[Sept.] Premier cours de défense contre les forces du mal [Ouvert]

Mercredi 6 septembre 2000 - 10h à 12h
Premier cours de défense contre les forces du mal - Thème : Les épouvantards
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Premier cours de défense contre les forces du mal de l’année. Le jeune James Barrie qui avait accepté le poste après que le professeur Calamitous l’ai imploré de prendre ce job, était plutôt de bonne humeur ce matin là. Il avait attendu cet instant depuis si longtemps et il allait enfin pouvoir montrer ce dont il était capable.

Le cours avait donc lieu chaque mercredi à partir de dix heures. James s’était rendu aux cuisines de bonne heure ce matin là et avait demandé à l’elfe en chef de lui préparer un grand plateau avec plusieurs chocolats chaud, du café, des jus de fruits ainsi que des croissants, pains aux chocolats, pommes, poire, raisin et tout ce que l’on pouvait trouver de bon pour un petit déjeuner fortifiant. L’elfe devait monter le plateau dans la salle de classe et le déposer sur le bureau de l’enseignant.

9h45. Les élèves qui suivaient les cours d’arithmancie n’avaient pas encore finis mais James savait que ceux qui n’avaient pas pris cette option devait surement attendre devant la porte de la salle de cours. Il quitta donc son bureau et marcha tranquillement le long du couloir. Quelques instants après il arriva devant sa salle et salua les élèves déjà présent. Il tapota la serrure avec sa baguette magique, entra et fit signe aux premiers élèves de le suivre.

« Mettez-vous où vous voulez pour ce premier cours, après je changerais en fonction des bavardages. De toute façon vous n’aurez pas souvent l’occasion d’être assis. »

Il s’avança jusqu’à son bureau et observa le plateau d’un air satisfait.

« Ceux qui se sont levés en vitesse ce matin et qui n’ont pas eut le temps de prendre un bon petit déjeuner ou qui ont un petit creux viennent à mon bureau pour se servir. On ne peut pas faire de bons travaux pratiques le ventre vide ! Allez ne soyez pas timides. »

Lui-même posa sa sacoche au sol et saisit un croissant tiède et croustillant qu’il se dépêcha d’avaler, accompagné d’un café bien serré. Certains élèves allaient penser que James était une vraie cruche mais il s’en fichait. Il avait été adolescent à Poudlard et il savait ce que c’était que de partir en séance de travaux pratiques le ventre vide, et le moins qu’il pouvait faire c’est de leur offrir un petit déjeuner consistant avant le début de la séance. Après tout ils auraient largement le temps d’étudier le programme mis en place par l’ancien auror.

« Les fruits sont de ce matin pour ceux qui en veulent ! »

Il adressa un sourire à l’ensemble des élèves présents et commença à faire quelques pas, les bras dans le dos, espérant peut-être que quelqu’un vienne lui adresser la parole.

Nicolas se leva tard ce premier mercredi. Cela faisait trois jours qu'il était à Poudlard mais il aimait déjà cette grande école. Il aurait même du dire immense puisqu'il en avait visité une bonne partie durant ses excursions nocturnes. Le premier soir n'avait pas vraiment été très fructueux puisque le professeur Greenfield l'avait attrapé en faute mais les autres fois il avait bien marché dans le château et ne se perdait donc plus alors que la plupart des premières années était perdu et ne savait plus où était les salles de cours. Nicolas se leva donc tard pour un jour de la semaine, 9h30. Il resta un peu dans son lit, il se félicitait de ne pas avoir pris Arithmantie comme option il n'aurait pas pu rattraper son retard de sommeil. En plus il allait commencer cette journée par son premier cours de défense contre les forces du mal. Pour Nico cette matière était l'une des plus intéressantes enseignées à Poudlard, au moins il ne risquait pas de s'ennuyer pendant les cours. Le Poufsouffle s'étira lentement, il ne fallait pas brusquer le jeune homme dès le levé sinon il était de mauvaise humeur toute la matinée. Nico se prépara ensuite tranquillement et fit son sac pour les deux heures à venir puis descendit dans la salle commune. Il avait à présent dix minutes pour aller au cours de DCFM, il avait largement le temps mais souhaitait arrivée à l'heure pour pouvoir jauger le professeur.

Il descendit donc les étages afin d'arriver au deuxième puis se plaça devant la porte de la salle de classe. Le professeur Barrie arriva peu de temps après les bras remplis de nourriture. Nicolas pensa qu'il devait avoir vraiment faim ce prof pour en prendre autant au petit déjeuner. Il invita à entrer les quelques élèves qui étaient dans le couloir puis leur dit de s'installer où ils voulaient. Nico se mit au deuxième rang à droite, il ne voulait pas être en face de professeur et trop près de lui mais il avait prévu d'écouter ce premier cours et c'était donc placé assez près quand même. Au pire il changerait de place si le cours devenait inintéressant. Il déposa ses affaires sur sa table, c'est à dire son livre et sa baguette magique. Nico ne sortit pas de feuille, il avait l'espoir que durant ce cours il n'aurait pas besoin d'écrire. Ensuite le professeur leur proposa de la nourriture pour ceux qui n'avaient pas eu le temps de manger. Nicolas eu un grand sourire, il ne savait pas que le jeune professeur était tellement gentil. A vrai dire il ne lui avait parlé qu'une fois dans le Poudlard Express et la seule impression qui lui était resté était que Barrie n'avait pas vraiment confiance en lui et que c'était la première fois qu'il enseignait. Il comprit du même coup pourquoi il avait emporté tant de chose à manger.

Le jeune Poufsouffle se leva donc le sourire jusqu'aux oreilles et alla prendre un chocolat chaud et deux croissants. Il choisit soigneusement un fruit puis se tourna vers le professeur tout content.

- Merci beaucoup professeur Barrie, c'est sympa. On va étudier quoi aujourd'hui ?

Nico n'attendit pas la réponse de James et trempa son croissant dans le chocolat chaud. C'était vraiment délicieux. Il sentait qu'il allait bien s'entendre avec ce prof mais attention on achetait pas Nicolas avec seulement un bon petit déjeuner, il attendait encore de voir la qualité du cours avant de prendre sa décision sur le professeur Barrie. Il espérait cependant que sa première impression allait être la bonne.

Musique : School is boring -Shampoo

Jane observait ses oeufs brouillés, le regard vitreux. La bouche entrouverte, et l’air passablement débile, nul doute qu’elle n’était pas encore très réveillée. Elle n’avait quasiment pas dormi de la nuit, elle arrivait jamais à dormir en semaine,elle se sentait toujours et inexplicablement obligée de ne se coucher qu’une fois les une heure du matin passés, ce qui, il faut bien l’admettre, n’est pas très malin lorsqu’on est sens” être parfaitement frais et dispos le lendemain matin... mais être d’attaque pour aller en cours n’avait jamais été un argument valable pour elle, elle préférait encore son état de larve, au moins, pendant ce temps là, elle pouvait encaisser les mauvaises remarques sans broncher, trop léthargique pour réagir. L’ennui, dans tout ça, c’est que du coup, elle était toujours trop claquée le week-end, et se couchait de ce fait à des heures indécentes pour un week-end (du genre 22h)... terrible... Bref, là n’était pas la question, tout ce qu’il vous faut retenir, c’est que Jane était une lève-tard et que de ce fait, elle avait rarement les yeux en face des trous quand elle devait aller en cours le matin. Son petit-déjeuner se fit très silencieusement, il fallait toujours faire silence autour de calamity Jane lorsqu’elle prenait son petit déjeuner, si on tenait à la vie, c’était le moment qu’elle choisissait pour revenir progressivement à la vie réelle, et ce n’était qu’une fois tous ses oeufs brouillés entièrement engloutis qu’elle parvenait à enchaîner un ensemble de phrases correct et à parler avec un autre être humain sans lui sauter à la gorge (quoique).

Ses oeufs brouillés avalés, donc, elle se sentait davantage d’attaque pour rejoindre la civilisation, et elle accorda même un grand sourire au type qui mangeait en face d’elle et dont elle avait complètement oublié le nom (le concerné ne manqua d’ailleurs pas de lui faire remarquer la bizarrerie de son attitude en l’observant avec des yeux ronds). Dans un baillement, et sans prendre la peine de se couvrir la bouche à l’aide de sa main, elle tira de son sac son emploi du temps qui, après seulement quelques jours d’existence, ne ressemblait déjà presque plus à rien, tâché de marmelade, et déchiré par endroits. Elle s’attarda sur le programme du mercredi. Il lui faudrait du temps avant de retenir quel cours avait lieu quand, généralement, elle ne parvenait à assimiler cette information que courant juin, alors que l’information commençait à devenir inutile. Ah tiens, elle aurait défense contre les forces du mal à 10h, elle allait enfin voir ce que le professeur Barrie valait en tant que professeur. Il fallait dire que Mr Barrie partait avec un certain avantage par rapport à la plupart des autres professeurs de poudlard. En effet, suite à leur rencontre dans le Poudlard-express, Jane avait décidé de laisser au professeur Barrie le bénéfice du doute. Après tout, il n’avait pas l’air d’être trop difficile à vivre, comme prof. Sans doute parce qu’il débutait, et qu’il n’avait pas encore toute l’autorité que des années d’expérience vous apprennent à avoir. Mais peut-être Jane allait-elle déchanter rapidement? Il fallait dire qu’avoir la gryffondor comme élève, c’était un peu un effort de tous les instants, car la jeune fille était définitivement quelqu’un de difficile à vivre.

Bref, elle allait donc commencer avec de la DCFM dans...
... Mmm... minute. Petit retour en arrière, si vous voulez bien. Jane fixa son emploi du temps à nouveau. Oui c’était bien ça, le cours commençait à 10h... Et elle n’avait pas cours avant, puisqu’elle n’étudiait pas l’arithmancie. Mais... ça voulait vraiment dire que... oh non... ELLE S’ETAIT LEVÉE À 7H POUR RIEN!! La jeune fille en aurait presque hurlé de frustration, mais elle se retint, comme elle pouvait...

Que faire pour meubler son temps libre, alors? Eh bien, rien... Jane était remontée dans sa salle commune et avait bêtement fixé le plafond, comateuse, en attendant que les minutes passent. Oh bien sûr, elle aurait toujours pu se trouver une occupation plus intelligente. Mais il était trop tôt pour réfléchir, et qui plus est à un truc intelligent à faire. Non mais je rêve, elle avait perdu deux heures de sommeil. Deux mignonnes petites heures de sommeil... Et pas question de les rattraper maintenant, ou elle ne se réveillerait jamais...

Finalement, cédant à l’ennui, elle se dirigea plus tôt que d’habitude en direction du deuxième étage, où aurait lieu le cours de DCFM, elle arriva tôt, donc, mais pas la première, cependant, quelques élèves (bizarrement, c’étaient des serdaigles, pour la plupart... personne n’est surpris) attendaient déjà devant la porte, et Jane les rejoignit sans prêter attention à aucun d’entre eux, se contentant d’attendre... Ici plutôt qu’ailleurs. Une chance pour elle, Mr Barrie ouvrit la porte avant l’heure, et tout le monde put rentrer. Jane adressa un grand sourire au professeur Barrie, mais l’écouta à peine parler, dans un premier temps, dédégnant la nourriture (temporaorement, hein!) quelques instants, histoire de pouvoir directement se réserver sa place de prédiléction : celle tout tout tout au fond. Son sac posé sur la chaise qu’elle voulait, et satisfaite de cette précaution prise, Jane comprit seulement que le professeur avait emporté avec lui quelque chose d’on ne peut plus intéressant.

