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 Quand on a la poisse.. [pv freddie]

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Jane Hardwick

Jane Hardwick

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MessageSujet: Quand on a la poisse.. [pv freddie]   Quand on a la poisse.. [pv freddie] Icon_minitimeVen 23 Juil - 0:02

    Drrrinnnnng!!

    « Gneeeeeuh! » Jane ouvrit un oeil, puis l’autre. La joue écrasée sur sa table, elle s’était littéralement endormi en plein cours. Heureusement au dernier rang, personne n’avait l’air d’avoir remarqué le somme magistral qu’elle venait de piquer. Tant mieux, sans doute, elle s’était assez fait remarquer en cours ces derniers jours (et pas qu’en cours), il serait peut-être temps qu’elle se fasse un peu discrète. Enfin, c’était facile à dire. à faire, c’était autre chose. Ce n’était pas forcément qu’elle le cherchait (quoi que si, il fallait bien admettre qu’elle le cherchait, quand même), mais elle avait toujours le chic pour se faire voir, d’une manière ou d’une autre, pas par prétention, mais parce qu’elle ne savait pas dominer son fort caractère... Bon, là, en l’occurrence, son caractère n’avait pas grand chose à voir là-dedans, c’était plutôt son manque de sommeil qui était en cause. Ces derniers temps, elle évitait soigneusement de dormir, comme une petite fille qui aurait peur du noir, elle ne se laissait pas tomber dans les bras de Morphée, de peur qu’en fourbe il ne l’entraîne au pays des cauchemars, ou du cauchemar, puisque c’était toujours le même. Elle qui déjà était habituée à veiller tard avait de ce fait une excuse pour s’endormir plus tard encore (car oui, elle n’avait tout de même jamais eu la force de faire une nuit blanche, parce qu’au fond, elle aimait trop dormir. Il fallait juste qu’elle soit trop à côté de ses pompes pour ne pas pouvoir s’imprégner de mauvaises pensées avant de s’endormir). Bref, pour faire court, elle dormait peu et de moins en moins, et du coup, elle rattrapait son sommeil en cours. Histoire de passer inaperçue, Jane fit de son mieux pour avoir l’air le plus éveillée possible quand elle adressa un « aurevoir » un peu trop rauque à son professeur. A en juger par son regard, le professeur en question n’était pas vraiment dupe, mais s’était épargné tout commentaire. Il fallait croire qu’à ses yeux, Jane était définitivement un cas désespéré, il n’était plus la peine de s’y intéresser. Elle n’avait sans doute pas tort. Jane elle-même s’interrogeait sur ce qu’on pourrait bien faire d’elle.

    Mais à l’instant même, ce n’était pas la question. A l’instant même, il n’y avait pas de questions, juste un profond sentiment de fatigue que Jane essayait de dissimuler tant bien que mal à l’aide d’artifices divers, elle fit d’abord un détour par les cuisines, où elle demanda aux elfes de maisons de lui offrir un grand verre de jus d’orange, puis, sentant que la vitamine C n’avait qu’un effet limité sur son organisme, et ne l’aidait pas vraiment à avoir les idées claires (si tant est que ses idées étaient des fois claires), elle changea de stratégie. La nouvelle solution qu’elle trouva fut d’aller faire un tour dehors. Rien de tel qu’un petit bol d’air frais pour se requinquer. Elle enfila donc sa veste et se dirigea vers le parc. Un parc complètement vide. Vide parce qu’il pleuvait des cordes, mais ça ne dérangeait pas particulièrement Jane. Elle n’avait rien contre la pluie. Elle n’était pas de ces personnes dont l’humeur s’accordait au temps, la pluie n’était qu’un prétexte, une chose sur laquelle râler quand elle était de mauvais poil, mais autrement, la pluie, elle n’avait rien contre. C’était même quelque chose qu’elle appréciait assez. Elle aimait le tapotement des gouttes sur le gazon, l’odeur qu’elle répandait un peu partout au dehors plaisait également énormément à la rouge et or. Elle marcha jusqu’au lac, et alla s’asseoir contre un arbre, pencha sa nuque en arrière, et laissa la pluie couler le long de sa chevelure dorée. Elle poussa un soupir satisfait. Elle se sentait bien, si bien qu’elle n’avait même pas pris en compte la présence de la forêt, à quelques mètres d’elle. Elle ne la voyait pas, elle s’en fichait, elle savourait seulement l’instant. Seul petit problème : si c’était là le moyen qu’elle avait cherché pour se réveiller quelque peu, c’était plutôt loupé. En effet, elle avait fermé les yeux, et bercée par le vent et la pluie, elle se sentait partir... et ce n’était pas désagréable, à vrai dire.

