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 Discours du Ministre de la Magie (Ouvert à tous)

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Ronald Brooks

Ronald Brooks

Statut : Ancien Ministre de la Magie
Âge du personnage : 43 ans
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MessageSujet: Discours du Ministre de la Magie (Ouvert à tous)   Discours du Ministre de la Magie (Ouvert à tous) Icon_minitimeLun 5 Juil - 17:44

Le ministre devait s'adresser à la foule dans quelques instants. Tout son discours était prêt, chronométré. Chaque sourire avait été soigneusement étudié, pareil pour les gestes et les airs que devraient prendre le ministre de la Magie, adoré par la populace. Pour ces gens Ronald Brooks était le sauveur. Après le bref règne de Kingsley, le ministre avait été choisit parce que les gens avaient confiance en lui. Ils voyaient en le ministre quelqu'un de rassurant, de chaleureux qui allait résoudre tous leurs problèmes.

Ce discours allait avoir lieu dans le parc de Poudlard. Les adultes extérieurs au château pourraient venir l'écouter. Tous les élèves et les membres du personnel allaient être présents. Le ministre de la magie avait également demandé à ses ministres de le suivre.

- Marc vous avez réglé les projecteurs de façon à ce que mon teint ressorte bien ?

Le dénommé Marc rassura le ministre. Celui-ci se leva alors et sortit de la tente plantée à quelques mètres de la scène sur laquelle il devrait discourir dans quelques instants. Après son discours les sorciers et sorcières auraient la possibilité de poser des questions. Le ministre sortit son miroir de poche, vérifia une nouvelle fois l'état de ses cheveux et la blancheur de ses dents mais remarqua une légère ride au coin de l'œil. Il rentra dans la tente et se dirigea vers sa maquilleuse personnelle.

- Maquina, qu'est-ce-que c'est que cette ride ?!? Vous voulez me ridiculiser ! Vous voulez me faire sombrer c'est cela ? Vous ne serez pas payés ce mois-ci pauvre idiote, la prochaine fois vous ferez plus attention !

Il la gifla sous les yeux de ses collaborateurs. La jeune femme tomba au sol mais personne n'alla lui prêter main forte. Tout le monde se contenta d'observer, d'un regard inquiet Ronald Brooks, occupé à redresser son nœud de cravate pendant que la seconde maquilleuse en chef corrigeait cette ride. Après une dernière inspection de son beau visage le ministre sortit dehors et se dirigea sur scène, accompagné par les applaudissements de la foule.

- Bonjour. Pour ceux qui ne me connaissent pas je suis Sir Ronald Oscar Brooks, Ministre de la Magie, Ordre de Merlin Première Classe, Membre et Président Directeur du Magenmagot, Prix du Sourire le Plus Charmant de Grande Bretagne, Lauréat des duellistes de Grande Bretagne, Fervent Défenseur de l'Egalité entre les Sangs Magiques et principal donateur à l'association de lutte contre la discrimination envers les Moldus... En fait je mériterais le prix du sorcier le plus décoré !

Il trouvait sa dernière phrase si drôle qu'il se mit à rire bêtement, adressant d'immenses sourires ultra-bright à la foule.
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Raphaël Lénen

Raphaël Lénen

Statut : Ministre des Finances Magiques
Âge du personnage : 30 ans
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MessageSujet: Re: Discours du Ministre de la Magie (Ouvert à tous)   Discours du Ministre de la Magie (Ouvert à tous) Icon_minitimeLun 5 Juil - 19:42

« Dépêches-toi Jeremy on va être en retard !
- Attends-moi là-bas j’arrive dans cinq minutes.
- Ok ça marche à tout de suite. »
Soudainement le ministre des finances disparut de son bureau en transplanant et arriva devant le portail de l’école de sorcellerie. Les deux statues de sangliers regardaient dans sa direction et son regard se posa sur ce qu’il y avait derrière : un magnifique château. Cela faisait exactement treize ans que Raphaël n’y avait pas remis les pieds. Nostalgie quand tu nous tiens. Un peu triste de ces souvenirs il entra dans l’enceinte qui était loin de ce qu’il avait connu. En effet le parc était rempli d’un tas de sorciers venants de tout le pays : journalistes, aurors, professeurs, élèves, membres du ministère, commerçants et bien d’autres encore. Bien que n’aimant pas ce genre de réunion Raphaël avait vraiment envie de rencontrer de nouvelles personnes et comptait beaucoup là-dessus. Le jeune homme sourit puis entendit un bruit derrière lui.