Tiens, rien qu’avec ça, il remontait encore dans son estime. Jane aimait manger, c’était une grande morfale, si elle n’avait écouté que son ventre et pas sa raison (d’ailleurs, souvent, l’estomac avait raison du cerveau), elle mangerait H24. D’ailleurs, à l’instant même, elle mourait d’envie de se ruer sur toutes ces denrées comestibles, et ce même si elle n’avait plus vraiment faim, après le petit déjeuner qu’elle avait pris deux heures plus tôt. Jane examina donc chaque aliment très attentivement avant de jeter son dévolu sur un pain au chocolat à l’aspect particulièrement apétissant, au passage, elle se servit une graaande tasse de café, ça pourrait sûrement pas lui faire du mal (même si en vérité elle n’avait bu que très peu de café dans la vie).

“Je pensais que c’étaient les élèves qui devaient soudoyer leurs profs, pas l'inverse.” constata tranquillement Jane entre deux gorgées de café.

Sa remarque sembla se perdre dans le vide, et c’était sans doute tant mieux, d’autant plus que nicolas, le jeune poufsouffle que Jane avait déjà eu l’occasion de croiser dans le train, et que ma foi, elle ne trouvait pas antipathique, venait de prendre la parole. Il remercia gentiment le professeur avant de lui demander ce qu’ils allaient étudier. Tout en finissant son croissant, Jane dressa l’oreille. Elle était curieuse de le savoir, elle aussi, tiens.

Oliver se leva tard. Il faut dire qu’il avait étudié un traité sur le monde végétale assez nébuleux. Le manuel expliquait qu’il était possible notamment qu’une plante se trouvait dans le plus inaccessible endroit de la forêt interdite. Cette plante avait comme vertu de rendre fou à lier la personne qui en humerait son parfum. Il était également dit que en survivant à cette épreuve, l’élu gagnait la véritable sagesse. Bien sur, le livre le décrivait comme une légende mais basé sur des faits réel. Or l’obsession d’Oliver était de faire de la vie terrestre des Mangemorts, un enfer.
Vaincu par sa fatigue, il s’était endormi et ne s’était réveillé qu’à 9h30. Il avait juste le temps de dévaler les escaliers, d’avaler rapidement quelques fruits de saisons, boire une boisson chaude, et partir en cours. Il fut à l’heure mais la majorité des places étaient déjà prise.
Au fond, tout au fond du fond de la classe, se trouvait une table avec derrière une jeune fille à couette savourant son café. Il s’avança vers sa table, s’excusa, posa délicatement le sac de la jeune fille sur la planche en bois et s’assit.
Très stressé de sa course folle, il ne fit plus attention et sans se rendre compte senti dans ces doigts la sensation d’une tasse à café chaude. Il la regarda étonné la posa sur la table ne sachant pas à qui elle appartenait. Quand à son autre main, elle s'était emparé d' une pomme qui passait par là puis croqua dedans.

Oliver - "Chalut (finissant sa bouchée), je m’appelle Oliver et toi ?" Il commença à jongler avec sa baguette et celle de deux autres ( notamment celle de sa voisine mais elle le confirmera …ou pas)

Oliver : - "Professeur, allons nous avoir un programme conventionnelle ou sortant légèrement du circuit habituel ?" Il aimait beaucoup ce cours car il demandait aux élèves des ressources insoupçonnés afin de se protéger des ténèbres.
Un cours autrefois très intéressant était celui de Hagrid. Il montrait toujours des créatures aux dangerosités intéressantes et permettant ainsi d’imaginer là aussi de sourdes machinations contre les Mangemorts.

Il regarda la personne ayant un air passablement endormi et bordélique et eut envie de lui donner des urticaires pour la phrase qu’elle venait de dire. L’insolence était une des bêtes noires des professeurs, et le sablier risquait de perdre des points si elle se comportait ainsi avec chaque professeur.
Oliver -"Ça va pas non, tu ne vas pas commencer à mettre le Bronx dés le premier cours toi.
(très calmement) Professeur, pourrons nous apprendre dans l’année le fameux pouvoir que Monsieur Potter à régulièrement utiliser pour se protéger des détracteur ? Est-ce vrai que toutes les personnes qu’il l’utilise ont des formes différentes?"
Il ne put s’empêcher d’essuyer la bouche de Jane avant de se rasseoir comme l’aurait fait un frère ou un parent à un enfant avec de la mousse au chocolat ayant une belle moustache bien sucré.
Gêner de son attitude il se rassit et ne broncha plus, n’osant pas regardé sa voisine.

Il regarda chaque adolescent de la classe avec un air inquisiteur. Classant mentalement qui avait le plus, la mentalité d’un Mangemort selon lui, il se perdit alors quelques instants dans les méandres de son cerveau tortueux.
*Cette cicatrice me brule atrocement l’âme je veux me venger oh oui me venger. Il le faut. Je déteste les Mangemort, et je hais encore plus les Lestranges et les Travers. Cette année sera constructive je le sens. Et pour d’autres elle sonnera le glas*

-Bonjour Professeur Barrie, c'est un plaisir de vous retrouver pour cette nouvelle année.

Aerys, avait parlé clairement en regardant son enseignant dans les yeux ; un léger sourire flottant sur ses lèvres. Appréciait il réellement le jeune professeur ? Pour dire vrai, lui même n'aurait pas su répondre à cette question. D'un côté il ne pouvait que se montrer intéressé par le palmarès, la réputation et la bonhommie de l'ancien auror. Mais d'un autre côté, il restait résolument hostile à la nouvelle politique directoriale consistant à recruter de trop jeunes membres du personnel encadrant. Ces derniers n'avaient pas fait leurs preuves, se comportaient comme des étudiants mal dégrossis et avaient pour la plupart une pédagogie peu pertinente.

Ou était passée l'autorité, la sagesse et la noblesse qui faisaient la fierté de l'école ? Pour Aerys il n'y avait plus d'érudits, seulement des stagiaires qui se paraient d'un titre pompeux qu'il ne méritaient pas. Même s'il devait reconnaître que le directeur de Gryffondor arrivait à sortir du panier. Et son enseignement avait beau différer des anciennes méthodes ; il n'en restait pas moins efficace. Il était toujours tellement agréable de pratiquer des exercices pratiques en cours et de pouvoir se défouler sur de malheureux impurs en toute légalité. Tout simplement délicieusement plaisant.

Sa pochette à la main, il laissa son regard inquisiteur errer sur la classe et les élèves présents. Ses yeux gris effleurèrent Nicolas, sans faire mine de reconnaître le premier année. Au contraire il avait choisi de l'ignorer délibérément en publique pour préserver sa réputation d'être cruel et méprisant avec tout ce qui ne portait un titre ou le blason de la pureté.

Il n'eu aucun mal à se trouver une place libre, juste à l'avant dernier rang, devant une troisième année de gryffondor. D'un geste souple du poignet il envoya flotter doucement dans les airs sa pochette aux fermoirs cuivrés frappés d'une tête d'épervier jusqu'à la table pour la réserver.

-Excusez moi professeur, je ne vois que du café et du chocolat...Vous n'auriez pas du thé ? J'aurai apprécié pouvoir m'en charger moi même, mais le professeur Greenfiel ne nous a toujours pas appris à métamorphoser le café en thé. Apparemment c'est impossible, comme de vouloir transformer un blaireau en serpent.

Légèrement provocant, il laissa sa pique planer dans la salle ; comme un fauve marque son territoire.

Sa main droite supportant une lourde chevalière d'argent se referma sur une pomme. Il n'avait pas réellement faim, mais cela l'occuperait et ferait plaisir à Sieur Barrie. Sortant sa baguette, il lança la pomme en l'air et la sépara adroitement d'un sort de découpe avant qu'elle ne retombe au sol. Puis comme un jongleur accompli il rattrapa les deux moitiés.

C'est ce moment là que choisit Olivier pour rentrer dans la salle. Visiblement essoufflé, débraillé, et désordonné comme à son habitude. Narquois, Aerys le suivit des yeux ; observant avec amusement le numéro de clown du cinquième année sang et or.

Ces questions décousues et inutiles, la manière particulière qu'il avait de se servir des denrées de sa camarade, ces remarques futiles...Il ne perdit pas une miette du spectacle. Immobile, comme un rapace en embuscade, Aerys attendait le moment opportun pour plonger en piquet sur le gryffondor et le lacérer à coups de provocations et de sarcasmes.

Un mot, une phrase, une attitude...Tout était bon pour écraser le cinquième année orphelin.

S'approchant du couple qu'Olivier et Jane formaient Aerys lança à l'adresse du chasseur de mangemort mal élevé.

-Ah, ce cher Olivier ! Toujours aussi brute de décoffrage à ce que je peux constater. Cela fait un petit moment que je t'observe, et crois si tu le veux ou non, j'ai eu beaucoup de mal à ne pas intervenir. J'aurai bien voulu garder un silence diplomatique, mais là je trouve que tu va trop loin. Ce sont tes parents qui t'ont appris à parler aussi sèchement à cette charmante troisième année ; de ta maison en plus ? Le bronx (il prononça cette expression moldu avec dégout), comment peux tu oser d'un terme aussi insultant et déplaisant à l'encontre d'une de tes camarades, qui n'a fait que lancer une douce et innocente plaisanterie dans les airs.

Aerys se tourna ensuite vers Jane et lui fit un sourire protecteur :

-Je suis vraiment désolé de me mêler de tes affaires ; mais je déteste l'injustice plus que tout au monde. C'est tellement ignoble, les gens qui profitent d'être en position de force – du fait de leur grand âge, ou de leur magie – pour passer leurs nerfs sur des personnes plus jeunes...N'est ce pas Olivier ?

Puis regardant de nouveau Olivier qui venait d'essuyer les lèvres de la lionne, il lança sa salve finale :

-Mais il faut excuser ce pauvre Olivier. Ces parents s'occupent très peu de lui...A croire qu'ils ont toujours quelque chose de Travers...

Musique : Ennio Morricone - For a few dollars more

Jane était en train de s'engloutir un délicieux pain au chocolat entre deux gorgées de café quand elle fut rejointe par un garçon de sa maison, qu'elle connaissait seulement vaguement, de vue et de nom, du fait qu'ils avaient quelques années d'écart : Oliver McKinnon. A partir du moment où il vint s'installer à côté d'elle, Jane devait avouer que, toute tornade qu'elle était, elle avait du mal à suivre et à comprendre ce qui se passait. Nan mais il s'arrêtait pas ne serait-ce que deux minutes, celui-là? Ok, elle aimait pas les mollassons, mais y'a un juste milieu, quand même; et surtout, surtout, le petit-déjeuner, ça se respecte, même quand c'est déjà le deuxième petit déjeuner de la journée. Il se présenta à elle, aucune surprise, elle avait retenu son nom, il s'agissait bien d'Oliver.

"Moi c'est Ja..." A l'instant où elle commença à répondre, Oliver s'était emparé de sa baguette, et s'amusait à présent à la tourner et retourner entre ses doigts avant que ne s'ajoutent deux autres baguettes, la sienne et celle d'elle-ne-savait-pas-qui (et à vrai dire elle s'en foutait royalement). Il commença à jongler avec les trois baguettes sans la moindre gêne. Non mais et puis quoi encore? De quel droit se permettait-il de lui piquer SES affaires, elle lui avait pas donné la permission! Et de toute manière, elle ne donnerait jamais à qui que ce soit la permission de lui piquer ne serait-ce qu'un stylo. Les affaires de Jane ne devaient jamais quitter Jane, Jane ne prêtait pas, et jamais elle n'accepterait que quiconque mette les pattes sur ses précieuses affaires. D'un geste agacé, et sans se soucier du fait qu'elle interrompait par cette action le numéro de cirque qu'Oliver s'était senti obligé de partager avec tous, elle récupéra sa baguette, faisant au passage tomber les deux autres baguettes qu'il se passait d'une main à l'autre. Non mais vraiment. "C'est Jane." finit-elle d'un ton soudainement plus froid.

