Attaque surprise (PV Aerys)

Nicolas se promenais comme à son habitude dans les couloirs de Poudlard. Il avait décidé de visiter les sous sols qui étaient près de sa salle commune. Le seul problème était que le professeur Greenfield trainait lui aussi souvent par ici, Nico avait du donc s'arranger pour trouver un moment où il avait cours pour ne pas être déranger par ce vieux schnock. Il marchait donc tranquillement à la recherche de quelque chose de "magique" et de surprenant en ces lieux. Nico était de nature solitaire , il aimait bien partir à l'aventure tout seul mais ce jour là il aurait peut être du être accompagné.

Au détours d'un couloir un jeune Serpentard qui devait avoir 17 ans et qui était donc en septième année s'interposa devant le petit Poufsouffle. Nicolas sortie sa baguette, il savait par expérience qu'il vallait mieux prévenir que guérir. A l'orphelinat à son arrivée les enfants le frappait souvent mais il se défendait pas mal et arrivait à en amocher plus d'un. A cet instant le Serpentard dirigea sa baguette vers lui et fit propulsé sa baguette au loin sans avoir prononcé le moindre sortilège. Nicolas fut surpris, il ne savait bien sur pas que les sortilèges informulés existaient et il ne savait pas quoi faire. Ne perdant pas son sang froid, il n'était pas un lâche et avant connu des situation plus inquiétante, Nico fonça sur le Serpentard pour le frapper à mains nues. Il était peu être un peu téméraire de croire qu'il l'atteindrait mais au moins il ne restait pas tétanisé. Bien sur l'adversaire de Nico s'était préparé à toute éventualité et il lança un sort d'entrave au première année tout en riant. Nico ne pu tout d'un coup plus bouger. Etant en première année il ne comprenait pas trop ce qui lui arrivait. Il essaya de se défaire du maléfice d'entrave mais c'était peine perdu vu la puissance magique qu'il avait.

Le vert et argent continua sur sa lancé en lançant un sortilège de découpe à Nico, il commença à lui faire une coupure sur le visage. Nico continuait de se débattre mais il n'appela pas à l'aide. Il était capable de se débrouiller tout seul comme il l'avait toujours fait et puis il avait connu pire comme torture. Il fixa cependant le jeune homme en face de lui s'il le retrouvait un jour il lui ferait payer ce geste. Le regard de Nico était rempli de haine, lui qui d'habitude était toujours souriant, cette situation lui rappelait trop les mauvais traitement qu'il avait reçu à l'orphelinat. Trop de mauvais souvenir et donc tellement de haine au fond de lui même dont peu de personne connaissait l'existence. Lorsqu'il reverrait le Serpentard il lui ferait payer tout ce qu'il lui faisait subir maintenant. Ne pensant même pas être sauvé Nicolas attendit patiemment tout en essayant de résister et de se libéré que ça se finisse. Car la souffrance s'arrêtait bien à un moment donné c'était toujours comme ça.

Encore cinq minutes, voilà ce qu'indiquait la petite montre à gousset d'Aerys. Automatiquement, il ralentit ses pas pour être sur de coller précisément avec le programme établi à l'avance avec son complice. Tout était affaire de précision. Le moindre petit détail, la moindre négligence pouvaient se révéler désastreux pour la suite des opérations. Trop en avance, il aurait raté son entrée en scène. Trop en retard, et il ne resterait plus rien du premier année. L'héritier des Farwynd était comme ça, très stricte, il établissait ses programmes et réglait ses plans avec une régularité de mécanisme d'horlogerie.

Au loin des cris et des éclairs de lumière indiquèrent que les réjouissances venaient de commencer. Parfait, un sourire sans joie étira les lèvres du serpentard, satisfait de voir qu'Edgard la Brute son stupide complice avait agi avec ponctualité.

Les souterrains n'avaient jamais parus aussi lugubres. Parfaitement désert en cette soirée, ils exhalaient une impression de mystère et de malveillance à peine contenue par les murailles grises et humides. Les torches tremblotaient sur leurs appliques, projetant des ombres gigantesques sur le plafond. Les portes rouillées des cellules abandonnées grinçaient doucement sur leurs gonds brunis par le passage du temps, comme agitées par d'invisibles fantômes. Et l'eau du lac qui s'infiltrait par les fentes de la pierre gouttait doucement sur le sol, claquant sur les pavés disjoints avec un bruit de tonnerre décuplait par l'écho des couloirs infinis.