    Elle ne su pas combien de temps elle s’était assoupi, mais une chose était certaine, elle ne pouvait pas oublier la façon dont elle avait été réveillée. Par un « splash » monumental. Jane venait de se prendre une immense giclée d’eau en pleine figure. Immense était le mot juste, elle était à présent couverte d’eau et de vase des pieds à la tête. Elle ouvrit les yeux dans une grimace, et eut seulement le temps d’entrapercevoir l’une des tentacules du calamar géant qui disparaissait dans les profondeurs du lac noir. Génial... Jane se redressa, essora ses couettes, mais ce n’était pas vraiment utile, , avec la pluie, c’était toujours à refaire. Elle prit une grande inspiration. Elle aurait bien adressé toutes les insultes de l’univers à la bestiole tentaculaire qui lui avait organisé cette douche improvisée, mais à quoi bon. C’était un calamar, qui plus est géant, elle n’avait pas spécialement envie de l’énerver... et elle n’avait pas spécialement envie non plus de s’énerver auprès d’une bestiole incapable de la comprendre. Quitte à insulter, autant que ces insultes soient entendues, non? Elle se leva dans un soupir. Bon! Au moins, pour être réveillée, là, c’est sûr, elle était réveillée. Et mouillée. ET elle avait froid. Encore un peu et elle allait se choper la crève, avec ces conneries. Pas d’autre choix que de se rendre dans sa salle commune.

    Elle devait avoir une drôle de dégaine, tandis qu’elle montait les marches qui menaient à la salle commune des Gryffondors. Elle se sentait lourde, et pour cause, ses fringues étaient gorgées d‘eau, elle avait la sensation que ses vêtements pesaient une tonne, alourdis par l’eau du lac, dégoulinante d’une eau à la propreté contestable, elle laissait derrière elle des flaques d’eau vaseuse. Heureusement qu’elle n’avait pas croisé le concierge, il l’aurait trucidé, déjà qu’elle avait pas spécialement la cote avec lui (oui elle avait pas la cote avec grand monde...).

    Il ne lui restait plus qu’un étage avant d’atteindre sa salle commune, et Jane se sentait essoufflée. Elle était pas vraiment du genre endurante, et tout ce qui se rapprochait de près ou de loin au sport, c’était vraiment pas son truc, alors monter autant de marches en une fois, c’était vraiment trop pour elle. Elle s’arrêta au niveau du sixième étage, histoire de reprendre son souffle. Sans le vouloir, elle s’appuya contre une porte au hasard (ou comment chercher une excuse abracadabrantesque pour expliquer la présence de Jane dans les toilettes des garçons), qui s’ouvrit sous son poids.


    « Ouuups! »

    Jane manqua de tomber par terre, sous l’effet de sa semi-chute, elle ne se rattrapa qu’à la dernière minute, sa main entra en contact avec la fraîcheur d’un carrelage oscillant entre le gris et le beige. Se redressant, elle jeta un coup d’oeil autour d’elle. Elle n’était jamais entrée dans cette pièce. De toute évidence, c’étaient des toilettes, et elles ressemblaient à s’y méprendre à celle où elle avait l’habitude d’aller. Etrange qu’elle n’ait jamais connu l’existence de celles-cis. Evidemment, si elle avait réfléchi ne serait-ce qu’une minute de plus, Jane aurait sans doute réalisé qu’elle se trouvait dans les toilettes des garçons. Mais la réflexion, c’était pas vraiment le truc de Jane. Sa seule réaction fut donc de s’exclamer : « Génial, un lavabo » avant de se précipiter vers le lavabo en question où elle commença à essorer sa veste. Ce serait déjà ça de fait, puisqu’elle était là. C’était alors qu’elle arrangeait sa veste qu’elle aperçut quelque chose dans le miroir. Ou quelqu’un, plutôt.