Jusqu'ici, n'ayant jamais eu affaire au rouge et or, il s'était contenté de lui être indifférent, mais maintenant, les choses étaient différentes. Là, il avait osé toucher à ses affaires, c'était quelque chose qu'elle ne supportait pas, absolument pas!! Bon, c'était peut-être disproportionné de réagir ainsi, mais Jane n'était après tout pas connu pour avoir un tempérament posé et toujours juste. Fixant un moment la baguette qu'elle venait tout juste de récupérer, elle hésita un moment à la planter dans les côtes de son voisin, mais elle se retint, il n'était pas temps de se faire remarquer par son professeur de défense contre les forces du mal- enfin, pas pour le moment- elle voulait au moins donner une petite chance au professeur Barrie. Elle se retint donc, d'autant plus facilement qu'Oliver semblait avoir détaché son attention d'elle, puisqu'il s'adressait désormais au professeur, à qui il venait de poser une question. Question profondément barbante et inutile, au passage, allez quoi, il le verrait dans quelques minutes, à quoi ressemblerait son cours, inutile de poser une question du genre! Et puis de toute manière, le concept même de poser une question à un professeur était synonyme de perte de temps... Tout comme les cours, quoi.

Au moment où elle pensait être enfin sorti d'affaire, Oliver revint vers elle, et d'une façon plutôt agressive. Et c'était lui qui osait lui faire des remarques sur son insolence? Eh oh! C'est qui qui venait de jongler avec des baguettes sans l'autorisation des propriétaires? "mettre le bronx".. Tu parles! Si Jane voulait vraiment "mettre le bronx", comme il disait, elle aurait fait bien pire. Là, sa remarque avait été tout ce qu'il y a de plus "soft". Et d'ailleurs, elle était certaine que le professeur ne l'avait pas pris au sérieux, elle avait déjà pu constater qu'il avait au moins un peu d'humour au cours de leur rencontre dans le poudlard-express. Et s'il n'appréciait pas sa pique gentillette... eh bien tant pis, ma foi! Elle s'en foutait complètement, de faire perdre des points à sa maison. A la base, elle trouvait déjà ce système de points profondément stupide et dépassé. C'est vrai quoi, comment, d'un côté, prôner la solidarité entre les différentes maisons, et d'un autre, attiser une rivalité vieille comme le monde avec cette histoire de points. Qu'est-ce que ça apportait, après tout, de gagner la coupe des quatre maisons, si ce n'était une gloire éphémère et sans importance? Sau moins, il y avait eu une récompense matérielle à la clé... Mais non, même pas. De toute manière, Jane n'y croyait pas, à ce système de maisons. Si elle était du genre à avoir un jugement rapidement arrêté sur les personnes, jugement qu'elle ne révisait que très rarement, elle ne jugeait jamais qui que ce soit en fonction de sa maison. La maison, c'est trop réducteur après tout, ce n'est pas parce que ça englobe certains traits de caractères que ça rend forcément une personne complètement détestable ou non. Jane voulut répliquer, une nouvelle fois, mais à nouveau, Oliver passa du coq à l'âne et posa une nouvelle question sans intérêt au professeur de DCFM. Et puis quoi encore? C'était pas demain la veille qu'ils allaient tomber sur des missants détraqueurs... Il fallait un peu rester dans le domaine des réalités... (oui bon, en même temps, elle était la mieux placé pour savoir que le pire peut arriver au moment où l'on s'y attend le moins, mais bon... des détraqueurs, quoi!). Elle allait rendre les armes quand Oliver lui donna le coup de grâce.
Non mais... Est-ce qu'il venait vraiment de faire ce qu'il venait de faire? Il fallait croire que oui. Il venait de lui essuyer la bouche comme à une gamine de trois ans. Bon, là c'en était trop, pour qui il se prenait, celui-là? Pour le coup, elle était vraiment décidée à agir, mais au moment de passer à l'attaque, elle fut une nouvelle fois interrompue, pas par le gryffondor, cette fois, mais par le serpentard assis devant eux. Le serpentard s'occupait de remettre Oliver à sa place, de toute évidence, les deux se connaissaient, et ne s'appréciait pas. Et force était à Jane d'admettre que les propos qu'Aerys tenait à l'adresse d'Oliver avait un grand fond de vérité, et qu'elle y adhérait. Il s'adressa ensuite directement à elle... enfin... Jane sentait bien qu'elle ne servait que d'intermédiaire afin de soutenir un règlement de compte personnel. Peu importe, qu'Aerys ait voulu sincèrement prendre sa défense (elle avait quelques doutes) ou non, elle était bien capable de se débrouiller toute seule, en dépit de ce que ses deux camarades avaient l'air de penser. Elle détestait qu'on cherche à lui donner un coup de main, quand bien même ça partait d'une bonne intention, si elle se savait capable de se défendre toute seule.

"Merci!" fit-elle d'un ton et d'un sourire poli à l'adresse d'Aerys. "mais je pense pouvoir régler ça toute seule."

Ce qu'elle fit aussitôt après. S'emparant d'un gobelet de jus d'orange posé sur une table à côté d'elle... elle en balança le contenu au visage d'Oliver.

"La prochaine fois que tu me prend mes affaires ou que tu me manques de respect, ce sera du café bouillant, que je te balancerais, et crois-moi, je viserais pas le visage." fit-elle d'une voix douce mais menaçante.

Non mais et puis quoi encore?

James Barrie continuait à faire quelques pas dans sa salle de cours. Quelques instants après Nicolas Clark, un élève de poufsouffle se tourna vers l'enseignant et lui demanda ce qu'ils allaient étudier. Ouf monsieur Barrie arrivait à attirer l'attention, c'était déjà une bonne chose. Le jeune enseignant s'avança et s'adressa à toute la classe.

- Et bien aujourd'hui nous allons étudier les épouvantards. J'ai pensé que commencer par combattre la chose qui vous fait le plus peur au monde était un bon début. D'ailleurs pour ceux qui ont sortit leur livre, parchemins et plumes vous pouvez les ranger nous n'en aurons quasiment jamais besoin.

L'enseignant était plutôt fière que son idée de déjeuner soit appréciée. Il avait toujours été convaincu qu'un élève ne pouvait apprendre avec l'estomac vide, surtout que les cours de défense contre les forces du mal étaient connus pour être plutôt physique et demandait une grande attention quant aux explications si on ne voulait pas se retrouver à l'infirmerie.

Alors que James était toujours aux côtés de Nicolas, un élève de gryffondor lui posa une question.

"Professeur, allons nous avoir un programme conventionnelle ou sortant légèrement du circuit habituel ?"

James eut un sourire et s'approcha de l'élève.

- Et bien je dirais que nous n'allons pas suivre le programme à la lettre... Je ne pense pas que l'éducation magique soit une priorité au gouvernement de monsieur Brooks. Si c'était le cas nous aurions des programmes plus adaptés à votre niveau.

Il s'approcha de sa sacoche et en tira un parchemin d'aspect officiel qu'il tendit au gryffondor.

- Faire étudier les pitiponks à un élève de sixième année ou les détraqueurs à des élèves de deuxième année, je ne trouve pas cela très judicieux. Voilà pourquoi les grands thèmes obligatoires ont été conservés mais j'ai pris des libertés sur leurs articulations. Vous aurez donc un programme structuré qui fera de vous, à votre sortie de l'école des sorciers et sorcières capables de se défendre contre toutes les forces du mal de base.

Il laissa le parchemin officiel à Oliver. Lorsque celui-ci aurait terminé il n'aurait qu'à le poser sur le bureau de l'enseignant. Après tout James Barrie était de nature à faire confiance à ses élèves.

-Bonjour Professeur Barrie, c'est un plaisir de vous retrouver pour cette nouvelle année.

James se retourna et adressa un sourire au serpentard.

- Me retrouver ? Jeune homme sans vouloir vous vexer vous êtes sûr d'aller bien ? Si vous le souhaitez je peux vous envoyer à l'infirmerie ?

L'enseignant se mit à rire. Comment cet élève pouvait-il le retrouver alors que c'était la première année que James enseignait, et que l'année dernière il était encore au bureau des aurors.

-Excusez moi professeur, je ne vois que du café et du chocolat...Vous n'auriez pas du thé ? J'aurai apprécié pouvoir m'en charger moi même, mais le professeur Greenfiel ne nous a toujours pas appris à métamorphoser le café en thé. Apparemment c'est impossible, comme de vouloir transformer un blaireau en serpent.

James se retourna une nouvelle fois vers l'élève, et toujours sans s'énerver et avec un grand sourire lui répondit d'un ton très amical.

- Et bien les pauvres elfes de maison doivent être surpassés... Que voulez-vous ces temps-ci ils ont tellement de travail. Peut-être que vous pourriez aller leur donner un coup de main, je suis sûr qu'ils n'oublieraient plus votre thé par la suite. Surtout tenez-moi au courant, s'il vous faut un papier de retenue pour aller l'effectuer dans les cuisines je me ferais un plaisir de vous le procurer.

Il ne répondit rien à la remarque de vouloir transformer un blaireau en serpent. Depuis la chute du Seigneur des Ténèbres les status sanguins n'étaient plus mis à l'avant. Aerys devait être de la famille qui pensait toujours, à tord, que les Sang Purs valaient mieux que les autres. James se tut donc et consulta sa montre moldue, accrochée à son poignet.

- Bien nous attendons encore vos camarades pendant cinq minutes et nous commencerons la pratique.

Mais alors que l'enseignant s'apprêtait à retourner à son bureau il entendit un bruit étrange. Il se retourna et vit le visage de Oliver innondé de jus de fruit. Visiblement l'attaque avait été lancée par Jane Hardwick. James leva les yeux au plafond et s'avança vers le groupe d'élèves.

- Jane si c'est comme ça que vous traitez le jus d'orange que je vous ai soigneusement commandé ! Expliquez-vous tout de suite ou vous viendrez me donner des explications durant votre retenue !

Oliver- "Pardonnez là professeur, c’est du à mon petit problème quotidien. Je pense que le professeur Calamitous a du vous en faire part. Je m’excuse d’avoir perturbé votre cours."Il s’essuya le visage avec un fin mouchoir de soie puis fit disparaître le tâche comme le lui avait apprit sa belle mère lorsque des tâches particulières était à faire. Mais c'était surtout pour cacher sa confusion et sa honte d'être mis en lumière dans un moment si délicat
Oliver -"J’ignore si tu es un descendant Mangemort dit il à Aerys mais en tout cas tu possède la même langue de fourbe. Par contre j’ose espérer que tu ne possède pas le trait qui unissait et animait l’ensemble de ce clan maudit, j’ai nommé la couardise. Après tout, il était tous faible et a la recherche d’un pouvoir qu’il n’atteindrait jamais. "
Lisant rapidement le papier officiel il leva les yeux puis déclara.
-"Professeur, j’ai hâte de découvrir votre cours… Cependant, hum comment dire, est ce qu’un épouvantard, peut faire plutôt naître de la haine que de la peur. Ou même les deux sentiments à la fois? " Après tout, si Travers ou Lestranges apparaissait il pourrait lancer sur eux tout sa haine, toute sa violence enfuie.

Il rangea alors toutes ces affaires devant lui sauf sa baguette comme leur avait proposé Monsieur Barrie et se rappela ce qu’avait dit Ollivander lorsqu’il lui avait vendu la baguette. L’homme avait hésité à la tendre au jeune homme car la baguette paraissait presque agressive. Cependant lorsqu’elle se trouva dans les mains de l’adolescent, elle avait répandu une douce chaleur sur sa peau, et une sorte de flamme de couleur lave avait jaillit de la baguette. 25, 7 centimètres, bois d’ébène, dard de manticore, et crin de licorne.
Tout comme lui, la baguette respirait la vengeance. Sa vengeance. Le pommeau de la baguette représentait la balance de la justice et ce terminé en un diamètre moitié moins gros que l’autre extrémité.

Il prit délicatement le papier et le posa sur le bureau du Professeur.