« Tu pourrais être plus discret.
- Désolé j’ai glissé sur quelque chose en arrivant. »

L’ancien poufsouffle fronça les sourcils avec un sourire, quelque chose qu’il faisait souvent, et commença à se frayer un chemin parmi les invités. Cependant il ne pouvait pas faire deux pas sans que quelqu’un lui sert la main et le félicite pour son poste. A vrai dire ce n’était pas trop sa tasse de thé.

« C’est pour quoi ce discours déjà ?
- Pour se faire un peu plus aimer et expliquer ses bonnes actions. Ministres exigés sur scène avec lui bien entendu, il doit même nous présenter à ce qu’il m’a dit. »

Cela faisait maintenant quelques mois que Raphaël et Jeremy, son assistant, travaillaient ensemble et il faut dire qu’ils formaient une bonne équipe. Ils s’entendaient bien, le travail était une partie de plaisir et ils blaguaient toujours, que demander de plus. Une fois le tour des mains fait le jeune homme se dirigea directement vers la scène. Il avait vu le premier ministre juste avant de partir et n’avait donc pas besoin d’allait faire un tour dans sa loge. Heureusement d’ailleurs car s’il l’aurait vu frapper quelqu’un il l’aurait assassiné sur place.

« Viens avec moi sur scène.
- Ce n’est pas ma place.
- J’insiste.
- Bon d’accord. »

Les deux collaborateurs montèrent sur la scène aux côtés des autres ministres, quatre en l’occurrence, et attendirent leur supérieur en regardant l’assemblée devant eux. C’était impressionnant de voir autant de gens près à vous écouter lorsqu’ils faillèrent sursauter avec une entrée fracassante d’un certain Mr Brooks.

« Bonjour. Pour ceux qui ne me connaissent pas je suis Sir Ronald Oscar Brooks, Ministre de la Magie, Ordre de Merlin Première Classe, Membre et Président Directeur du Magenmagot, Prix du Sourire le Plus Charmant de Grande Bretagne, Lauréat des duellistes de Grande Bretagne, Fervent Défenseur de l'Egalité entre les Sangs Magiques et principal donateur à l'association de lutte contre la discrimination envers les Moldus... En fait je mériterais le prix du sorcier le plus décoré! »

« Comment on peut voter pour quelqu’un d’aussi prétentieux ? »
Raphaël et Jeremy chuchotaient entre eux sans que personne ne les entende pendant que Ronald faisait lui son discours. A la fin de celui-ci le jeune homme s’avança vers son supérieur et lui glissa quelques mots avec un clin d‘œil et un sourire avant de se remettre à sa place derrière.
« Je suis là si tu as besoin d’aide pour les réponses. »
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Jane Hardwick

Jane Hardwick

Statut : Elève de troisième année
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MessageSujet: Re: Discours du Ministre de la Magie (Ouvert à tous)   Discours du Ministre de la Magie (Ouvert à tous) Icon_minitimeJeu 8 Juil - 10:40


    Elle avançait dans la forêt... Elle avait déjà rêvé qu’elle avançait dans la forêt, mais l’étendue d’arbre qui s’étalait autour d’elle ne lui était jamais apparu aussi précisément, elle en distinguait chaque branchage, le moindre mouvement que le vent pouvait avoir sur leurs feuilles, comme si elle y retournait... Conneries, bien sûr! Qui y retournerait après ce qui s’était passé? C’était à peine si elle ne fuyait pas les cours de botanique et de soin aux créatures magiques uniquement pour s’épargner une nouvelle fois la vision de cette effrayant amas d’arbres. Bref, elle continuait de marcher dans la forêt, d’un pas lent et pour tant étonemment décidé, aux vues des circonstances, au-dessus d’elle, ni lune ni étoiles, mais une épaisse couche de nuages qui couvrait le ciel d’une couverture noirâtre, qui empêchait Jane de savoir exactement où elle mettait les pieds. Mais c’était un rêve, alors elle ne tombait jamais ni même ne manquait de trébucher.
    -Jane..
    Elle continuait donc de marcher, une procession terriblement silencieuse, c’était comme si tout animal avait cessé de vivre, pas de hululement de hiboux, pas de crépitements suspects, même les branches qu’elle écrasait du bras de ses pieds ne faisaient aucun bruit. Dans ce silence total, il n’y avait qu’une voix, une voix qui ne ressemblait en rien à la vraie voix, une voix douce et féminine qui répétait tranquillement son nom.
    -Jane...
    La concernée tentait de suivre la voix, mais elle n’arrivait pas à en cerner l’origine, elle envahissait l’étendue de son rêve, elle enveloppait la forêt toute entière, comme si c’était elle-même qui parlait, elle n’aurait jamais pensé que la forêt puisse avoir une voix aussi douce.
    -Oh Jane, réveille toi!!!