    « Oh nan. »

    Ok. D’accord. Elle était dans les toilettes des garçons.
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Freddie McLewis

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MessageSujet: Re: Quand on a la poisse.. [pv freddie]   Quand on a la poisse.. [pv freddie] Icon_minitimeVen 23 Juil - 10:51

Freddie avait passé sa matinée à attendre deux premières années qu'il avait repéré dans les couloirs. Le premier avait une tête de castor et le second n'était guère plus aidé. Le jeune serpentard les avait donc attendu au coin d'un couloir. Lorsque les deux élèves étaient arrivés ils s'étaient retrouvés la tête en bas et dépouillé de leurs objets de valeur ; cartes des sorciers et sorcières célèbres, bagues, gallions etc. Avec la promesse de leur silence, sans quoi il leur arriverait un gros malheur Freddie les avait ensuite relâché, partageant son butin avec ses complices.

Le jeune serpentard ne trouvait son bonheur qu'en faisant peur, en humiliant et rabaissant les plus faibles que lui. Il aimait être craint et jubilait de voir la peur dans le regard de ses victimes. Marluxia, sa chérie n'aimait pas ses pratiques mais Freddie ne lui en parlait pas. Après tout ils étaient dans une relation assez libre et le jeune homme pouvait bien faire ce qui lui plaisait. Justement à ce propos il avait prévu de bientôt s'occuper des appartements de ce cher enseignant de métamorphose. Celui-ci avait une attitude qui ne plaisait pas au serpentard qu'il était, il fallait donc lui donner une leçon.

Freddie remontait à présent les marches pour rejoindre le cinquième étage. Il avait envie de se rendre dans le couloir de la fraternité. D'après les dires de Romuald, un garçon de poufsouffle vendait au noir quelques pétards explosifs, un bon début pour son plan de vengeance. Alors qu'il tournait à droite il aperçut soudain Jane Hardwick monter les marches vers le sixième étage d'un pas énergique. Elle semblait complètement inondée. Freddie pensa qu'elle avait du prendre la pluie, pas étonnant quand on voyait les trombes d'eau qui tombait au dehors.

- Qu'elle idiote, elle ne sait pas se servir de sa baguette magique ?

Freddie se mit à rire et décida de la suivre, abandonnant temporairement son désir de faire commerce des pétards explosifs. Il grimpa donc discrètement derrière la jeune fille les marches qui les séparaient. Lorsqu'il arriva au sommet de celle-ci il vit que la jeune fille était entrée dans les toilettes des garçons vu que la porte battait encore doucement.

- Hum... Qu'est ce qu'elle vient faire là-dedans ?...

La curiosité prenant le dessus le jeune homme se dirigea jusqu'à la porte et se glissa discrètement dans les toilettes. Jane était penchée au dessus du lavabo et essorait péniblement sa veste. Freddie ne put s'empêcher d'observer ses bras. Elle avait un teint magnifique et, d'après ses informations elle était encore célibataire.

« Oh nan. »

Il venait d'être repéré. Dans un sourire Freddie se tourna et verrouilla la porte avec sa baguette magique. Il fit ensuite quelques pas en avant.

- Tiens tiens mademoiselle couette-couette. Qu'est ce que tu fais ici ? Tu sais que si le concierge te trouve tu vas passer un sale quart d'heure ? Après on dit que les garçons sont tous des obsédés, mais je crois que sur ce coup-là....

Un sourire carnassier sur les lèvres il continua à s'avancer. Il n'était qu'à quelques mètres de Jane.

- Tu dégoulines d'eau... Peut-être que tu devrais quitter tes vêtements et les laisser sécher ?