Il revint finalement à sa place et commença à enlever les mini poussières de sa robe de sorcier un peu comme un grand père lissant le devant ces tenues. Toucher le textile de sa robe lui permettait de savoir exactement quand elle irait voler tel ou tel objet. Quelques minutes plus tard il ne senti plus sa main sur le textile il regardait ou elles allaient et les trouva jute au dessus du sac de la Jane. Il l’a regarda d’un air désespéré à mi chemin entre le vache apeuré et le chat agacés de ne pas réussir ce qu’il voulait.
Mission accompli, il n’avait pas touché aux affaires de sa voisine ce coup ci. Il ne fallait pas relâcher son attention. Il remit le processus en place et continua à enlever les petites pelures de sa robe.

Il griffonna rapidement sur un bout de chiffon un air de mélodie, qu’il se rappela une reprise de musique d’un jeu moldu. Il essaierait de la jouer à son retour au dortoir quand il aurait du temps libre. Finalement il voulu ranger tout ça, mais sa feuille tomba juste sur les pieds du professeur, il espérait qu’il ne s’offusquerait pas de ceci et qu’il ne lise pas la partition. Souvent les gens qui ne connaissaient pas ce langage riaient ou se moquait les autres non.

Comment pouvait-elle être un un ? Là, était toute la question pour Tenessy. Les un sont des êtres indépendants, concentrés, déterminés, qui ont de la suite dans les idées. Ils se fixent un objectif et s'y tiennent. C'est le tempérament des chefs et des inventeurs. Les un ont du mal à travailler en équipe et n'aiment pas recevoir d'ordres. Ils leur arrivent d'être égocentriques et autoritaires. Souvent, ce sont des solitaires. Et hormis ce dernier point, le portrait d’un un ne caractérisait que peu la jeune fille qui aurait préféré voir son nom associé à un huit, autrement dit à un être prévisible, pragmatique, pouvant aussi bien incarner le sommet de la réussite que le fond de l’échec. Pourtant, la Serdaigle aurait plutôt dû s’interroger sur la réelle nécessité de ce cours d’arithmancie qui après des premières années si prometteuses et pleine de découvertes était devenu l’ombre de lui-même, égalant par la même le cours de divination. En effet, l’étude de la personnalité de chacun selon le chiffre attaché à son nom relève plus de la presse moldue - dépravée - que d’un cours d’arithmancie pour jeunes sorciers préparant des examens. De toute manière, cela n’avait que peu d’importance. Après tout, l’idée que le choix de son nom eut été effectué d’après un équilibrage entre la valeur des consonnes et des voyelles qui le composait, lui semblait inappropriée.

Elle secoua la tête pour sortir de ses pensées et s’assura qu’elle n’était pas en retard à son premier cours de Défense contre les forces du mal de l’année avant d’entrée dans la salle de classe où des élèves de toutes maisons et de tous âges étaient déjà installés. Elle se faufila entre les rangs et s’installa au deuxième rang comme elle l’avait toujours fait avec les professeurs précédents.

- Bien nous attendons encore vos camarades pendant cinq minutes et nous commencerons la pratique.

Elle s’assurait toujours d’arriver un peu en avance pour trouver une « bonne » place, disons plutôt que la ponctualité étant la première de ses qualités elle avait toujours le choix. Exceptée lorsqu’elle sortait d’un cours que d’autres n’avaient pas.

Elle adressa un « Bonjour, professeur. » respectueux à l’homme qu’elle avait aperçu au banquet de début d’année et prépara ses affaires tranquillement. Constatant qu’aucun élève présent n’avait plus, où était en train de ranger, manuels et parchemins, elle se contenta de poser sa baguette sur le vieux bois de la table. Elle frotta un peu le bois précieux contre sa cape pour lui redonner un peu d’éclat. Bois de santal, une unique plume d’Hippogriffe, 30.6 cm, très souple. Quelques étincelles discrètes jaillirent de l’extrémité de sa baguette avant de disparaître dans l’air ambiant. Elle n’avait jamais particulièrement apprécié les cours de Défense contre les forces du mal et doutait fortement que ce nouveau professeur change son rapport à la matière. Elle avait toujours eu des aprioris sur les nouveaux professeurs, sur les jeunes professeurs et encore plus sur les professeurs de cette matière qui avaient tous une forte tendance à disparaître. Mais ce qui l’étonnait peut-être le plus était le jeune âge de l’ensemble du corps enseignant, qui avait été des camarades - inconnus - pour les plus jeunes.

Elle observa ses camarades un instant reconnaissant des têtes ici et là, certaines trop familières d’autres pas assez. Elle tourna la tête au son d’un bruit suspect et constata qu’un jeune Gryffondor avait été attaqué par un verre de jus d’orange. Elle reposa son attention sur le professeur à la recherche d’un quelconque indice pour savoir s’il serait de ces professeurs qui aiment faire ami-ami avec leurs élèves ou au contraire l’un de ceux qui instaurent et inspirent la discipline et le respect. Leur petite querelle de palier ne l’intéressait guère, pourtant elle ne pu s’empêcher de tourner la tête en entendant la « victime » de l’attaque interroger le professeur sur le cours et les épouvantards. N’avaient-ils pas déjà étudié ce sujet ? Etudié sûrement, pratiqué peut-être pas. Une créature qui prend la forme la plus terrifiante possible, quelle forme pourrait-elle prendre avec elle ? Elle qui avait peur de tout et de rien. Sa vie n’avait pas été particulièrement rose mais aucunement traumatisante, elle ne souffrait d’aucune déformation magique qui lui faisait craindre quelque chose de particulier et aucun cauchemar d’enfance ne sommeillait en elle. Elle avait juste une vague idée de ce qui pourrait apparaître face à elle.

Nicolas Clark regarda les diverse personnes maintenant présente. Il y avait Aerys le jeune Serpentard qui lui avait sauvé la vie, il c'était mis d'accord pour que personne ne sache qu'ils se connaissaient. Il vint ensuite Jane Hardwick, la jeune fille était une amis de Nico depuis peu, elle était drôle et aimait s'amuser. Enfin quelqu'un qui comprenait l'ennuie de Nico pour les cours trop calme. Un jeune Griffondor s'assit devant elle et essaya de lui voler ses affaires. Le jeune Poufsouffle sourit, il savait intérieurement que Jane était la fille qui ne fallait pas chercher et d'ailleurs le jeune homme s'en aperçut tout de suite après puisqu'il reçu un verre de jus d'orange en pleine figure. Nicolas ria à plein poumon, Jane était vraiment une fille exceptionnel pour ce qui était de la surprise et de la créativité. Ce n'était cependant pas du gout de james Barrie qui voulu des explications. Et oui le professeur était gentil mais il restait un prof, c'était un des plus gros problèmes selon Clark.

Il se sentait très bien dans cette classe, il allait avoir un cours passionnant, il le savait. Ce cours porterait sur les épouvantard, Nico avait lu pas mal de livre de magie durant les dernières semaines de vacances pour se mettre à la page, il savait donc exactement ce qu'était un épouvantard. C'était une créature très vicieuse au gout du jeune Poufsouffle, prendre la forme de la plus terrible peur d'un sorcier était horrible. Nicolas se demandait bien comment serait l'épouvantard en le voyant, il avait bien sur de nombreuses peur mais certaines n'avaient pas de formes précises et d'autres étaient trop futiles. Au fond de lui il sentait que finalement il n'allait pas aimer ce cours. Voir en face sa peur n'était pas très agréable en soit et puis il savait maintenant quelle forme allait prendre l'épouvantard. Il voyait déjà le surveillant de l'orphelinat apparaitre et défaire sa ceinture, comment croyez vous que Nico avait appris à courir aussi vite.

Nicolas réfléchit quelques instant, peut être valait il mieux qu'il se fasse renvoyer du cours pour une broutille plutôt que de montrer s peur caché. Le professeur Barrie était très gentil et il espérait qu'il n lui en voudrait pas. Nicolas devait donc élaborer un plan pour se faire virer au plus vite sans trop attirer l'attention sur sa vrai motivation. Lorsque James annonça que le cours allait bientôt débuté, Nico n'eut plus de temps pour échafauder le moindre plan il dut improviser.

Nicolas Clark se leva, le cours allait pourtant commencer dans quelques instants les derniers élèves étant arrivée, il prit son gros livre de défense contre les forces du mal puis se dirigea vers Jane et le voleur d'affaire. Improvisé n'avait jamais été le fort de Nico, il laissait ça à Jane. Arrivé devant le jeune Gryffondor il lui donna un coup de livre sur la tête puis s'écria :

- Tu n'as pas honte de voler mon ami et même lorsqu'elle te donne un avertissement tu essaye de recommencer. Tu vas voir de quel bois je me chauffe.

Nico lui redonna un coup de livre, il ne tappait bien sur pas fort il voulait juste que ça paraisse vrai. Le seul à part lui qui serait au courant était bien sur le jeune Gryffondor qui voyait bien que Nico retenait ses coups. Pour le reste de la classe y compris le professeur Barrie Nico avait pété les plombs. Le Poufsouffle attendait donc d'être renvoyé tout en donnant des coups à son camarades, ce qu'il faisait le dégoutait un peu car il savait que Jane aurait très bien pu s'en sortir toute seule mais il était obligé d'agir comme ça. Il s'expliquerait avec la jeune fille plus tard.

[599 mots]

"Pardonnez là professeur, c’est du à mon petit problème quotidien. Je pense que le professeur Calamitous a du vous en faire part. Je m’excuse d’avoir perturbé votre cours."

James fronça les sourcils. Il essayait de se rappeler à quel moment le professeur Calamitous lui avait parlé d'un quelconque problème de la part du garçon, mais il ne s'en rappelait pas. Pourtant Oliver était un élève de sa maison.

- Vous viendrez me voir après la classe Oliver nous en discuterons.

Oliver ne répliqua rien et posa même une question à l'enseignant qui se fit un plaisir d'y répondre.

- Et bien je pense qu'il ne s'agit que de peur... La haine peut intervenir mais elle est déclenchée par la peur elle-même. Enfin nous développerons tout cela dans quelques minutes.

Il posa sa main sur l'épaule du jeune gryffondor et continua à saluer les jeunes gens qui entraient et qui prenaient place dans la salle de classe, jetant des coups d'oeil stupéfaits au déjeuner, pendant que James Barrie les invitait à se servir copieusement.

- Tu n'as pas honte de voler mon ami et même lorsqu'elle te donne un avertissement tu essaye de recommencer. Tu vas voir de quel bois je me chauffe.

James Barrie se tourna vers Nicolas Clark qui assommait son camarade à grands coups de livres. Mais par Merlin il était devenu fou ?! Pourquoi est-ce-que cet élève agissait ainsi ? James n'avait rien lu dans son dossier scolaire qui pouvait être de la violence. C'était un élève plutôt calme, et malgré ce que Anthony Greenfield en disait James appréciait le jeune poufsouffle. L'enseignant, avant que cela ne devienne trop grave se dirigea vers le poufsouffle et lui arracha le livre des mains. Il posa le livre sur la table et prit Nicolas par les épaules.

- Gardez moi ce livre Oliver... Vous Nicolas suivez-moi !

Il tira l'élève en avant. Il se dirigea vers la petite porte à droite de son bureau, l'ouvrit et entra en compagnie de Nicolas qu'il traina jusqu'à l'intérieur. La pièce était remplie d'objets inutiles qui avaient apparemment étaient entassés là car l'enseignant n'avait pas d'autre endroit où les mettre. James ferma la porte derrière eux, espérant que les élèves n'en profiterait pas pour faire du chahut et se tourna vers Nicolas qu'il dévisagea.

- Qu'est ce qui te prends ? Ça va pas de lui administrer de tels coups de livres, tu veux nous faire perdre la coupe ? Tu as eu de la chance de ne pas avoir le professeur Greenfield en face de toi, je crois savoir qu'il ne t'apprécie guère...