    Jane sentit soudainement son corps être balloté de part en part, elle ouvrit les paupières, un peu déstabilisée. Ses yeux s’ouvrirent sur une jeune fille à la chevelure rousse et touffue, aux jolies yeux noisettes, et dont le visage était recouvert de multiples tâches de rousseur. C’était Gaëlle, l’une des rares amies que Jane tolérait à peu près tous les jours (même si en trois ans, elles s’étaient déjà plusieurs fois pris la tête assez sévèrement). Elle la regardait, l’air un peu soucieuse, c’était souvent ce genre de regards qu’elle posait sur elle dernièrement, et Jane détestait évidemment ça. Gaëlle n’était pas au courant de ce qui s’était passé dans la forêt. Elle avait entendu parler de la mort du prof, de quelques rumeurs au hasard, mais la jeune gryffondor s’était appliquée très soigneusement à ne rien lui révéler de plus, pas la peine de s’éterniser là-dessus, c’était juste... Un manque de chance.
    -Qu’est-ce que tu fais couchée à cette heure-ci?
    -’vais sommeil. répliqua Jane, une pointe d’agressivité dans la voix. ‘t’pose un problème?
    Gaelle ne se laissa pas démonter, c’était pour ça que Jane l’aimait bien, elle n’était ni rancunière, ni susceptible, de quoi supporter le caractère de calamity Jane.
    -Mais oui ça m’en pose un, le discours du ministre va commencer dans dix minutes, tu t’souviens?
    La réponse était assez évidente, Jane ne se souvenait pas. Et pourtant, ce n’était pas comme si Gaëlle s’était agitée autour d’elle en sautillant comme une puce surexcitée depuis qu’elle avait appris la nouvelle il y a quelques jours. Ronald Brooks, le beau et charismatique ministre de la magie, qui avait sans doute brisé plus de coeur que n’importe qui. Gaëlle en était complètement dingue, et même Jane, qui cédait pourtant difficilement au fanatisme, devait admettre qu’il était en effet très beau... mais quand même carrément trop vieux pour elle, quoi. Jane se redressa sur son lit. Zut, elle serait jamais prête à temps. Son regard passa un moment du tas de vêtements qui s’amassait au pied de son lit à Gaëlle, qui semblait avoir un mal phénoménal à contenir son enthousiasme. Chaque minute qu’elle passait à ne pas être dans le parc semblait être un immense supplice pour elle. Jane esquissa un léger sourire, fanatique, va!

    -Vas-y djà! Le temps de me rendre présentable et tout le reste, j’vais te faire arriver en retard.
    Le sourire colgate du ministre de la magie n’attendait sans doute pas. Gaëlle eut l’air ravie de la décision de son amie, et ne se fit pas prier le moins du monde pour littéralement courir hors de la salle commune. Bien que moins enthousiaste et impatiente que son amie, Jane voulut tout de même se dépâcher de s’habiller. Le ministre de la magie, c’était pas rien quand même - et en plus, ouais, il était quand même très très mignon- elle voulait raconter en détail sa “rencontre” avec le ministre (quitte à mentir un peu) à sa mère, histoire de la rendre folle de jalousie (sa mère avait toujours eu un faible pour le ministre depuis qu’elle avait vu pour la première fois sa photo dans sorcière hebdo)... Quoique ce serait une drôle de façon de reprendre contact (Jane avait ignoré toutes les lettres de sa mère depuis leur dispute de la rentrée), mais ça elle s’en fichait un peu. Bref, elle chercha dans son tas de vêtements, où linge sale et linge propres étaient pitoyablement mélangés, des vêtements qui lui semblèrent relativement propres et pas trop froissés. D’un geste rapide, elle retira sa chemise de nuit, révélant la cicatrice blanchâtre qu’il lui restait en souvenir de cette nuit cauchemardesque... Comme si elle avait besoin de ce genre de choses pour se souvenir de cette nuit... Ses vêtements plus ou moins enfilés correctement, elle se dirigea vers la salle de bain, où elle examina un instant son reflet. Bon, elle aurait pu être plus présentable, mais elle aurait pu l’être moins aussi, l’un dans l’autre, disons que le résultat était relativement correct.