Il posa son regard sur l'ensemble du corps de la jeune fille et attendit une réaction de sa part.
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Jane Hardwick

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MessageSujet: Re: Quand on a la poisse.. [pv freddie]   Quand on a la poisse.. [pv freddie] Icon_minitimeVen 23 Juil - 23:44


    Elle n’avait pas de suite reconnu le serpentard dont elle avait entraperçu le reflet dans le miroir, mais maintenant qu’elle s’était tournée vers lui, elle le reconnaissait. Il s’agissait de Freddie McLewis, un serpentard de sixième année auquel elle n’avait jamais réellement eu affaire, mais qu’elle connaissait malgré tout assez bien, de réputation, du moins... Et ce n’était pas une réputation vraiment très bonne. Bon, bien sûr, souvent, la réputation des gens était quelque chose de surfait, une chose à laquelle il vaut mieux éviter de se fier, d’autant plus qu’en l’occurence, ceux qui lui avaient parlé de McLewis étaient à Gryffondor, ils ne pouvaient donc pas être vraiment objectifs mais Jane avait tout de même tendance à les croire. Concernant McLewis, en tous cas, parce qu’en règle générale, elle préférait se faire son opinion par elle-même. Mais lui... et tout ce qu’elle avait entendu sur lui... Non vraiment, il ne lui apparaissait vraiment pas comme quelqu’un de fréquentable, et elle n’allait pas tarder à constater que son opinion était bel et bien vraie.

    ...En effet, à peine quelques mots prononcés à son égard, et la jeune fille sentait déjà que la situation était sur le point de déraper. Premier mauvais point, il l’avait appelé « mademoiselle couette-couette ». Il venait de l’affubler d’un surnom profondément débile. « Mademoiselle couette-couette », non mais vraiment! Etrangement, on ne la lui avait encore jamais faite celle-là. Et elle était un peu facile. Trop facile, à son goût. Même elle, elle aurait pu la sortir. Oui bon, ok, elle avait des couettes, et ok, les couettes, c’était peut-être un peu trop « gamin », pour une fille de treize ans, mais elle s’en fichait. Elle les aimait bien, ses jolies couettes blondes, c’était une coiffure facile à faire, et elle se plaisait à croire que ça ne lui allait pas si mal que ça. Oh et puis zut, elle se coiffait comme elle voulait, d’abord! Et le premier qui critiquait sa coupe de cheveux, il devait avoir affaire à son courroux (il fallait pas faire grand chose pour s’attirer le courroux de Jane, c’est vrai, mais là n’est pas la question).

    Après ce surnom pourri affublé à la jeune fille, il commença à lui imposer une série d’interrogations, assez évidentes, certes, mais tout aussi embarrassante. Qu’est-ce qu’elle faisait là? Bah pour sûr, c’était une bonne question, si elle avait réalisé ne serait-ce que l’espace d’une seconde qu’elle était dans les toilettes des garçons, elle se serait barré en courant... Oui, parce que Jane jouait les dures, mais s’il y avait bien un sujet sur lequel elle n’était pas vraiment à l’aise, c’était les garçons... Et pour cause, Jane était encore très jeune, elle n’avait jamais eu de petit ami, et pour elle, le sexe masculin demeurait une forme de mystère, à la fois agaçant et ô combien répugnant, et en même temps intriguant et... intéressant? Bah oui, Jane avait déjà eu des coups de coeur, elle avait déjà été amoureuse, sans retour, mais quand il s’agissait de ne serait-ce qu’émettre l’idée qu’elle pourrait grandir et au moins essayer de sortir avec un garçon, le rouge lui montait aux joues et elle cachait son malaise derrière une fausse assurance. Non, elle n’avait vraiment pas décidé d’être ici. C’est juste qu’en voyant le lavabo, et trempée comme elle l’était, elle avait été trop heureuse de pouvoir se décrasser un peu pour penser à autre chose... Erreur de débutante. Au moins, elle saurait qu’il ne fallait plus jamais qu’elle mette les pieds ici. Il poursuivit en lui faisant remarquer quelque chose d’évident : oui, elle savait très bien que si le concierge tombait sur elle ici, elle serait mal, très très mal. C’était vraiment pas la peine de le lui préciser, elle était pas idiote, non plus, elle savait bien, qu’elle pouvait s’attirer des problèmes, mais au fond, elle en avait quand même l’habitude, elle passait son temps à attirer les ennuis à elle. ça devait être son côté rouge et or qui voulait ça. Puis il lui fit une remarque qu’elle n’apprécia qu’à moitié (pour ne pas dire qu’elle ne l’appréciait pas du tout). Ellee? Une obsédé? Et puis quoi encore? Il n’y avait pas moins obsédée qu’elle, en même temps, il fallait dire qu’elle faisait à peu près tout pour ne pas penser à ce genre de...choses. M’enfin bon, de toute évidence, c’était de la provocation et rien que de la provocation, il fallait qu’elle le prenne ainsi... M’enfin bon, on provoque pas Jane Hardwick sans dommages, sous peu le serpentard allait le réaliser, pour le moment, elle encaissait juste, et réfléchissait mentalement aux réponses qu’elle pourrait lui donner.