L'enseignant patienta quelques secondes. Bon Nicolas n'était ni fou, ni violent, ça James en était convaincu. Oliver ne l'avait pas provoqué visiblement et il savait que Jane était capable de régler ses histoires. C'était comme si le jeune poufsouffle ne voulait pas assister au cours de défense contre les forces du mal. Soudain une idée vint à l'enseignant.

- Tu as peur c'est ça ? Tu as peur de l'épouvantard que je vais te demander d'affronter tout à l'heure, alors tu as fais semblant de disjoncter pour que je te renvois de cours ? Tu sais je peux tout entendre, mais moi je ne pourrais pas t'aider tant que tu ne seras pas franc avec moi.

[542 mots]

Nicolas ne s'attendait pas à cette réaction lorsque le professeur Barrie lui prit le livre de défense contre les forces du mal des mains. Il croyait que c'était bon, qu'il allait pouvoir sortir de ce cours et ne plus avoir peur de voir cet homme prendre forme devant lui mais James était loin d'être un professeur habituel. Le prof prit Nico par les épaules et avant qu'il n'est pu dire quoi que ce soit il se retrouva dans une pièce juste derrière le bureau de James. Cela ne se présentait pas comme Nico l'aurait voulu, il voulait juste se faire renvoyer de cours, il ne voulait pas se faire passer un savon maintenant. Enfin vu ce qu'il avait fait James Barrie devait le prendre pour un fou et d'ailleurs la plupart des autres élèves de la classe. S'il voulait se faire des amis c'était raté, mais pour l'instant il y avait plus urgent. Il reporta son attention sur James, le professeur n'était bien sur pas très content du jeune Poufsouffle. Puis il commença à parler de cet imbécile de Grennfield, les prof parlaient entre eux Nico le savait et cet vieil peau avait du l'enfoncer. Enfin pour l'instant cela jouait en sa faveur, la seule chose qu'il désirait c'était partir de ce cours. Mais James ne voulait apparemment pas le laisser partir avant de l'avoir entendu. Nico réfléchit, s'il s'excusait maintenant il y avait toujours le risque que James le ramène en cours et ça ce n'était pas envisageable. Il devait donc continuer à jouer son rôle jusqu'au bout.

- Je lui donne des coups de livres si je veux et de toute façon il l'avait mérité.

Il reprit son souffle, il n'aimait pas parler d'un élève comme cela tout en sachant qu'il avait tout à fait tord, de plus il aimait bien le professeur Barrie et il aurait souhaiter ne pas se le mettre à dos lui aussi. Mais il n'avait pas le choix, il reprit donc.

- Oh vous avez entendu Greenfield parler de moi, vous devez donc me connaitre mieux maintenant et ne pas être surpris, vous n'avez qu'à me virer je suis sûr que votre cher ami Greenfield serait très content.

Nicolas avait été direct cette fois, il espérait que ce n'était pas trop gros et que le professeur n'allait rien remarquer. Cependant Barrie n'était pas idiot. C'était même une des personnes qui apprenait le mieux à connaitre ses élèves et il avait bien vu que Nico n'était plus lui même. Mais comment l'avait il su, le jeune Poufsouffle avait du en faire trop. Il était vraiment perspicace ce prof, il avait tout deviné d'un coup. Nicolas ne put s'empêcher d'être admiratif, ça c'était un vrai professeur digne de ce nom. Il reprit cependant ses esprits, il ne pouvait pas se permettre de flancher maintenant sinon tout le monde le traiterait de peureux. En vérité il avait plus peur du regard des autres en sachant son secret que de revoir son bourreau une nouvelle fois. De tout les manières il le reverrait bien pendant les vacances d'été alors une fous de plus une fois de moins ça n'avait pas d'importance. Le secret devait cependant demeurer et son bourreau ne pouvait pas apparaitre comme ça devant toute une classe et un professeur.

- Mais non je n'ai pas peur qu'est ce que vous raconté.

Nico bredouilla faiblement ces quelques mots, il n'était pas crédible le moins du monde mais il avait essayé au moins. Il ne pouvait rien dire au professeur, il ne le voulait pas. Tout le monde saurait son secret et surtout cet incapable de Greenfield lui en ferais bien baver. Il n'en était donc pas question, il devait continuer de nier même s'il n'était pas du tout crédible.

- Pour être franc votre cours m'ennuie et j'aimerais partir.

Nicolas avait envie de vomir, c'était la dernière chose qu'il avait envie de dire à cet exceptionnel professeur, ils auraient pu bien s'entendre si seulement James n'avait pas commencé l'année sur les épouventard. Le jeune Poufsouffle aurait voulu mieux connaitre james car il avait l'air gentil et à l'écoute malheureusement la vie en avait décidé autrement. Le professeur Barrie allait s'en doute le haire comme Greenfield le faisait si bien. Enfin les dès était jeté, advienne qui pourra !

[696 mots]

James observait Nicolas d'un regard paisible. Il savait que quelque chose n'allait pas chez l'adolescent, l'enseignant était doué pour ressentir ces choses là. Il écouta le jeune garçon bredouiller qu'il n'avait pas peur. Le professeur secoua la tête.

- Tu sais Nicolas la peur nous pousse tout le temps au bord du gouffre. Avoir peur d'affronter un épouvantard c'est craindre de se retrouver en face de la peur elle-même, une grande preuve de sagesse. Mais saches que quoi qu'il arrive je suis un professeur, je fais ce métier par passion. Depuis que j'ai tout âge j'ai toujours eut comme passion de combattre les forces du mal, c'est pour cela que je me suis lancé dans la carrière d'auror. Mais quoi qu'il en soit je ne laisserais jamais tomber personne dans ma classe, nous sommes là ensemble pour apprendre à combattre toutes les forces obscures qui peuplent notre planète, et Merlin sait qu'elles sont nombreuses.

James Barrie avait vraiment envie d'aider Nicolas. Il ne voulait pas que celui-ci se braque dès son premier cours. Apprendre à affronter sa propre peur pouvait être terrifiant pour un première année, novice en la matière, mais le monde actuel était encore plongé dans les forces du mal, et même si aucun grand mage noir n'avait encore tenté de prendre le pouvoir, l'incompétence soulignée de Ronald Brooks n'était qu'une invitation aux mages noirs à s'emparer du ministère. Si les jeunes élèves n'étaient pas formés dès le début de leur scolarité ils risqueraient d'accumuler un retard considérable et leur apprentissage de la magie s'en verrait considérablement affaiblit.

- Pour être franc votre cours m'ennuie et j'aimerais partir.

L'enseignant resta sans voix pendant quelques instants. Il ne comprenait pas comment son cours pouvait déjà l'ennuyer alors qu'il ne l'avait pas encore commencé. James se contenta de secouer la tête et posa sa main sur l'épaule du garçon.

- Je comprends... si mon cours t'ennuie il est bien évident que je t'en dispenserais pour tout le reste de l'année. Mais comprends bien une chose Nicolas; un homme est jugé sur ses actes et non sur ses paroles. Ce cours est un des plus important de votre scolarité – et reculer face à ses propres peurs ne font que leur donner encore plus d'importance. Crois-tu que tous tes camarades ne sont pas aussi traumatisés que toi ? Crois-tu qu'ils n'ont pas envie de pisser dans leur caleçon ? Crois-tu que lorsque j'étais auror, j'ai encaissé toutes les tortures et cicatrices causées par les mages noirs sans craindre la mort ? Crois-tu que j'ai affronté toutes ces créatures sans avoir peur une seule fois ?... Malheureusement la peur fait partie de la vie, et si tu t'en vas maintenant tu regretteras toute ta vie de t'être défilé.

Il enleva sa main et resta encore quelques secondes en silence, pour bien montrer à Nicolas qu'il voulait faire une erreur. Finalement le professeur se leva et ouvrit la porte qui donnait sur la salle de cours.

- Si malgré tout tu as envie de partir tu peux prendre ton sac et t'en aller. Je te ferais un papier pour ton directeur de maison, qu'il te trouve quelque chose à faire tout le reste de l'année durant mes heures de cours... Sans rancune ?

Il adressa un clin d'œil à l'élève, attendant une dernière réaction avant de se replonger dans l'atmosphère mystérieuse de la salle de cours.

[560 mots]

Le professeur pouvait il comprendre réellement ce que ressentait Nicolas. La honte qui allait avoir si l'épouvantard prenait la forme de cet homme et la peur de Nico devant cet homme. Nico en doutait cependant qui mieux que le professeur Barrie pouvait comprendre, c'était le seul qui s'intéressait un petit peu à sa personne sauf bien sur Bill Sandwish. Malheureusement il était mort avant d'avoir pu parlé avec son élève préféré. Nicolas était déboussolé, perdu entre l'envie de surmonter sa peur et la honte du regard des autres. Certes il n'était pas le seul à avoir peur de son épouvantard, c'était bien le but de la manœuvre d'ailleurs mais il avait espéré qu'en allant à Poudlard il quitterait sa vie d'avant qu'il avait toujours détesté. Ses nombreuses années à l'orphelinat l'avait endurci et lui avait appris à se débrouiller tout seul mais elle lui avait aussi laissé de grosse séquelles émotionnel. Arrivée à Poudlard il devait faire face à son passé une nouvelle fois. Il ne voulait pas que ce passé change l'attitude des autres sorciers vis à vis de lui, il ne voulait pas qu'il sache. James pouvait il vraiment comprendre ce que Nico ressentait ?

Le jeune Poufsouffle savait qu'il était allé trop loin, dire à un professeur que son cours était ennuyeux était le pire des sacrilèges et il le savait. Ça aurait été Greenfield il aurait souris mais devant le professeur Barrie il avait surtout envie de pleurer. il s'en voulait car il sentait qu'il avait blessé le jeune professeur. Nico était il prêt a raté une année de cours de défense contre les forces du mal. Autant qu'il rentre tout de suite à l'orphelinat c'était ce qu'il avait de mieux à faire s'il faisait ça. Il y a peu de temps il ne savait même pas qu'il était sorcier et maintenant qu'il le savait il allait tout fiche en l'air. Non il ne pouvait pas simplement à cause d'une peur, il devait aller de l'avant et risquer le tout pour le tout. Si après ce cours tout le monde avait changé à son égard il partirait pour de bon.

Il regarda James Barrie, c'était une des seules grandes personnes qui lui inspirait de la confiance, une confiance aveugle même. Un ancien Auror devenu professeur à Poudlard. Drôle de parcourt, Nico sentit que ce n'tait pas forcément voulu, comment quitté un poste d'Auror alors que c'était un métier extrêmement prestigieux. James avait beaucoup plus vécu que Nico et il avait du souffrir beaucoup plus aussi alors Nico ne devait pas penser qu'il ne comprendrait rien. De toute façon s'il voulait resté dans sa classe il devait rattraper le coup. Se sentait obligé de dire quelque chose avant que James ouvre la porte il s'écria :

- Je suis vraiment désolé professeur Barrie je n'aurais jamais du dire que votre cours était ennuyeux. je ne le pense pas du tout, je vous assure mais je ne peux pas affronter l'épouvantard, ou plutôt je ne veux pas que tout le monde le voit.

James Barrie était en train d'ouvrir la porte et il allait rejoindre la salle de cours. Nico n'aurait pas de seconde chance, il devait prendre sur lui pour expliquer les chose au professeur de défense contres les forces du mal.

- Je me doute que vous trouvez cela banal qu'un élève vous dise tout ça mais je vous assure que mon épouvantard n'est pas comme les autres et que je ne pourrais plus vivre normalement à Poudlard si les autres élèves le voient. Maintenant que je vous ai dit cela j'aimerais retourner dans votre cours mais je ne sais pas si vous serez d'accord vu ce que je vous ai dit ?