    Ce dernier examen fait, donc, elle quitta rapidement la salle commune (où la faune restante était très étrangement masculine). Elle courut dans les escaliers (mauvaise idée), suivant un groupe de jeunes filles occupées à glousser, qui semblaient lui indiquer par leurs rires débiles qu’elle était sur la bonne voie. En effet, les sixième années qu’elle avait décidé de suivre la conduisirent jusqu’au parc. De là, impossible de ne pas voir le grand rassemblement qui s’était formé autour d’une seule et même personne, vraisemblablement très arrogante. Evitant que son regard ne tombe sur la forêt, elle trouva Gaëlle au milieu de la foule, qui avait réussi à être confortablement installée, presque juste en face de la scène. Les yeux de Gaëlle pétillait tandis qu’elle observait la plastique ô combien parfaite et idéale de leur dirigeant, si bien qu’elle ne prêta attention à Jane que pour lui sortir un :
    -Il est beau, hein? sur un ton qui se rapprochait de la vénération.
    Jane quitta la rouquine des yeux pour enfin les poser sur leur ministre. C’était la première fois qu’elle le voyait en vrai, et si, très souvent, certaines photographies journalistiques pouvaient être trompeuses, elles n’avaient en aucun cas exagéré le charme du ministre. Incompétent peut-être, elle en savait rien, elle aimait pas la politique, mais sacrée belle gueule, en tous cas.
    Le discours commença quelques secondes seulement après que Jane soit installée, comme quoi, Jane avait eu le timing, sur ce coup-ci.
    Le ministre ne dit rien d’intéressant d’abord, se contentant de faire l’étalage de ses multiples qualités et de tous les prix qu’il avait bien pu avoir au cours de son existence. ça... Jane devait avouer qu’elle s’en tamponnait l’oreille avec une babouche, elle aimait pas les gens prétentieux... heureusement que la belle gueule compensait. A côté d’elle, Gaëlle poussa un soupir proche de l’extase tout en tapant frénétiquement dans ses mains, elle avait l’air si ridicule que Jane ne put s’empêcher d’éclater de rire, ce qui était très certainement déplacé au cours d’un discours officiel.
    Essayant de reprendre contenance (mais c’était vraiment pas gagné), elle attendit la suite, les bras croisés.

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Ronald Brooks

Ronald Brooks

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MessageSujet: Re: Discours du Ministre de la Magie (Ouvert à tous)   Discours du Ministre de la Magie (Ouvert à tous) Icon_minitimeJeu 8 Juil - 11:01

Quelques instants après avoir donné tous ses titres les applaudissements explosèrent littéralement tandis que le ministre lançait des clins d'œil à la foule en délire. Une fille, au deuxième rang venait même de tomber dans les pommes et un enseignant s'était précipité pour lui prêter main forte. Bouillonnant intérieurement de joie à l'idée de faire l'effet qu'il avait toujours voulut faire il s'éclaircit la gorge et s'apprêta à reprendre lorsque son ministre des finances magiques s'approcha.

« Je suis là si tu as besoin d’aide pour les réponses. »

Ronald Brooks lui lança un regard outré. Comment ce jeune homme, récemment promu pouvait-il prétendre donner des conseils au Ministre de la Magie... et depuis quand celui-ci lui avait-il demandé de le tutoyer ! On ne tutoyait pas Ronald Brooks par Merlin ! Ronald Brooks était intutoyable ! Enfin pour le moment il n'allait pas lui faire des reproches en public, mais il se promit de le remettre à sa place la prochaine fois qu'il se retrouverait seul en sa compagnie.

Le ministre se contenta donc d'un sourire discret puis s'adressa à la foule.

- Le ministre de la Magie a reçut de nombreuses lettres, et tous vos messages de soutien ont été appréciés. Le ministre a donc décidé de relancer un vaste plan de reconstruction de notre pays. Nous savons qu'aujourd'hui, encore trois sorciers sur dix n'ont toujours pas trouvés de foyers. La dernière bataille a quasiment tout détruit. Votre école, qui aujourd'hui est quasiment entièrement retapée a demandée près de dix millions de gallions de travaux. Mais le ministre de la Magie aime tous les étudiants et a donc fait de gros sacrifices pour leur confort...

Il y eut un nouveau tonnerre d'applaudissement pendant lequel Ronald Brooks balança de grands Colgate Sourire à la foule.

- Malheureusement beaucoup de bâtiments importants restent encore en ruine. Votre Ministre de la Magie, Moi, ai donc décidé d'investir près de trente millions de gallions dans la reconstruction urgente de dix grands bâtiments dont quatre se situant à Pré-au-lard. J'ai le plaisir de vous annoncer que nous avons pu faire des économies sur le budget de la sécurité. Monsieur Potter travaille très dur et pourra prochainement vous assurer que le monde magique est en par-fai-te sécurité ! Les mesures de contrôle d'Azkaban seront également doublées prochainement.