    ... Ce fut juste après qu’elle se sentit beaucoup moins à l’aise. Le vert et argent s’était rapproché dangereusement d’elle, et prononça quelques mots... on ne peut plus équivoques. Jane avait évidemment très bien compris tout ce que sous-entendait la dernière phrase que Freddie avait prononcé. Et elle devait admettre que ça l’avait quelque peu... perturbé. Elle sentait une boule lui obstruer l’estomac et c’était loin, très loin d’être agréable. Mais à quoi il jouait, là? Elle avait que treize ans, elle ne se trouvait de très loin pas la fille la plus belle de l’univers, et même si le vert et argent plaisantait peut-être, ses sous-entendus la mettaient profondément mal à l’aise. Heureusement pour elle, elle avait l’habitude de masquer ses émotions pour les troquer contre un masque d’assurance. Et ainsi, bien qu’elle n’était de loin pas rassurée, elle su répondre au serpentard d’une voix calme, qui ne laissait transparaître aucune anxiété. Elle planta ses yeux noisettes dans ceux du serpentard, et tira les élastiques qui retenaient ses couettes et les détacha l’une après l’autre, laissant sa chevelure de paille tomber le long de sa nuque.


    « D’abord, j’ai un nom, et c’est Jane, OK? Ensuite... »

    Elle fouilla dans sa poche à la recherche de sa baguette, c’est alors qu’un éclair lui traversa l’esprit. Mais oui, sa baguette!! Mince, elle était vraiment stupide, elle n’avait pas pensé une seule seconde à se sécher par le biais de la magie. AAaaah elle était trop stupide! Si elle avait réfléchi ne serait-ce qu’une minute, elle n’aurait pas été là, cruche qu’elle était, au beau milieu des toilettes des garçons. Quelle horreur quelle horreur quelle horreur!!! Bon. Elle tira sa baguette de sa poche et la pointa sur le visage de son interlocuteur.

    « ... j’ai une autre suggestion. Et si je te découpais l’oreille pour la faire bouffer à mon chat? »

    Quand Jane énervée, elle toujours faire ainsi.
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MessageSujet: Re: Quand on a la poisse.. [pv freddie]   Quand on a la poisse.. [pv freddie] Icon_minitimeSam 24 Juil - 21:07

« D’abord, j’ai un nom, et c’est Jane, OK? Ensuite... »

La jeune fille n'était pas impressionnée visiblement, peut-être le jeune homme devrait-il passer à la vitesse supérieure ? Parce que soyons clair, il s'agissait de Julien Rodulphus Lestrange. Il n'avait peur de rien et ne reculait devant aucun danger. Personne ne lui résistait sans en subir les dommages. Il voulait un objet appartenant à un élève ? Il l'avait. Il voulait coucher avec une fille qui lui plaisait ? Il le faisait. Il voulait telle ou telle place en cours ? Il l'avait par simple dissuasion. Alors si la soit-disante Jane pensait qu'elle pouvait employer un tel ton avec l'adolescent elle se trompait.