Nicolas Clark regarda le jeune professeur, son regard était un mélange de honte, de peur et d'espoir. Les yeux de Nico avait toujours été lumineux pour exprimer ses sentiments alors qu'il voulait les cacher. C'était comme ça, on ne pouvait pas resté fermé au monde de toute façon.

[639 mots]

Alors que l'enseignant était sur le point de rejoindre les autres le garçon expliqua qu'il était désolé. Il confirma alors les soupçons de James, il ne voulait pas affronter l'épouvantard, ou du moins il n'avait pas envie que tout le monde le voit. En cet instant James le comprenait parfaitement. Lui chaque fois que l'épouvantard le voyait il prenait la forme de la pleine-lune, bien que la dernière fois qu'il en avait croisé un, à savoir celui qu'il devait capturer pour les travaux pratiques il avait prit l'apparence du cadavre de Harry Potter, à croire que son amour pour le survivant était encore plus fort que son aversion pour la lycanthropie et tout ce que cette maladie l'avait forcé à quitter. Toutes ses ambitions effondrées du jour au lendemain, sans travail, après avoir été gracieusement remercié par le ministre qui ne pouvait pas garder un auror, même très bon, qui n'était pas disponible sept jours sur sept et vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

- C'est bien ce que j'avais deviné Nicolas.

- Je me doute que vous trouvez cela banal qu'un élève vous dise tout ça mais je vous assure que mon épouvantard n'est pas comme les autres et que je ne pourrais plus vivre normalement à Poudlard si les autres élèves le voient. Maintenant que je vous ai dit cela j'aimerais retourner dans votre cours mais je ne sais pas si vous serez d'accord vu ce que je vous ai dit ?

James Barrie eut un sourire. Il s'approcha vers Nicolas et lui posa une main paternelle sur l'épaule pour lui montrer qu'il pouvait avoir confiance en lui. En cet instant James ne put s'empêcher d'imaginer la réaction de l'élève s'il savait qu'il avait en face de lui un loup-garou. Peut-être serait-il dégouté et qu'il s'enfuirait ? James ferma les yeux et avala sa salive.

- Ne t'en fais, tu n'auras pas à affronter l'épouvantard devant les autres, je t'en fais la promesse. Néanmoins si tu veux je peux te donner un cours particulier la semaine prochaine, il n'y aura que moi dans la pièce et tu pourras t'entrainer à ta guise. Je ne te jugerais pas, on a tous nos peurs profondes et honteuses... moi-même j'ai des secrets qui ne doivent jamais être découvert...

Il baissa le regard et fit un signe de tête en direction de la salle de cours.

- Allez va reprendre ta place.

Il poussa Nicolas en avant et sortit de la minuscule pièce à son tour. Les autres élèves ne semblaient pas avoir bougé. James s'éclaircit alors la gorge et s'adressa à l'ensemble des élèves.

- Mesdemoiselles et messieurs, bonjour. Pour ceux qui ne me connaissent pas je suis James Barrie et je vous enseignerais la défense contre les forces du mal cette année. Pour commencer le cours je vais vous demander de bien vouloir vous lever et vous aligner juste derrière moi, merci.

Il sortit sa baguette magique. Quelques instants après les bancs et tables s'envolaient pour aller s'entasser parfaitement dans le coin de la pièce, rejoints bientôt par les cartables et sacs à dos des élèves.

- Pour ce premier cours vous n'avez besoin de garder que votre baguette magique. Et maintenant...

Il se tourna et après un tour de baguette fit apparaître une vieille horloge de grand-mère qui s'agitait furieusement. James lança un regard apaisant aux élèves qui commençaient déjà à paniquer.

- Qui peut me dire ce qu'il y a l'intérieur et à quoi ça ressemble ?

[571 mots]

Nicolas Clark fut soulagé que James Barrie est si bien compris son problème. C'était peut être courant, le jeune Poufsouffle n'était surement pas le seul qui ne voulait pas montrer son épouvantard. Il sentait que James aussi devait avoir un épouvantard qu'il voulait caché, après tout chacun a des secrets plus ou moins important qu'il doit cacher aux autres. Nico éprouvait à la fois de l'admiration et de la reconnaissance à l'égard de James, c'était un homme très gentil et Nico n'avait jamais connu d'adulte si attentionné à son égard. Il faut dire qu'entre les surveillants de l'orphelinat et le professeur Greenfield il n'était pas gâté.

James lui assura donc que personne dans la classe ne verrait son épouvantard, Nico lui en était très reconnaissant. Ce professeur était vraiment quelqu'un d'exceptionnel. Il le remercia silencieusement d'un simple regard puis il réfléchit à la proposition du professeur de défense contre les forces du mal. Prendre des cours particulier de DCFM avec le meilleur professeur de Poudlard, comment Nico aurait pu refusé. De plus il avait confiance en James, il sentait que l'enseignant le comprenait d'une certaine manière et il savait qu'il n'oserait montrer son épouvantard qu'à lui seul. De plus il ne pouvait pas se permettre d'avoir des lacune dans une matière si cruciale, il deviendrait un jour un sorcier fort il en était persuadé.

- Merci Monsieur, je vous en suis très reconnaissant. Si donner un cours particulier avec un première année ne vous dérange pas je serais ravis de venir la semaine prochaine, enfin s'il n'y a que vous.

Nico voulait que les choses soit bien clair, il était toujours méfiant même si James lui inspirait de la confiance, il était cependant sûr que le professeur Barrie tiendrait parole. James invita ensuite le jeune premier année à reprendre sa place puis le cours commença. Le professeur fit volé les tables pour qu'il ne reste que les élèves au milieu de la classe, il leur demanda ensuite de se mettre debout face à lui avec seulement leur baguette magique. Nico sourit, un cours où il n commençait pas par écrire et par un discours ennuyeux ça c'était la classe. Il posa ensuite une question très simple, Nico savait bien entendu la réponse mais il trouvait qu'il avait déjà assez fait parlé de lui dans ce cours. Il se contenterait maintenant de se fondre dans la masse et de se faire oublié. Il resta donc immobile tout en regardant le professeur, il c'était un peu mis en arrière pour le cas où l'épouvantard sortirait.

Oliver se sentait de plus en plus mal. Maudit handicap. A mesure que son handicap grandissait, de plus en plus de choses s’amassaient, il perdait pied, et à chaque chose volé, ces mains retombait inerte, laissant une petite montagne devant lui.
Le sac de Jane, le livre que lui avait laissé Monsieur Barry, diverses plumes, sacs, baguettes trousses allant même jusqu'à des animaux tels que des grenouilles et des rat se retrouvait là, sublime royaume de quelques instants.
Ce garçon était trop loin pour avoir pu lui voler quelque chose, et sa copine, il ne lui avait rien fait. Pourquoi l’humiliait-il ainsi ? Ce n’était pas de vrais coups, mais la classe entière le voyait ainsi. Il poussa un cri étranglé et se réfugia prêt d’une armoire. Ces mains devenaient moites, une sueur perlait sur son visage. Ces yeux ne voyaient plus autour de lui que des potentiels cibles, et des visages mauvais.
Était ce la bonne décision que de revenir en cet endroit ? Il se demanda s’il ne devait pas partir mais déjà le Professeur et le Poufsouffle revenait dans la classe. Il prit le livre et le rendit à James, prit un mouchoir s’essuya le front puis le cou avant de retrouver des idées clairs.

Oliver garda sa baguette magique et se mit dans le rang. Ces mains lissant méthodiquement sa tenue, il regarda James Barrie et écouta poser sa question.
Il connaissait la réponse bien sur, mais se refusait de la dire ; Il s’était suffisamment fait remarqué.
C’était un épouvantard, monstre changeant de forme suivant les victimes auprès des quel il était. Il était dangereux d’y aller lorsque l’on était psychologiquement faible, et l’on affrontait sa plus grande peur. Et la sienne quelle était elle ?
Le jaune et or garda le silence, et renforça sa volonté. Ce qui était étonnant, c’était les déformations physiques qui s’exerçaient sur lui-même. Un pli de concentration naquis sur son front, sa bouche se contracta, ces lèvres devinrent si fine qu’elle semblait inexistante, et ces yeux s’emplirent d’une lueur inquiétante, froide et assassine.
L’horloge qui était apparut donnait de grand coups tentant de sortir sans succès. Pourquoi le monstre avait il prit logement dans cette horloge ? Décidément les épouvantards logeaient vraiment dans des endroits étonnant.
Sa tension comme beaucoup d’autre était devenu palpable, savoir vaincre sa peur, c’était un combat qu’il voulait réussir, non mieux qu’il devait réussir.
Au dehors, il se trouvait la forêt, lieux si attirant et qui l’avait protégé autrefois. Pourquoi était elle considéré comme interdite ? Par ce qu’elle était dangereuse ? Foi de McKinnon, ces ennemis, héritier des Travers et Lestranges seront plus en sécurité avec la pire des créatures de la forêt que entre ces mains. Un jour, il faudrait qu’il fasse des recherches là bas. Mais ce n’était pas le moment de penser à cela.
Cette fois ci il fallait qu’il leur montre à tous qu’un McKinnon, affrontait sans coup férir sa propre peur et s’en retrouvait grandit. La véritable épreuve allait bientôt commencer et il était prêt.

Musique : Joan Jett - Bad reputation

Bien évidemment, tout ce boucan n’avait pas manqué d’attirer l’attention du professeur de défense contre les forces du mal, il faut dire que Jane n’avait pas le moins du monde cherché à être discrète, impulsive, elle laissait souvent son instinct agir à sa place, et son instinct ne se souciait pas de faire preuve de discrétion... Le professeur Barrie demanda donc des explications à Jane, en bon professeur consciencieux qu’il était, et Jane s’apprêtait à lui répondre de la façon la moins polie du monde, parce que la politesse, c’était pas son truc... mais elle n’en eut pas le temps, Oliver se chargea de répondre à sa place. Pour le coup, elle ne savait pas si elle devait lui être reconnaissante ou non, certes il l’avait empêché de sortir une nouvelle ânerie, et il excusait même son attitude, mais une fois de plus, l’attitude du gryffondor ne plaisait qu’à moitié à la jeune fille... parce qu’elle ne supportait pas qu’on prenne sa défense, même dans ce genre de situations, ça lui donnait la sensation d’être faible... Ne voulant pas en rajouter, cependant, et par sympathie envers le professeur Barrie, elle se contenta de soutenir le propos de son voisin de table.

« Exact, c’était de la légitime défense! » affirma-t-elle de son ton le plus angélique.

Elle disait cela, mais en vérité, Jane n’avait pas tout compris. Quel était donc ce « problème quotidien » dont parlait Oliver? Quel « problème quotidien » pouvait bien justifier une attitude aussi pitoyable? Bien sûr, il aurait pu s’inventer un problème pour justifier ses pitreries, mais de toute évidence, ce n’était pas le cas, sinon, le directeur et Mr Barrie ne seraient certainement pas au courant. Peut-être qu’avoir la réponse à cette question rendrait Jane plus indulgente à l’égard de son voisin, mais tant qu’elle ne l’avait pas, cette réponse, elle continuerait de se montrer semi-agressive envers le gryffondor. C’était de bonne guerre, après tout! Et puis, Jane aimait bien se mettre les gens à dos, en fait, c’était comme une deuxième nature, chez elle. Une deuxième nature qu’elle ferait sans doute mieux d’apprendre à contrôler... mais faut pas trop lui en demander, hein!
Apparemment, sa remarque était passée inaperçue, et celle d’Oliver avait quelque peu radouci la situation, à en juger, du moins, par l’attitude du professeur de DCFM, et après quelques paroles désagréables adressées à Aerys, Oliver avait posé un certain nombre de questions à Mr Barrie que Jane n’avait aucune envie d’écouter, et elle perdit le fil de la conversation.