Il tendit les bras vers la foule, attendant de voir des réactions.
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Aerys Farwynd

Aerys Farwynd

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MessageSujet: Re: Discours du Ministre de la Magie (Ouvert à tous)   Discours du Ministre de la Magie (Ouvert à tous) Icon_minitimeJeu 8 Juil - 19:15

Jamais le ministre n'aurait pu s'imaginer à quel point son incompétence pouvait ravir certaines personnes. En effet, pour les nostalgiques de la grande époque du règne du Seigneur des Ténèbres, entendre parler de restrictions budgétaires sur la sécurité et la prison ne pouvait qu'être agréable. Aussi Aerys se gardait bien de critiquer le pédant politicien. Après tout, ce dernier était en train de réaliser en quelques mois, ce que les mangemorts avaient mis des années à accomplir à savoir : affaiblir le pouvoir en place et rendre le ministère vulnérable. Même le Survivant aveuglé par sa foi en la justice et la magie blanche n'allait pas pouvoir redresser la situation.

Le peuple avait mis au pouvoir celui qui allait causer leur perte. C'était tellement plaisant à constater.

S'il y a bien une chose, pour laquelle le ministre était fort c'était pour se pavaner. Il semblait tellement narcissique, cela en devenait amusant. A vrai dire Aerys n'avait jamais rencontré quelqu'un d'aussi avide à parler de lui même en termes élogieux...a part sa mère Dame Daena Farwynd. Il est vrai que cette dernière était elle aussi tellement obsédée par son apparence, son rang et sa puissance qu'elle en finissait par avoir des réactions aussi ridicules que les discours de Mr Brooks.

Mais pour l'instant l'héritier de la Maison à l'Epervier n'avait pas de temps à consacrer aux délires du gouvernements. Fendant la foule, comme une lame d'épée tranche l'eau, il cherchait parmi les élèves la chevelure noire de sa petite sœur. Plusieurs personnes protestèrent doucement en se faisant bousculer à son passage, mais il n'y prit pas garde. Son âge, sa réputation et son blason de serpentard étaient des protections bien suffisantes contre les réactions excessives qu'auraient pu avoir certains spectateurs dérangés dans leur admiration béate. Où était passée Elanna Farwynd ? Tout en remontant cette marée humaine, il laissait glisser sur sa cape de velours les paroles insipides du premier ministre. Du vent, toujours du vent...L'homme politique n'avait même pas l'envergure d'un Fudge qui pourtant était lui aussi un incompétent notoire...

Enfin il la vit. Délicate, élégante, charmante elle écoutait le vieux bonhomme en s'éventant distraitement. Il allait la rejoindre pour lui faire passer l'excellente nouvelle qu'il venait de recevoir, lorsqu'il fut arrêté par un rire cristallin à sa droite.

Surpris, il ne put s'empêcher d'observer la jeune troisième année qui venait de se manifester aussi bruyamment. Amusé par la hardiesse de la blondinette qui n'avait pas hésité à se moquer ouvertement du narcissique Brooks, il se glissa derrière elle avec douceur. Au vue des blasons portés par les demoiselles autour, elle ne pouvait être qu'à Gryffondor (Jane Hardwick ) ; ce qui expliquait surement son inconscience et son manque de discrétion.

Lui posant une main sur l'épaule pour attirer son attention, il se pencha sur elle et lui murmura à l'oreille :


-Voyons petite lionne, je sais qu'il est dans la nature de votre maison de rugir à tout bout de champs ; mais peut être devriez vous faire preuve de plus de discrétion. Je doute que notre ministre – tout guignol qu'il soit – apprécie réellement vos miaulements moqueurs.


Il aurait voulu continuer, mais le ministre balança à nouveau une salve d'inepties confirmant qu'il était réellement l'incompétent rêvé pour tenir ce poste.
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Neville Londubat

Neville Londubat

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MessageSujet: Re: Discours du Ministre de la Magie (Ouvert à tous)   Discours du Ministre de la Magie (Ouvert à tous) Icon_minitimeSam 10 Juil - 21:42

Neville Londubat se regarda une énième fois dans la glace, ce costume était vraiment trop sombre et trop serré à son goût. Pourquoi donc le ministre de la magie avait il décidé de faire son discours dans le parc de Poudlard. Il comptait peut être impressionner les personnes qui seraient présente en leur montrant ce qu'il avait réparé du château. Neville savait que les dépenses avait été énorme pour les réparation mais après tout les écoles étaient plus important que tout le reste et ça en valait donc la peine. Le professeur avait bien sur été convié à ce discours et malgré le fait que Nev' ne voulait pas y allé le directeur lui en avait donné l'ordre. Il sortit donc de sa chambre, ce costume ferait surement l'affaire, il s'arrêta devant une fenêtre du château, le temps n'était pas trop mauvais et pour l'instant il ne pleuvait pas. Tant mieux pour le ministre et tant pis pour les plantes de Nev'.