- Jane ? Je trouve que ça ne te va pas bien désolé. C'est vrai tes parents auraient pu choisir un prénom qui aille plus avec ton visage... Ça te dérange toujours si je t'appelle couette-couette je suppose ?

« ... j’ai une autre suggestion. Et si je te découpais l’oreille pour la faire bouffer à mon chat? »

Julien observa d'un air arrogant la pointe de la baguette de couette-couette et eut un sourire.

- Tu n'oserais pas.

Il s'avança alors encore un peu plus près de la jeune fille.

- Je sais reconnaître les gens qui passeront à l'acte et toi tu n'en fais pas partis. Tu vois il y a quelque chose de bizarre chez toi que je ne saurais expliquer. Tu me fais beaucoup d'effet Jane Hardwick et si tu avais eu quelques années de plus je t'aurais déjà embrassé.

Julien n'y allait pas par quatre chemins pour parler aux filles qui lui plaisaient. De très nombreuses filles de serpentard avaient déjà couché avec le garçon qui ne les comptait même plus. Et même si Marluxia restait sa chérie officielle il s'accordait quelques dérives de temps à autre pour des filles qui en valaient la peine, et justement Jane avait retenu son attention – son problème son jeune âge ! Il ne pouvait quand même pas embrasser une jeune fille de treize ans ? Si ? Non ?! Pourquoi ? Pour le moment il ne savait pas où allait le mener cette discussion, il espérait juste que Jane allait se calmer.

- Allez ranges ta baguette couette-couette je ne te ferais pas de mal... tu as de la chance crois-moi, si c'était un de tes compagnon il se serait déjà retrouvé déshabillé et dépouillé de tous ses biens personnels.

Il lui adressa un clin d'œil et attendit une réponse de la part de cette courageuse jeune blonde à couette, espérant qu'elle range sa baguette magique. Il avait toujours sa baguette magique sur lui et n'avait pas envie d'entrer dans un duel acharné avec une aussi jolie fille, ce serait du gâchis.
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Jane Hardwick

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MessageSujet: Re: Quand on a la poisse.. [pv freddie]   Quand on a la poisse.. [pv freddie] Icon_minitimeMar 27 Juil - 0:51

Musique : Pink - trouble


    Comment ça, ça lui allait pas, Jane! Bien sûr que si, ça lui allait, Jane! A l'instar de beaucoup de personnes de sa connaissance, Jane adorait le nom que ses parents lui avaient donné. D'une part parce que c'était son père qui en avait donné l'idée (apparemment, c'était le nom de sa grand mère) et que c'était donc le seul souvenir impeccable et inaltérable qu'elle gardait de son père, d'autre part parce que Jane... Ben quoi? C'était un super nom. C'était la porte ouverte au surnom le plus classe de l'univers (d'après elle), et dont on avait pas tardé à l'affubler, à savoir Calamity Jane. Si ça lui allait pas bien, ça, hein? Elle aimait son nom, elle aimait son surnom, c'était en tous cas très certainement plus stylé et élégant que "couette-couette", elle lui en ferait bouffer, des "couette-couette", franchement! Bien sûr que si, Jane était un nom qui lui allait bien. Tout comme Freddie était un nom qui allait parfaitement au serpentard. Elle avait toujours pensé quel les Freddie étaient tous de sombres crétins. Là-dessus, elle était fixée. Oui, exactement, ça la dérangeait qu'il l'appelle encore "couette-couette", elle entendait encore une fois ce surnom, et elle ne répondait plus de ses actes. Apparemment, c'était inévitable.