L'obscurité était partout ; dans les pièces poussiéreuses, piégée dans les toiles d'araignées, posée sur le velours de la cape du serpentard ou encore tourbillonnant dans les recoins de ce labyrinthe souterrain. Mais même si une main éthéré avait mouchée toutes les torches du lieux, jamais l'ombre n'aurait été aussi dense que dans l'âme du jeune homme qui se mouvait avec souplesse sur son territoire.

Derrière le masque de sa noble figure, de terrifiants orages grondaient apportant avec eux, un cortège de perversions et de malveillance. Et a mesure qu'il se rapprochait de sa victime, il entendait résonner dans sa tête les paroles de sa mère.

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Une semaine avant la rentrée, au Manoir Farwynd :

-Aerys, une fois à Poudlard, il faudra que tu trouve un petit Nicolas Clark.

Leur entretien avait eu lieu dans le Grand Salon du Manoir. Le vent d'aout s'engouffrait alors par les fenêtre brisées, apportant avec lui l'odeur sauvage des embruns et de l'océan. Dame Daena Farwynd, sa Mère se tenait comme d'ordinaire assise dans un moelleux fauteuil. Blotti dans ses bras elle caressait un magnifique épervier albinos, qui dardait un regard sanglant et menaçant sur Aerys tout en mordillant de son bec l'étoffe précieuse de la comtesse.

-Et que dois je en faire ? Le persécuter ?

Avec cruauté, la dame planta ses ongles acérés dans le cou de l'oiseau qui poussa un gémissement de douleur.

-Non. Sa voix avait sifflé avec autorité.Il n'est pas question que tu l'abime. Il faudra juste que tu l'aide.

Pensif Aerys fit tourner son verre de vin, appréciant le jeu des rayons du soleil dansant au travers du cristal.
-Nicolas Clark...Je suis désolé Mère, j'ai beau réfléchir mais ce nom n'appartient à aucune famille sang pur. Pourquoi dans ce cas là prendre la peine de lui offrir ma protection ?

Avec élégance, la comtesse se leva, dépliant ses formes voluptueuses. D'un geste nerveux, elle envoya en l'air son rapace qui prit son envol, laissant derrière lui une trainée de petites gouttelettes de sang ; là où elle l'avait blessé.
-Tu le protégera parce que je le veux, parce que je suis comtesse et parce que je suis ta mère. Avec douceur, elle posa une main sur la joue de son fils et enchaina. Tu lui ouvrira les yeux, prend le à ton service et montre lui la couleur des ténèbres. Il est jeune, malléable ; je suis sur que tu lui trouvera une utilité.

-Mère c'est un impur !

Dame Daena partit d'un grand rire, rejetant en arrière sa splendide chevelure d'ébène, et libérant dans l'atmosphère un parfum enivrant.
-Fait moi confiance. Entraine le de notre côté ; forge le pour en faire une lame acérée au service de notre lignée. Je suis sur que cet enfant se révélera très prometteur...Et puis Clark n'est pas son vrai nom.

-Qui sont ses ancêtres alors ?

-Obéis. Tu es l'héritier Aerys, mais tant que ton père est en prison c'est moi qui tient les rennes de la famille. Contente toi de t'incliner. Je te révélerai le véritable nom de ce gosse lorsque j'estimerai que le temps est venu...

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Se plier aux désirs de sa mère autoritaire, le jeune homme l'avait toujours fait sans jamais parvenir à se révolter. Et aujourd'hui malgré le dégout que lui inspirait ce premier année qui avait été réparti dans la maison des Jaunes, il avait mis en place une petite mise en scène dans laquelle il entendait bien tenir le rôle principal. L'histoire était simple ; un pauvre enfant à tête d'ange se faisait prendre à parti par une immonde brute de serpentard dans un endroit reculé de Poudlard. Une tragédie ? Non, car au moment le plus sordide apparaissait alors Aerys, tel un Deus ex Machina ; flamboyant chevalier à l'armure frappée du serpent des verts et argent.

Edgard, surnommé la brute, tenait le rôle du méchant. Colosse stupide qui végétait en septième année de serpentard, ce triste sir, n'avait pas son pareil pour écouter les conseils et les suggestions de ses petits camarades. Manipuler cet esprit faible avait été un jeu d'enfant pour Aerys, qui n'avait eu aucun mal à convaincre le monstre de simuler une attaque contre le petit.