Il descendit lentement les escaliers, il ne souhaitait pas arriver en avance et préférait se fondre dans la foule. Depuis la grande guerre le professeur Londubat était presque aussi célèbre que Harry Potter et il n'aimait pas trop dire bonjour à des gens qui l'admirait et leur sourire hypocritement. Il préférait être naturel. Nev' arriva enfin dans le parc, vu la foule il n'y avait pas que les résidents de Poudlard mais qu'avait donc en tête le ministre en ouvrant Poudlard à toute personne. Comment assurer la sécurité dans de telles conditions. Neville se mit un peu en retrait de la foule, il essaya d'observé le plus de monde possible pour pouvoir agir à toute éventualité. Malheureusement il y avait beaucoup de monde, surtout des femme d'ailleurs et elles essayaient toutes de se rapprocher le plus possible du premier rang.

Le ministre de la magie entama son discours, enfin tout d'abord il parla de lui, Nev' leva les yeux au ciel ils étaient encore tombé sur un ministre de la magie égocentrique et narcissique. Il ne manquait plus qu'un peu de paranoïa et il rejoindrait les rang de Cornelius Fudge. Pourquoi ne pouvaient-ils pas avoir un ministre sensé et humble une fois dans leur vie. Neville sentait qu'une fois de plus le ministre n'était pas à la hauteur de la situation, seul sa tête était bien fichu tout son cerveau était à refaire.

Une jeune femme tomba dans les pommes au premier rang et le professeur Londubat se précipita dans la foule muni de sa baguette, il la sortit difficilement de ce troupeau de fan puis l'allongea dans l'herbe et lui donna du vent avec sa baguette pour la ranimer. Le ministre quand à lui continuait son discours, imperturbable, il parlait à présent d'argent. La jeune femme reprit ses esprits et Nev' fit apparaitre une chaise pour qu'elle s'assoit. Il revint ensuite à l'endroit où il était avant l'incident et écouta ce cher ministre juste au moment où cela devenait intéressant. Il avait en effet l'intention de réduire le budget sur la sécurité, il cita même Harry dans son discours histoire de montrer au gens qu'il était en très bon terme avec le survivant. Neville pour sa part savait que ce n'était pas le cas, Harry n'aurait surement pas été d'accord avec cette baisse de moyen d'autant plus que Sacha Wilson était toujours en liberté. Comment le ministre osait-il dire que le monde magique était en sécurité, vu la série d'assassinat une ne pouvait pas être sérieux. Mais cette homme n'était juste qu'apparence et faux semblant, il aimait le pouvoir et se faire applaudir et ses idées se résumaient à cela.

Neville était écœuré, il surveilla cependant les alentour, le directeur ne voulait surtout pas de dérapage parmi les élèves et justement Nev' observait de loin un Serpentard qui entamait la conversation avec un Gryffondor. En général ça ne présageait rien de bon. Il se rapprocha donc pour être sûr qu'aucun des deux parties ne tenterait quoi que ce soit de stupide et attendit que cette maudite journée se finisse. Il faudrait qu'il ait une conversation avec Harry un de ces jours pour avoir sa version de la réforme ministérielle. Il se doutait déjà que ce n'était pas du tout la même que celle du ministre.
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Jane Hardwick

Jane Hardwick

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MessageSujet: Re: Discours du Ministre de la Magie (Ouvert à tous)   Discours du Ministre de la Magie (Ouvert à tous) Icon_minitimeMar 13 Juil - 0:24



    ..Et le ministre continua son blabla. Un assemblage de mots qui, pour la gryffondor, ne voulaient pas dire grand chose. Ce n’était même pas parce qu’il s’agissait d’un discours politique (même si, c’est vrai, elle y comprenait jamais rien, quand il s’agissait de politique) mais elle ne comprenait juste rien au plan d’action du ministre. Ok, il était important de retaper les vieilles bâtisses, de donner un toit à ceux qui n’en avaient plus mais... mais c’était tout? Le ministre se contentait de leur lister les bâtiments qui auraient bien besoin d’un bon ravalement de façade, et combien ça allait coûter, comme si le ministre prenait un malin plaisir à montrer tous les sacrifices qu’il était prêt à faire pour le sorcier moyen, comme si ce n’était pas son rôle de le faire en toutes circonstances (c’était du moins ainsi que Jane voyait les choses. Mais Jane et la politique, hein...).