    Le vert et argent ne prenait pas ses menaces au sérieux. Il avait tort. D'accord, elle était petite, jeune, avait des couettes, mais elle savait se défendre, et elle s'était déjà défendue à plusieurs reprises, et ce même quand la situation ne l'exigeait pas réellement, étant donné son incroyable capacité à réagir au quart de tour. Alors oui, attaquer le serpentard, elle oserait. Lui arracher l'oreille et la faire bouffer à son chat, ça, peut-être pas... Fallait dire que c'était tout de même compliqué, comme entreprise. Déjà, elle avait pas de chat, ça rendait la situation un peu moins simple. Et puis bon, l'oreille qui pisse le sang et tout ça, c'était quand même un peu trop gore pour elle. Ouais nan, elle lui arracherait pas l'oreille pour la donner à bouffer à son chat, mais elle pouvait quand même le faire souffrir. Ne pas sous-estimer Jane Hardwick. C'était une grossière erreur. La blondinette se ferait un plaisir de contredire les talents de déduction du serpentard qui croyait savoir tout sur tout le monde, et leur capacité à passer à l'acte. Oh que oui, elle allait passer à l'acte (pas cet acte là, l'autre). Le seul problème... et là-dessus, Freddie n'avait pas tout à fait tord, c'était qu'il y avait des risques. S'attaquer à autrui, c'était une chose, mais là, ils avaient tout de même trois bonnes années de différence, il connaissait certainement un tas de sortilèges dont elle-même n'avait jamais entendu parler, et il risquait de répliquer et de la foutre KO avant qu'elle ait le temps de dire ouf. D'habitude, elle comptait sur sa gueule d'ange et son jeune âge pour se faire pardonner ses écarts, mais elle doutait que ces atouts soient suffisants pour le vert et argent, c'était un risque qu'elle courrait forcément, parce que quand on la provoquait, elle fonçait tête baissée, mais elle sentait que ce serait à ses risques à périls, et ça, ça ne lui plaisait qu'à moitié.

    Elle allait agir, oui, elle en était convaincu... Mais en attendant, elle n'agissait pas. Elle attendait que Freddie se taise. Parce que ses propos la perturbaient et la mettaient mal à l'aise, et l'empêchaient d'amorcer le moindre geste. C'était que.... voilà, elle avait toujours été la petite lionne de gryffondor, l'indomptable gamine, pas assez mûre pour son âge, pouvoir attiser le... désir? Chez quelqu'un de trois ans plus âgé qu'elle, c'était nouveau et désagréable... attiser le désir tout court, d'ailleurs. Elle n'avait jamais rien fait qui puisse encourager une telle pensée chez autrui. Elle était trop jeune pour vouloir une telle chose. Enfin, elle trouvait, en tous cas. Elle savait que ce n'était pas l'avis de toutes ses camarades. Certaines d'entre elles avaient déjà leurs petits-amis et n'étaient pas contre deux-trois blagues salaces de temps à autres. Elle, elle continuait de considérer le sujet comme tabou, et c'était en partie pour cela, sans doute, qu'elle ne faisait jamais vraiment d'efforts pour s'arranger physiquement. Parce qu'au fond, les couettes, il faut dire ce qui est, c'était céder à la faciliter, coiffure facile à faire, et qui la confortait dans son besoin de demeurer dans le monde de l'enfance, et pourtant, pourtant, elle était beaucoup plus jolie quand ses cheveux couleur soleil étaient détachés et tombaient le long de ses épaules. Elle ne prenait jamais soin d'elle, comme si elle cherchait volontairement à repousser la gente masculine, elle ne se maquillait pas, se coiffait à peine, et portait toujours des tenues débraillées. Alors vraiment, qu'est-ce que le serpentard pouvait bien lui trouver? Elle devait bien admettre que ça l'intriguait. Et le malaise augmentait plus encore, quand elle y pensait. Elle parvenait à le dissimuler comme elle pouvait, son visage demeurait impassible, mais la chaire de poule qui marquait sa peau blanche trahissait quelque peu son état d'esprit.