....Jusqu’à ce que.... jusqu’à ce qu’il se passe quelque chose d’inattendu et d’assez incroyable. Nicolas, le jeune poufsouffle avec lequel la gryffondor s’était liée d’amitié s’était impulsivement levé de sa table pour balancer son bouquin à la tête d’Oliver. La situation était... plus drôle qu’alarmante, aux yeux de Jane. Elle ne comprenait pas exactement ce qui pouvait bien motiver Nicolas dans son acte. OK, ils s’entendaient très bien, mais tout de même, même si elle espérait avoir de l’influence sur lui, elle savait qu’elle n’en avait pas à ce point. Non, ce geste devait signifier autre chose, mais Jane ne cherchait pas à le décrypter. Nicolas était bien le seul que Jane autorisait à la défendre. Sans doute parce qu’il était plus jeune qu’elle, et qu’elle admirait vraiment son culot. Et puis un bon coup de livre sur la tête, c’était bien ce qu’il fallait à Oliver pour que Jane les considère comme quittes... Cet instant de grâce fut rapidement interrompu par le professeur de DCFM, qui bien évidemment, se devait de remettre un peu d’ordre dans tout cela. Il invita le poufsouffle à le rejoindre dans une petite salle annexe pour qu’ils puissent discuter. Une fois qu’ils furent hors de vue, Jane ne put empêcher un large sourire de s’afficher sur son visage.

« Décidément... Je sens que je vais adorer ce cours! » Ces mots prononcées, son regard se tourna vers Oliver. Puisqu’ils étaient quittes, elle pouvait se montrer un peu moins... hostile envers le jeune homme... Mais elle le resterait toujours un peu tout de même du moment qu’il ne lui expliquerait pas quel était son fameux « problème ». « ça va, ta tête? »

Est-ce qu’elle s’en souciait vraiment, elle ne savait pas trop, elle ne pensait pas que Nicolas lui ait vraiment fait mal, ce n’était pas le genre du poufsouffle (tout comme ce n’était absolument pas son genre d’aller tout à coup balancer un livre à la figure de quelqu’un sous un prétexte assez contestable... Enfin quoi, Nicolas la connaissait assez bien pour savoir qu’elle était tout à fait capable de se débrouiller toute seule!), et puis s’il avait eu mal, il l’aurait mérité, non? Oui... enfin, selon ses critères à elle. Mais bon, elle pouvait toujours demander. A chacun sa manière d’enterrer la hache de guerre. Jane, elle, se sentait toujours obligée de le faire de façon détournée. Sans doute parce qu’elle était trop fière pour admettre qu’elle avait pu se tromper, ou que quelque chose était de sa faute. Même si ce n’était quand même pas elle qui avait posé les mains sur ses affaires, hein!

Quelques instants plus tard, le professeur Barrie et Nicolas revinrent tous les deux, et apparemment, leur discussion avait porté ses fruits. Nicolas avait l’air plus calme et moins contrarié qu’il ne l’avait été avant d’avoir discuté avec son professeur. Il alla se réinstaller à sa table. Entre temps, la plupart des élèves avaient pris place dans la salle, et le cours allait enfin pouvoir commencer. Dommage... L’avant-cours avait été très amusant, entrer dans le vif du sujet le serait sans doute beaucoup moins, mais allez savoir. Depuis qu’elle était entrée dans cette salle de classe, les choses allaient de surprises en surprises, si ça se trouve, il y en auraient encore d’autres d’ici la fin du cours.

Le cours commençait donc, J. Barrie se présenta, demanda aux élèves de ne garder que leur baguette, et de s’aligner devant lui. Jane rangea vite fait ses affaires en vrac dans son sac. Plus de livres, de plumes ou de parchemins... Génial, ça devait vouloir dire qu’elle n’aurait pas à gratter mollement sur du parchemin toute une heure durant. Elle détestait les cours où il s’agissait juste d’écouter en silence et d’écrire sans se souvenir de ce qu’on a écrit... elle aimait bien les cours pratiques. Même si elle était assez quiche dans son genre... Au moins, il y avait souvent de l’animation, dans ce genre de cours. Elle alla rejoindre la queue qui se créait juste devant Barrie. Elle alla s’installer derrière Oliver. Elle regarda l’horloge apparaître pile devant eux et attendit la suite des événements. Le professeur leur demanda ensuite ce qu’il y avait dans cette horloge et à quoi cela pouvait ressembler.

Si Jane était arrivé en cours plus tard, elle n’aurait su répondre à aucune des deux questions, mais elle était arrivée très tôt, et même si elle avait à peine prêté l’oreille aux questions de cours posées par les élèves, elle en avait entendu assez pour savoir de quoi il s’agissait. Bizarrement, le silence suivit cette question à laquelle tout le monde semblait pourtant connaître la réponse. Si ses camarades n’avaient pas encore envie de se faire plus remarquer encore, ce n’était pas le genre de choses qui perturbaient Jane, elle ne se faisait jamais trop remarquer! Aussi, voyant que le silence continuait de se faire, et n’aimant pas le silence, elle leva la main, ce qui n’était pourtant pas vraiment son genre, et répondit tranquillement.

« Un épouvantard, et personne ne sait à quoi ça ressemble. » Dingue, elle avait presque eu l’air sérieuse en fournissant cette réponse. Elle se faisait peur à elle-même, parfois.

Tristan, arriver en retard ? Jamais ! Bon d'accord ça lui arrivait quelques fois... quelques très rares fois, comme ce matin par exemple, mais ce n'était pas de sa faute s'il était tombé sur un élève de première année très distrait. Le Serdaigle en question avait prit le livre de Défense Contre les Forces du Mal de Tristan au lieu du sien puis avait disparut dans le château. Le quatrième année avait passé une heure à le chercher et vingt minutes à le convaincre qu'il s'était trompé de bouquin. Résultat des courses : Il arrivait avec cinq minutes de retard. Il entra en classe le visage rouge d'avoir trop couru et s'apprêta à s'excuser platement. Mais en se glissant dans la pièce il lui sembla que le cours n'avait pas encore commencé. Bizarre ça. Il repéra quelques visages familiers et se dirigea finalement vers Oliver qui semblait contrarié.

- Salut, lança Tristan. Ca va ?

Ca n'avait pas l'air en tout cas. Peut être se torturait-il encore l'esprit avec cette histoire de sang-purs et de vengeance. Avant qu'il n'ai le temps de lui poser la question, une petite Gryffondor se tourna vers eux et demanda à Oliver si sa tête allait bien. Le Serdaigle sourcilla sans rien comprendre. Il mourrait d'envie de savoir ce qui s'était passé mais le professeur Barrie arriva dans la pièce accompagné de Nicolas et le cours commença. Les élèves se levèrent, se mirent en rang et comme tout le monde Tristan darda un regard curieux sur l'horloge. Soudain il comprit ce que c'était. Il pouvait se tromper bien entendu mais il était presque sûr que ce qui se cachait là dedans n'était rien d'autre qu'un épouvantard. A cette pensée le jeune homme frissonna. Il n'était pas sûr d'avoir envie d'en affronter un. Surtout qu'il ne savait pas quelle forme prendrait la créature face à lui. Il avait tellement de mauvais souvenirs qu'il était impossible de deviner lequel se matérialiserait face à lui. Serait-ce un raffleur ? Un sorcier ? Un simple moldu peut être ? Le Serdaigle réalisa soudain que tout le monde pourrait voir son épouvantard et il se mordit la lèvre. Il aurait tout donné pour que certaines personnes, dont Aerys Farwynd, sortent de la pièce à cet instant. Nul doute que le Serpentard l'embêterait longtemps avec ça.... quoiqu'en y réfléchissant bien ça marchait à double sens.

Perdu dans ses pensées, Tristan oublia de répondre à la question et ce fut finalement une Gryffondor de deuxième année qui donna la réponse. C'était la même jeune fille qui avait adressé la parole à Oliver quelques minutes plus tôt. Tristan prit le temps de l'observer curieusement. Elle avait l'air d'être le genre de fille qui n'a pas froid aux yeux et qui est sûre d'elle... le genre de fille qui terrasserait l'épouvantard en quelques secondes. A côté d'elle il allait sûrement passé pour une chochotte. Zut, zut et rezut ! Il n'avait vraiment pas envie de voir se matérialiser ce foutu épouvantard. Il recula de quelques pas et pria intérieurement pour que l'heure se termine avant que tout le monde n'ai le temps de passer. Peut être qu'avec un peu de chance il y échapperait....

[531 mots]

Voilà, cela était fait. Nicolas Clark n'affronterait pas l'épouvantard ce cours-là, il viendrait en cours particulier la semaine d'après dans le bureau de James Barrie. L'enseignant était retourné dans sa salle de cours et avait commencé la leçon. Certains élèves observaient l'horloge de grand-mère d'un air intéressé, d'autres au contraire n'avaient pas l'air rassuré.

« Un épouvantard, et personne ne sait à quoi ça ressemble. »

James adressa un sourire à la jeune fille à couettes, celle qu'il avait sauvé des griffes de Sasha Wilson quelques semaines plus tôt.

- C'est exact miss Hardwick, cinq points pour gryffondor. Un épouvantard n'a pas de forme précise car il prend toujours celle qui nous fait le plus peur, voilà pourquoi ils sont si terrifiants. Heureusement pour nous un sortilège permet d'en venir à bout. Qui connait la formule magique ? »

La formule magique était assez simple en soi mais la suite allait se compliquer. Si les élèves pensaient que ce cours serait aussi simple que celui d'enchantements ils s'étaient trompés sur toute la ligne. James était impatient de commencer les travaux pratiques, c'était son premier cours en tant qu'enseignant et il souhaitait connaître le niveau de ses élèves. Il ne savait pas ce que leur avait fait faire son prédécesseur vu qu'il ne lui avait jamais parlé. D'après le professeur Calamitous les élèves avaient de solides bases en défense contre les forces du mal, restait à savoir ce qu'il entendait par de « solides bases ».

Attendant toujours une réponse James fit quelques pas en avant et encouragea d'un signe de tête les élèves à répondre. Au moins ses premiers points de maison attribués avaient été donnés à sa propre maison, encore quelques points grappillés vers la première place de la course à la coupe des quatre maisons.

Shamee était arrivée au tout début du cours de Défense Contre les Forces du mal, en avance, mais avec un petit groupe d’élèves qui discutaient avec vivacité. La jeune Serdaigle s’était fondue dans leur masse, comme à son habitude, discrète et mystérieuse, humble et respectueuse, en aucun cas elle ne se permettrait de prendre la parole en public, mais elle resterait toujours une observatrice silencieuse de la situation qui se profilait à l’horizon. Une fois arrivée dans la salle de classe, elle se glissa dans un coin, toujours aussi discrètement, tandis que le professeur proposait des rafraichissements et de quoi grignoter. Shamee était intriguée par ce professeur qui proposait à manger à tout le monde. Mais elle n’osa pas s’avancer jusqu’à la table et se servir. Elle était trop intimidée pour ça. Elle fut très surprise quand un garçon se mit à taper une fille à coup de livres. C’était une façon très curieuse de punir une femme que de la taper avec un livre. Shamee était donc particulièrement intriguée par ce garçon. Mais elle ne s’en occupa pas plus que ça pendant que le professeur l’emmenait hors de la pièce. Le professeur venait de dire qu’ils allaient étudier les Epouvantard. Shamee s’était souvent demandé depuis le début de l’année quelle forme revêtirait son Epouvantard, mais elle n’était pas parvenue à le deviner. Ce cours serait peut-être l’occasion de le découvrir.