    Une fois le blabla sur la somme astronomique dépensée par le ministère pour jouer les maçons du coeur passé (qui ne put que faire rire plus encore la jeune fille), le ministère casa rapidement dans son discours deux phrases concernant la sécurité, qui eurent pour effet de faire disparaître le sourire de Jane avec une rapidité alarmante. Comment ça, “On pourra vous assurer que le monde magique est en par-fai-te sécurité?”, comment pouvait-il dire de tels âneries alors qu’un de leurs professeurs avait été assassiné récemment, à Poudlard même, presque sous le nez de ses élèves... Sous son nez. Ses ongles s’enfoncèrent quelque peu dans la chaire de ses bras croisés. Il y a encore quelques semaines, le discours du ministre serait passé comme une lettre à la poste, et la gentille petite naïve qu’était Jane, et qui avait toujours cru que “tout n’arrivait qu’aux autres”, aurait été convaincue qu’en effet, ils n’avaient rien à craindre pour leur sécurité... Elle y aurait cru. Mais il était évident qu’elle ne pouvait plus y croire à présent, alors qu’elle avait vu de ses yeux vus l’insécurité dans laquelle pouvait être plongé un lieu pourtant qualifié du lieu le plus sécurisé au monde. Des meurtres odieux continuaient de pleuvoir un peu partout, et Jane doutait fort que les trois gallions laissés de côté pour leur sécurité suffisent à changer la situation. Oui, son expérience l’avait rendu très évidemment pessimiste. Comment aurait-il pu en être autrement? C’est le genre d’expériences à vous rendre paranoïaque...

    Bref... Son sourire était donc en train de littéralement se liquéfier quand une main se posa sur son épaule. Elle ne s’y était pas attendu, et ce soudain contact la fit sursauter, puis elle entendit une voix masculine s’adresser à elle, voix qui la ramena à la réalité et lui fit oublier d’un coup d’un seul sa rage et son incompréhension soudaine. Les propos qu’on lui murmurait à l’oreille étaient dans un sens amusants, si on passait outre la petite pique au sujet de la maison Gryffondor (quoi que Jane était prête à y voir un compliment, d’autant plus qu’elle aimait bien le surnom de “petite lionne”, ça lui convenait plutôt bien). Apparemment, les propos du ministre de la magie n’étaient pas non plus du goût de la personne qui venait s’adresser à elle, et même si elle l’invitait au silence, Jane voyait là un bien-fondé soudainement donné à son gloussement de tantôt, et elle aimait ça. Elle ne se retourna qu’une fois que son interlocuteur pour le moment anonyme eut fini de s’adresser à elle, et son regard tomba alors sur un jeune homme, de toute évidence plus âgé qu’elle (de deux ou trois ans au moins) , affichant fièrement le blason de serpentard. Jane ne fut pas vraiment surprise de constater que c’était un serpentard qui venait de s’adresser à elle, il fallait dire que les propos qu’il venait de lui tenir avaient tout de ceux du serpentard moyen... Ou plus que moyen. Jane n’était pas sûre qu’il s’agisse de lui, ils s’étaient juste croisé quelque fois, mais il lui semblait qu’il devait s’agir d’Aerys Farwynd, qui avait déjà sa petite réputation à Poudlard (lui ainsi que sa famille). Le fait qu’Aerys soit un vert et argent indifférait assez la jeune fille, elle ne prêtait pas vraiment attention à ce système de maisons et à l’animosité que certaines avaient les unes envers les autres. Bien sûr, il y avait beaucoup de serpentards qu’elle détestait, parce que par principe, ils n’étaient pas d’un naturel très agréable, mais elle ne fondait pas sa première impression sur la maison... D’ailleurs, la maison serpentard l’avait toujours intrigué, peut-être parce qu’elle aurait bien aimé faire partie des vilains verts et argent, parfois, mais elle n’était sans doute pas d’un naturel assez... ambitieux, ou fourbe... C’était comme ça.


    “Faute de pouvoir adhérer à sa basse-cour, j’ai choisi un autre bestiaire.” répliqua doucement la jeune fille, qui avait retrouvé son sourire.

    Elle n’était pas peu fière de sa réponse, tiens! Il fallait dire qu’elle avait voulu donner une réplique qui soit ne serait-ce qu’un tout petit peu à la hauteur de la harrangue de son interlocuteur. Elle était sans doute un peu en dessous, certes, mais au moins elle avait trouvé quelque chose... Bon, elle avait pas beaucoup de mérites, à côté d’elle, Gaëlle gloussait comme une dinde, ça aidait, pour l’association d’idées.


    “Monsieur le ministre appréciera sans doute que je m’implique autant dans la vie politique, même bruyamment.”