Légèrement en retard sur son programme, l'héritier des Frawynd arriva en vue de la bataille et constata amèrement qu'Edgard n'avait toujours pas compris la signification de "faire semblant". Il allait falloir agir très vite, pour éviter des complications physiques au premier année.

Avec un soupir étouffé, la baguette vernie jaillie de son fourreau. D'un simple mouvement de poignet il la pointa sur le colosse.

Loin dans le couloir, l'humidité suintait, et les gouttes tombaient sur le sol avec un bruit mat et régulier. Deux rats dérangés, préfèrent s'enfonce dans leurs terriers, ne laissant dépasser que leurs museaux et leurs prunelles sanglantes qui ne perdaient pas une miette du combat.

Avec grâce, Aerys lança son premier sortilège. Sa cape libérée, volait derrière lui, frolant doucement les murailles alors que son bras armé tournoyait pour exécuter les figures rituelles nécessaire à produire un sort silencieux. Il n'y eu qu'un souffle d'air glacé, et pourtant la brute surprise put voir avec terreur sa baguette tracer un arc élégant dans les cieux avant de se poser dans le gant blanc d'Aerys.

Tout en menaçant Edgard qui se mit à reculer, l'héritier des Farwynd fit sauter le maléfice d'entrave du premier année en prononçant une formule indistincte.

Un léger sourire sur les lèvres, il posa une main protectrice sur l'épaule du garçon et lui glissa dans la main la baguette du colosse. Au travers de son gant blanc, il sentait le premier année trembler sous l'effet de la colère et de la haine qu'il avait du accumuler en supportant les sévices du monstre. Il ne restait plus qu'à trouver les bons mots qui libéreraient ce flot dévastateur.

-Ne t'inquiète pas, je suis là. Regarde, il ne peut pas approcher, je le tiens à distance. Puis la voix du sixième année se fit murmure, pour mieux venir caresser les oreilles de l'enfant ; comme le sifflement hypnotique d'un serpent. Il t'a blessé, venge toi. Il n'avait pas le droit de te martyriser. Il n'a même plus d'arme, c'est le moment ou jamais de te faire justice.

Aerys exultait, tout était si parfait, si amusant.

Nicolas commençait à croire qu'il allait finir en chaire à saucisse, le Serpentard en face de lui n'avait aucune pitié apparente sur le visage et était déterminé à faire souffrir le garçon jusqu'au bout. Soudain un jeune garçon surgi d'un couloir parallèle, sortit sa baguette et désarma l'attaquant. Dans le même temps il libéra Nico de l'emprise du sortilège entrave. Le jeune Poufsouffle pu enfin respirer à nouveau correctement, il avait eu une peur bleu quoi de plus normal. Mais Nico était surtout très en colère contre son agresseur, il sentait que ce vert et argent allait devoir payer pour tous les coups que le première année avait subi.

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Flash Back : une journée comme les autres à l'orphelinat

Nicolas érait sans but dans les couloirs de ce maudit orphelinat, en fait il s'ennuyait à mourir dans cet endroit et il aurait voulu sortir mais il était comme toujours interdit de sortie. Trainant les pieds sur les dalles de marbre sale il s'arrêta soudain. Un brut de murmure venant du couloir derrière lui, il se retourna mais eu à peine le temps d'apercevoir une silhouette que celle ci lui asséna un gros coup sur la tête. Nico perdit connaissance quelques minutes puis lorsqu'il reprit ses esprits s'aperçut qu'il avait les main lié par une corde. Il essaya bien sur de se dégager mais n'eut pas le loisir de continuer car déjà une troupe de garçons plus âgé que lui l'entourait. Il n'avait pas l'air commode mais Nicolas ne perdit pas espoir et les interpela.

- Qu'est ce que vous me voulez à la fin ? Je vous ai fait quelque chose ?

Nicolas était encore assez jeune, il n'avait pas reçu sa lettre pour Poudlard et il savait juste qu'il était un peu différent des autres pensionnaires. Il était donc très naïf et espérait toujours que les gens avait toujours de bonne raison de faire le mal. après cet épisode il fut sûr que la plupart des gens aimaient faire souffrir les autres par pure plaisir. A peine eut il prononcé ces derniers mots que le plus gros et costaud de la bande lui donna un coup de poing dans le ventre. Nico fut surpris et se plia en deux sous l'effet de la douleur. Un autre garçon, il devait être le cerveau de la bande s'approcha de lui et lui dit à l'oreille.