    Finalement, Freddie lui demanda de ranger sa baguette. "Il ne lui ferait aucun mal", c'était facile à dire, maintenant, mais ça la démangeait trop, de remettre le serpentard à sa place, il était allé trop loin, en avait insinué beaucoup trop pour qu'elle ne baisse sa garde... Elle avait vraiment envie de lui fiche une correction, ne serait-ce que pour la trouille qu'il lui avait foutu. Ben ouais, elle donnait l'air de rien, mais cette situation était vraiment inconfortable. Décidément, pourquoi elle s'était pas contenté de sécher ses vêtements par magie en bonne petite sorcière qu'elle était avant de rejoindre sa salle commune. Oui, elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle-même, c'était elle qui était entrée dans cette salle de bain, c'était elle qui avait eu la stupidité de penser qu'il serait une bonne idée de sécher ses vêtements à l'ancienne au beau milieu des toilettes des garçons. Les prunelles de la jeune fille se plantèrent un instant dans celles du vert et argent. Que se passerait-il si elle décidait de l'écouter? Est-ce qu'elle pouvait vraiment lui faire confiance? C'était un serpentard, ok, à bas les préjugés, mais quand même, c'était un serpentard. Et elle avait pas envie de se faire avoir comme une bleue. Elle l'imaginait bien se ruer sur elle à l'instant même où elle aurait abaissé sa baguette. Hors de question de courir ce risque. Et puis, abaisser sa baguette, ce serait lui obéir, et Jane n'obéissait qu'aux règles qu'elle se créait elle-même. Sa décision était prise.


    "D'accord... d'accord."

    Elle baissa sa baguette et la rangea dans sa poche. Relevant son regard vers Freddie, elle lui flanqua ensuite une giffle monumentale.

    "ça, c'est pour le "couette-couette" ".

    Elle n'en rajouta pas. Elle savait que s'il se défendait, elle ne serait pas de taille à gagner. Et elle détestait perdre.

    "On va dire qu'on est quittes, maintenant."

    Elle n'y croyait pas trop. Mais peut-être était-il temps d'arrondir les angles. Au cas où.
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Freddie McLewis

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MessageSujet: Re: Quand on a la poisse.. [pv freddie]   Quand on a la poisse.. [pv freddie] Icon_minitimeLun 2 Aoû - 16:48

"D'accord... d'accord."

Freddie était intérieurement satisfait de lui-même. La jeune fille lui faisait confiance alors que jamais encore personne n'avait abaissé sa baguette devant lui juste parce qu'il l'avait demandé. Jane devait peut-être avoir confiance dans le serpentard ? Mais lui devait-il en profiter ou au contraire lui montrer qu'elle pouvait avoir confiance ? Cependant il n'eut pas le temps de se poser davantage la question, la jeune fille lui administra une gifle magistrale. D'abord déstabilisé et surpris le serpentard se retint de justesse au lavabo. Il observa la fille avec un regard perdu.

- Mais tu es cinglée ma parole !!

En tant normal il se serait rué sur la jeune fille et lui aurait jeté tous les sortilèges de magie noire qu'il connaissait. De toute façon que risquait-il ? Personne ne l'aurait jamais su !

"On va dire qu'on est quittes, maintenant."

Une lueur étrange passa dans le regard du jeune homme.

- D'accord, tu as raison je l'ai bien cherché.

Ce qui était encore plus ahurissant, outre le fait qu'une fillette de treize ans arrive à quasiment mettre à terre un type comme Freddie, c'était que le serpentard n'essaie pas de se défendre et explique sur un ton naturel que la jeune fille avait eut raison d'agir ainsi. Mais avec couette-couette... enfin Jane, c'était différent.

- En tout cas tu as une sacrée force... Jane.

Il se massa doucement la joue, jetant des coups d'œil nerveux en direction de la porte, de peur que quelqu'un ait vu la scène et s'empresse d'aller la raconter à ses camarades. C'eut été l'humiliation totale pour son orgueil de mâle endurci qu'il était devenu au long des mois. Heureusement il ne semblait pas y avoir eut d'intrus dans la pièce.

- Bon et maintenant qu'on est quitte qu'est ce que je fais ? Je cours chercher un enseignant pour qu'il voit où tu te trouves et je lui raconte la séance d'allumage que tu m'as fais alors que moi j'étais sage en train de venir soulager un besoin naturel ? Ou tu te décides à me parler, coue... enfin Jane...

Il avait dit tout celà d'un ton très calme.
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