Le Professeur posa alors une question et une Gryffondor répondit, faisant par là gagner des points à sa Maison. Shamee se dit qu’elle aussi aimerait faire gagner des points à sa Maison, même si elle savait que ce n’était pas convenable de parler à un homme ou de manifester sa présence envers cet homme si celui-ci ne lui avait pas parlé en premier. Ce fut la raison pour laquelle elle n’avait pas répondu à cette première question sur les Epouvantard alors qu’elle connaissait tout d’eux. A vrai dire, la jeune sorcière connaissait aussi la seconde réponse à la seconde question, à savoir le nom du sortilège qui repoussait les Epouvantard, mais toujours pour la même raison, la jeune Shamee renonça à prendre la parole pour donner la réponse qu’elle connaissait pourtant. Au moins, son père ne pourrait pas lui reprocher de parler alors qu’elle n’en avait pas l’autorisation, ni de faire quelque chose de répréhensible. Elle faisait spécifiquement ce qu’on lui avait dit de faire. Elle laissait donc les autres répondre à sa place et collecter des points à sa place. Elle n’avait pas le choix, elle devait obéir à ce qu’on lui avait toujours enseigné. Elle se demanda qui parmi ses camarades allait savoir répondre à la question du professeur. Elle se disait que peut-être, si personne ne répondait, le professeur l’interrogerait et alors, elle pourrait dire ce qu’elle savait, ce serait si bien.

- C'est exact miss Hardwick, cinq points pour gryffondor. Un épouvantard n'a pas de forme précise car il prend toujours celle qui nous fait le plus peur, voilà pourquoi ils sont si terrifiants. Heureusement pour nous un sortilège permet d'en venir à bout. Qui connait la formule magique ?

- La formule c'est Riddikulus, Monsieur.

- La formule c'est Riddikulus, Monsieur.

James adressa un sourire à la jeune serdaigle qui venait de répondre.

- Très bien Alexia, cinq points pour serdaigle. La formule pour repousser un épouvantard est donc Riddikulus. Riddikulus... Répétez après moi, bien fort et en articulant.

Il laissa quelques secondes aux élèves pour répéter la formule à voix haute puis reprit les rennes de la leçon.

- Mais l'incantation est la partie facile. Elle ne suffit malheureusement pas à repousser un épouvantard, car voyez-vous ce qui neutralise ces démons c'est le rire. Vous devez absolument penser au moyen de rendre votre plus grande peur amusante, voir ridicule.

L'horloge de grand-mère, juste derrière James s'était mise à trembler encore plus furieusement que ce qu'elle avait fait jusqu'à présent. L'enseignant se retourna puis adressa un sourire confiant aux élèves, dont certains avaient le teint proche de celui de Nick-Quasi-Sans-Tête.

- Bien dans quelques instants vous allez vous retrouver en face de l'épouvantard. Mais avant je veux que chacun se concentre sur sa plus grande peur et réfléchisse à la façon de la tourner au ridicule. Une fois que vous serez face à l'épouvantard, concentrez-vous très fortement sur cette épouvantard-ridicule et lancer le sort. Vous avez tous compris ?

Un brouhaha se fit entendre dans l'ensemble de la salle et déjà les élèves se mettaient en file indienne, la plupart voulant resté derrière, peu enjoué à l'idée de dévoiler sa plus grande peur à l'ensemble de ses camarades.

- Nicolas vous restez près de moi s'il vous plait.

Il attendit que tous les élèves soient bien placés, se retourna vers l'horloge de grand-mère et d'un mouvement de baguette laissa sortir l'épouvantard qui se retrouva en face de sa première victime.

*Déroulement du TP : Le but est en effet de se débarrasser de l'épouvantard avec la méthode enseignée par le professeur Barrie. Cependant je serais déçu si tout le monde réussissait, donc n'hésitez pas à cafouiller, à rater même, votre note n'en sera pas affaiblie.
Le RP doit faire un minimum de 15 lignes et doit comprendre les mots suivants : banane, chaussure, livre, chien, tasse, rouge, baguette magique, château enchanté, Calamitous, défense contre les forces du mal. Au plus vous inclurez de mots, au plus votre note sera élevée. Vous pouvez les utiliser dans l'ordre que vous désirez mais vous ne devez pas changer le genre et le nombre de ces mots. Pour un plus grand repérage merci de les mettre en rouge lors de l'écriture.
Je vous laisse trois semaines à compter d'aujourd'hui. Bon courage !

Shamee se sentait aussi mal à l’aise que si elle devait faire une randonnée avec un caillou dans sa chaussure. Elle était intimidée par le professeur, en grande partie parce qu’il était un homme et avait donc l’apparence d’une pauvre chose effarouchée, toute rouge de gêne, serrant contre elle son livre de défense contre les forces du mal. Pour la petite fille qui était fascinée par les contes de fées que sa maman lui lisait le soir avant de s’endormir, l’armoire ressemblait à un château enchanté et la créature à l’intérieur était un dragon qu’il fallait vaincre. Heureusement qu’ils savaient de quelle façon vaincre le dragon ! Le professeur venait d’accorder des points à une fillette de la Maison de Shamee qui avait tout justement donné la bonne réponse. Shamee se dit que sa Maison était vraiment réputée pour avoir les meilleurs élèves et c’était effectivement prouvé, même si certains avaient tout de même réussi à se faire envoyer chez le professeur Calamitous, le directeur, pour quelques bêtises, mais ce n’était jamais rien de grave. Le Professeur leur demanda à tous de répéter la formule magique en chœur. Shamee prit sa respiration pour que sa petite voix soit quand-même entendue dans le brouhaha su chœur, ce qui n’était pas assuré, vu le pedigree de la demoiselle. Elle n’avait pas, en effet, une voix qui portait de beaucoup et elle était plutôt discrète, mais elle était obéissante et elle voulait qu’on se rende compte qu’elle était aussi capable qu’une autre de bien faire.

« Riddikulus ! »

Le professeur leur demanda ensuite de se concentrer sur leur peur pour le changer en quelque chose de drôle, afin d’affronter l’épouvantard. Shamee se mit dans la file sans savoir ce qui allait apparaître devant elle. Shamee réfléchit. Une fois, elle avait eu très peur d’un chien qui avait aboyé sur elle pendant qu’elle se promenait avec sa mère et son frère. Si l’épouvantard devenait ce chien, ce serait facile, il suffirait de le faire trébucher sur une peau de banane. Ce serait très amusant. Mais Shamee avait le pressentiment que ce ne serait pas cela. Elle continua de réfléchir sans parvenir à trouver ce qui l’effrayait le plus en ce monde. Elle eut l’impression qu’elle allait régurgiter la tasse de chocolat chaud qu’elle avait bue le matin-même en se disant qu’allait apparaître une chose si terrifiante qu’elle ne parvenait même pas à l’imaginer. Mais elle décida de se montrer courageuse. Elle ne devait pas faire honte à la famille Fuller. Elle devait montrer de quoi elle était capable. Courageusement, elle s’approcha de l’épouvantard et leva sa baguette magique. L’épouvantard prit alors une forme que Shamee n’aurait pas pu imaginer. Il se transforma en son père, dans ses accès de rage les plus furieux comme celui qui lui avait causé cette blessure à sept ans. Shamee poussa un petit cri, non de terreur, étant habituée à ne jamais montrer sa peur, mais d’étonnement, ne comprenant pas pourquoi l’épouvantard avait choisi cette forme, bien qu’au fond d’elle-même, elle était terrorisée. D’ailleurs, c’était bien simple, elle n’arrivait plus à bouger tandis que son père levait la main vers elle. Elle arrivait juste à murmurer :

« P… Pè… Père… ? »

Elle resta immobile un moment, sans remarquer le silence qui s’était fait autour d’elle. Shamee ne pouvait comprendre la stupéfaction qui prenait la plupart des gens en s’apercevant que sa pire terreur était son propre père, ni les révélations que cela impliquait, la décrivant directement comme une enfant battue. Elle était figée et ne pouvait bouger et elle ne parvint à prononcer la formule que quand le professeur, remis de sa stupeur, l’encouragea. La petite prit alors son courage à deux mains.

« Riddikulus »

Mais la petite ne pouvait pas penser à quelque chose qui rendrait son père ridicule, elle ne pouvait lui manquait de loyauté à ce point. Or, comme elle ne pensait à rien, l’Epouvantard ne parut pas gêné par sa tentative de combat et s’approcha d’elle, apparemment bien décidé à lui faire du mal. La petite ne put s’empêcher de fermer les yeux très fort en gardant sa baguette en direction de la créature et en parlant de façon un peu hystérique, mais d’une voix forte et convaincue, en prononçant le sortilège :

« Riddikulus ! Riddikulus ! RIDDIKULUS ! »

Le cri de stupeur de la foule la força à ouvrir les yeux, tremblant de ce qu’elle avait pu causer à son père. Mais devant elle ne se trouvait aucune version, ridicule ou non de son père. En essayant de se rassurer, la jeune sorcière avait tout naturellement pensé à sa mère et le sortilège avait contraint l’épouvantard à se transformer en cette douce et gentille femme. Shamee ne put rester debout plus longtemps et tomba à genoux. Elle n’avait pas transformé l’Epouvantard en quelque chose de drôle, mais au moins, elle avait chassé l’effrayante apparition et ne souhaitait plus qu’une chose, que quelqu’un d’autre s’approche de la créature et l’éloigne ainsi de son influence.

Nicolas écouta les diverses réponses aux questions du professeur Barrie, il savait bien sur toutes ces réponses parfaitement ayant étudié en détail le livre de défense contre les forces du mal mais il restait cependant concentré. S'il voulait un jour pouvoir combattre un épouvantard il devait se concentrer sur les explications du professeur. Il est vrai qu'aujourd'hui il n'affronterait aucun épouvantard mais il ne voulait pas avoir la moindre lacune. Il se rappelait très bien du jour ou le professeur Calamitous lui avait annoncé qu'il était un sorcier et qu'il était inscrit dans une école. Dès ce jour la Nico c'était promis de tout faire pour ne pas être à la traine, il avait lu tous les livres de cours plusieurs fois et savait meme plus de choses sur le chàteau enchanté que la plupart des premières année avant même d'y etre entré.

Il sortit donc sa baguette magique comme tous les autres élèves, il ne voulait pas que tout le monde remarque qu'il était dispensé de l'exercice. Une jeune fille s'avanca et fit face à l'épouvantard, elle n'avait pas l'air extrêmement sur d'elle et lorsque la silhouette d'un homme apparut elle poussa une exclamation d'étonnement. C'était apparemment son propre père dont elle avait le plus peur. Nico ne put empêché sa colère de monter, c'était une honte de faire peur à sa propre fille. Enfin, elle réussi tout de même à battre plus ou moins l'épouvantard et d'autres élèves passèrent ensuite. Nicolas, quand à lui regardait attentivement comment il fallait faire. Il se détourna un instant pour refaire son lacet de chaussure mais lorsqu'il se releva l'épouvantard était près de lui. Il avait déja commencé à prendre la forme du surveillant de l'orphelinat.

- Nom d'un chien ! s'écria le jeune Poufsouffle.

Nicolas crut que son avenir à Poudlard étai terminé mais le professeur Barrie qui était resté près de lui se mit entre Nico et l'épouvantard. La forme de celui-ci changea du tout au tout pour devenir une sphère blanche. Sans plus attendre James fit le bon geste avec sa baguette et s'écria :

- Riddikulus!

Nicolas, lui, n'était pas beau à voir, il avait arrêté de respirer pendant plusieurs minutes et il était à présent tout rouge. De plus il avait envie de vomir, il sut aussitot qu'il n'aurait jamais du prendre depetit déjeuner, il sentait sa tasse de chocolat chaud et sa banane s'agité a l'intérieur de son ventre. La prochaine fois il ne se laisserait pas tenté par ce qu'apportait James en cours. Ce qui était sur c'est que si Nico voulait un jour battre un épouvantard il devrait s'entrainer sur car ce n'était pas gagné. L'épouvantard passa à quelqu'un d'autre et Nico essaya de se remettre de ses émotions dans un coin de la salle. Il avait toujours fait les gros dure en disant qu'il pouvait tout endurer à l'orphelinat mais ce n'était qu'un masque qu'il prenait pour tenir tête a ses bourreaux.