- La seule chose que tu es fait de mal c'est d'exister mon vieux. Tu n'es pas comme nous, tu es un monstre et nous allons t'apprivoiser.

Le jeune garçon eut un sourire sadique puis la bande commença à donner des coups de pieds et des coups de poings à Nicolas qui était attaché et ne pouvait rien faire. Cet épisode se reproduisit tellement de fois depuis ce jour là que Nico ne les compta plus.

Fin du Flach Back

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Nicolas était étendu sur la pierre humide des cachots de Poudlard. Il n'aurait jamais crut que cette situation se reproduirait dans cette école qu'il croyait sûr. Les souvenirs de tous ses moments de souffrance lui étaient revenu très clairement à l'esprit et il remerciait énormément celui qui l'avait sauvé. Il sentit une main sur son épaule c'était le jeune homme qui l'avait libéré, Nico avait à présent une dette envers lui, et même il lui était redevable à vie. Il avait empêché que le cercle infernal de la violence continu à s'acharner sur le Poufsouffle. Il lui donna aussi la baguette de son adversaire, celui qui avait voulu le faire souffrir juste pour le plaisir. Nico la prit il ne savait pas vraiment quoi en faire, à vrai dire il était un peu pommé. Il sentait cependant sa haine se déverser dans ses veines. Son sauveur prit ensuite la parole pour le réconforter et lui annoncer que son calvaire était fini. Puis il lui murmura à l'oreille qu'il pouvait à présent se venger et se faire justice pour les maux qu'il avait subi. Nicolas savait que c'était mal, mais après tout il ne lui faisait pas de mal pour rien lui, il avait une raison valable de le faire. il devait lui rendre la monnaie de sa pièce. Il avait cependant encore des réticences mais se fut à ce moment la que ses souvenirs décidèrent de ressurgir, il ne pouvait les ignorer, sa haine augmentait, le Serpentard de septième année devait être puni pour ses fautes il devait payer pour lui avoir fait mal. Nicolas en avait marre de subir tout le temps c'était maintenant à son tour de donner. Il regarda dans les yeux Aerys puis tourna sa baguette vers le tortionnaire. Le première année ne connaissait pas beaucoup de sortilège mais il savait néanmoins comment allumer un feu. Sans plus attendre il prononça la formule et un jet de flamme sortit de la baguette qui tenait et frappa le visage du Serpentard. Le feu n'était certes pas très puissant mais ce n'était pas agréable du tout d'en recevoir dans les yeux. Edgard se protégea donc de ses mains pour ne pas subir de dégât aux yeux. Nicolas quand à lui se retourna vers Aerys, il devait le remercier et puis il attendait aussi ses ordres pour la suite. Sans le vouloir le jeune Poufsouffle obéissait au jeune homme docilement car il l'avait sauvé de ses démons les plus profond.

- Je vous remercie de m'avoir sauvé Monsieur, je vous dois beaucoup.

Nico c'était senti obliger de vouvoyer Aerys, il était plus jeune que lui et puis il lui avait sauvé la vie après tout. Il resta donc là à regarder son sauveur dans les yeux sa baguette toujours dirigé sur Edgard.

Spoiler:

Le trait de flamme fusa de la baguette noueuse pour frapper le serpentard au visage qui poussa un hurlement bestial ; de douleur et de colère. Avec surprise, Aerys lâcha l'épaule du premier année, et l'observa à la dérobé. Étrange comme cet enfant si innocent en apparence avait pu dissimuler de cruelles blessures à l'âme. Cette facilité avec laquelle le jaune et argent s'était vengé du serpentard, était bien la preuve que son sang charriait déjà une bonne dose de traumatismes et de cruauté. Et cette haine qui venait de motiver l'acte du premier année à l'encontre d'un adversaire sans défense au mépris de toutes règles chevaleresque était de bonne augure quand à sa conversion au sanglant crédo des Farwynd.

Le sixième année de serpentard ne baissa pas les yeux sur Nicolas, lorsque ce dernier prit la peine de le remercier. Au contraire plus concentré et inquiet que jamais, il fixait son complice en cherchant désespérément à percer ses intentions. Les belles paroles du Jaune glissèrent sur lui, sans parvenir à briser son attention. L'enfant se trompait ; il n'était pas encore sauvé. Bien au contraire la rencontre pouvait à tout moment prendre un virage plus tragique.

L'accord monnayé entre Edgard et l'héritier de la maison à l'épervier était clair. La brute devait faire peur, avant de se retirer devant Aerys, sans tenter de faire du mal au petit. Mais visiblement avec cette nouvelle blessure qui venait de lui roussir les sourcils, le monstre allait revoir à la hausse son degrés d'implication. Pire, il risquait d'en faire une affaire personnelle.

Il chargea, sans se soucier des baguettes braquées sur lui, l'écume au lèvre et des lueurs meurtrières dans le regard. Une telle masse de muscle animée par les brasiers de la fureur était un spectacle impressionnant à voir. Ses colossales épaules roulaient sous l'étoffe tendue de sa robe, alors que ses mains – aussi épaisses que des battoirs – sifflaient dans l'air en cherchant à capturer la gorge de Nicolas. Aerys réagit rapidement. Sa baguette dansa entre ses doigts de soie et ses lèvres prononcèrent une formule.

Un rayon rubis fusa en grésillant ; mais lancé trop précipitamment le sort de stupefix manqua sa cible et claqua contre la pierre. Peu gêné par cette attaque le colosse se rapprochait, plus animal que jamais. Et si des cornes lui avaient poussé, il aurait surement baissé la tête pour embrocher ses deux pauvres adversaires. Avec précipitation, Aerys fit passer le premier année derrière lui pour le mettre hors d'atteinte du septième année. Dans le même temps, il exécuta un nouveau sortilège.

Il ne put s'empêcher de bénir sa grande sœur duelliste, qui l'avait forcé à se battre contre elle de longues heures durant. Son entrainement venait de payer, et le protegeo éleva un bouclier lumineux et intengible entre eux et le colosse. Ce dernier sans comprendre ce qui lui arrivait, frappa la barrière magique de plein fouet. Cette dernière se plia sous l'impact et tremblota, mais elle tint bon au grand soulagement du sixième année. Profitant de ce répit, Aerys acheva le monstre d'un maléfice de pétrification.

Edgard se balança sur ses jambes raidies pendant quelques secondes, comme s'il était suspendu entre ciel et terre, enfin il s'abattit avec fracas sur le sol. Et une fine couche de poussière s'éleva autour de lui, avant de le recouvrir comme un linceul de cendre.

Satisfait, Aerys rabaissa sa baguette et contempla son œuvre. La brute en aurait pour quelques minutes avant de pouvoir se libérer ; bien plus qu'ils ne leur en fallait pour prendre la tangente. Avec lenteur, il se tourna vers le premier année et lui sourit :

-Vois tu, il ne faut jamais remercier les gens trop vite ; on a frôlé la catastrophe. Mais c'est sans aucune importance, puisque tu as pu te venger. Rien n'est plus important que de venger son honneur bafoué. J'espère que tu es d'accord avec moi ?

Récupérant la baguette d'Edgard d'entre les mains du jeune garçon il alla la jeter sur son propriétaire.

-Mieux vaut la lui remettre avant que l'on oubli. Car je doute que tu apprécierais s'il venait à vouloir la récupérer.

Sortant un mouchoir parfumé de sa poche, il le donna au premier année :

-Tiens essuies ta blessure au visage,Je déteste voir du sang sur un col, cela fait négligé.

Puis d'un geste hésitant, et prenant sur lui pour repousser son dégout devant cet impur, Aerys lui tendit la main sans ôter son gant, tout en déclamant avec emphase :

-Au fait, pardonne moi j'ai oublié de me présenter : Aerys, et présentement héritier de la Famille Farwynd ; et tu es qui à part un bouillant et imprudent nouveau ?

Une poignée de main, une simple poignée de main comme un symbole ; comme le premier maillon de la chaîne qu'il comptait lui passer autour du cou.

Nicolas c'était réjouit trop vite, le grand Serpentard n'était pas terrassé il était même très énervé. Il faut dire que Nico lui avait brulé une partie du visage, cela ne devait pas faire du bien. Nico était un peu embrouillé, il venait de se venger et il se sentait mieux mais il avait une grosse boule au ventre. C'était de la violence gratuite et Nico n'était pas du genre à faire souffrir les gens. Il n'eut cependant pas vraiment le temps de pensé à tout cela, le colosse chargeait de nouveau et le première année ne connaissait que peu de sort. Il était en train de se dire qu'il fallait mieux qu'il y aille à mains nues et que se serait plus efficaces quand Aerys se mit entre le colosse et Nico et le protégea à l'aide d'un sort puissant. Nicolas vit avec admiration une auréole se formé autour de Aerys et le mauvais Serpentard buté dessus sans la transpercer. Il ne connaissait pas ce sort mais il sût tout de suite que ça lui serait très utile pour l'avenir. En tout cas le jeune homme vert et argent l'avait une fois de plus sauvé, il avait une deuxième dette envers lui et il le savait. Nico était du genre redevable et il rendait toujours un service à ceux qui l'avait aidé. Il était très loyal c'est d'ailleurs pour cela qu'il était à Poufsouffle.

Aerys finit le Serpentard avec un sortilège de pétrification puis se tourna vers Nicolas un sourire aux coin des lèvres. Il lui dit qu'il ne fallait jamais parlé trop vite lorsque les choses n'étaient pas terminées. Il lui parla aussi de vengeance, Nico ne savait pas trop quoi en penser, ce n'était pourtant pas bien ce qu'il venait de faire si ? Il préféra être honnête envers son bienfaiteur il lui devait au moins ça.

- Je suis désolé d'avoir parlé trop vite j'aurais pu te déconcentrer. Je ferais plus attention la prochaine fois en tout cas merci pour tout. Cependant ce que je viens de faire c'est de la violence gratuite et je ne suis pas sûr que c'est vraiment bien. C'est vrai que de me venger ma fait un grand plaisir mais tu ne trouves pas ça plutôt malsain ?

Nicolas demandait l'avis de son sauveur, après tout il devait connaitre beaucoup plus de chose que lui et puis il était vraiment très fort. Nico souhaitait devenir aussi fort que lui pour pouvoir se défendre et montrer aux gens qu'il était quelqu'un. Son rêve dans la vie était de devenir quelqu'un d'important et de respecté de tous. Et il n'avait que onze ans !

Sans le faire vraiment attention il venait de tutoyer Aerys, il est vrai que ce dernier l'avait fait et donc que la réciprocité était normal mais Nico respectait beacoup le jeune Serpentard, il se reprit donc tout de suite.

- Désolé mais cela ne te gêne pas si je te tutoie ?

Puis Aerys rendit la baguette magique au colosse sinon il aurait surement cherché à la récupéré et Nico n'avait pas très envie de le revoir. Aerys était finalement un garçon très gentil et qui avait de l'humour, à croire que les préjugés sur la maison de Serpentard étaient faux. Nicolas sourit au jeune homme puis lui répondit.

- Tu as raison je n'ai pas vraiment envie de le revoir un jour.

Aerys lui tendit ensuite un mouchoir et lui demanda de s'essuyer car le sang avait coulé sur son col et que ça faisait négligé. Nicolas prit timidement le mouchoir qui était parfumé et sans la moindre tache. Le Poufsouffle n'était pas du genre timide d'habitude mais Aerys l'impressionnait et il lui avait quand même sauvé la vie. Nico s'essuya donc la joue et le col à l'aide du mouchoir, il y avait un drôle de blason brodé dessus, Nicolas en conclu qu'il devait le rendre à sa propriétaire après usage. Il lui tendit donc puis l'écouta pendant qu'il se présentait à lui. Nicolas tendit à son tour sa main et serra celle d'Arerys.

-Enchanté, je m'appelle Nicolas Clark.

Il n'ajouta rien de plus car il ne connaissait pas sa famille et donc ne pouvait rien dire de plus. Aerys devait appartenir à une grande famille de sorcier, Nico n'y connaissait bien sûr rien mais il se garda bien de lui faire remarquer. Nico avait peut être trouvé un nouvel ami qui sait, mais peut être que ce jeune homme n'était pas aussi gentil qu'il y paraissait ?

Les deux jeunes sorciers marchèrent vers un autre coin du château pour ne pas être là au moment du réveille du colosse. Ils seraient plus tranquille pour se parler et se connaitre comme ça. Nicolas suivait Aerys qui avait l'air de savoir où il allait puis à un moment il s'arrêta. Nico fit de même et attendit, il ne connaissait que très peu son sauveur et il ne voulait pas paraitre discourtois. Nico resta donc près de lui attendant patiemment qu'il dise quelque chose.

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