    Elle n’y croyait pas une seule seconde elle-même. Bien évidemment, son fou-rire ne pourrait jamais passer pour le signe d’un investissement politique prononcé, mais peu importe. Au moins, ça prouvait qu’elle n’était pas passive et qu’elle se sentait un minimum concernée par la politique (ou pas), même si ce n’était pas de la bonne manière.

    “D’ailleurs...”
    Se surprenant elle même, elle leva soudain le bras, comme elle le lèverait pour répondre à la question d’un professeur (sauf qu’elle ne répondait jamais aux questions des professeurs.... sauf si torture, mais heureusement, ce genre de pratiques avaient été abolies depuis longtemps). “Monsieur le ministre... J’aurais une question.” fit-elle d’une voix minaudante. “S’il vous plaît.”

    Mais qu’est-ce qu’elle était en train de faire? Elle même n’en savait trop rien. Gaëlle l’observait avec des yeux ronds, à présent, apparemment outrée. Quoi qu’elle dise en tous cas, elle était convaincue qu’elle allait se ridiculiser sous peu. Elle était définitivement trop impulsive... Et elle allait se couvrir de ridicule dans...
    5...
    4...
    3...
    Mieux valait ne pas compter.
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Anthony Greenfield

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MessageSujet: Re: Discours du Ministre de la Magie (Ouvert à tous)   Discours du Ministre de la Magie (Ouvert à tous) Icon_minitimeMar 13 Juil - 17:08

Interrompre son cours de métamorphose pour ça c'était vraiment un comble ! Si encore le ministre était un homme compétent, soucieux de la sécurité, venu s'assurer que tout allait bien et proposer des solutions fiables Anthony aurait comprit et même approuvé. Mais ce n'était pas le cas et en fait c'était même tout le contraire. Greenfield connaissait bien Brooks pour avoir travailler avec lui plusieurs fois et il ne comprenait toujours pas comment Ronald avait fait pour obtenir le poste. Même avec des relations, il fallait être assez stupide pour mettre un homme pareil à la tête du monde magique. Pour un milliard de Gallion, Anthony n'aurait pas voté pour lui. Prétentieux, vaniteux, faible, incapable, lâche.... il n'avait aucune qualité pour diriger un pays !! Son mandat était une honte pour le ministère..... bien que peu de gens s'en rendent vraiment compte.

Et pour cause ! La plupart des femmes étaient séduite par son sourire enjôleur et ses belles manières. Elles ne voyaient en lui qu'un héros à la beauté légendaire, tout droit sortit d'un roman d'aventures, prêt à dégainer sa baguette pour sauver la veuve et l'orphelin. Même les plus jeunes croyaient en ce mythe démesuré. Tony repéra dans la foule plusieurs jeunes filles qui observaient le ministre avec des étoiles dans les yeux. Parmi elles il y avait même une première année qui soupirait langoureusement. C'était vraiment n'importe quoi ! Brooks avait presque trois fois son âge, comment pouvait-elle fantasmer sur lui ?
Malheureusement les hommes n'étaient pas forcément mieux. Il ne fantasmait peut être pas sur le beau ministre mais ils étaient aussi niais que leur comparses féminines. Quand ils ne gobaient pas les paroles de Ronald Brooks avec naïveté, ils se taisaient de peur de le contrarier et de s'attirer des ennuis. Quelle belle leçon de courage et de patriotisme ! Toute cette hypocrisie était écœurante. Qui, dans la foule qui applaudissait, pensait vraiment que le ministre était génial et irremplaçable ? Sûrement pas grand monde. Néanmoins il y eu quand même un tonnerre d'applaudissement à son arrivée.

Anthony émit un grognement désapprobateur et s'éloigna de la scène. Comme à chaque discours, Ronald Brooks commença par l'habituelle liste des titres et des récompenses qu'il avait reçus. Pourquoi changer les bonnes habitudes ? Puis il aborda le sujet principal... du moins c'est ce que cru Greenfield jusqu'à ce qu'il comprenne qu'il ne faisait que vanter les mérites du ministères. Nous avons relancer la construction, nous avons dépensé tant, nous avons fait ci et ça ..... oui mais concrètement ça donnait quoi ? C'était bien beau de parler mais il fallait aussi agir. Et reconstruire Poudlard n'était pas une priorité quand un fou furieux courait dans la nature. Le monde magique en parfaite sécurité ? Mon oeil !

Anthony comprit alors qu'ils n'obtiendraient aucune information sur les mesures mises en place pour rattraper Sasha Wilson. Il se désintéressa complètement du discours et se mit à marcher entre les rangs pour s'assurer que les élèves ne faisaient pas de bêtises. Derrière lui une élève de Gryffondor éclata de rire et Greenfield lui lança un regard noir. Le ministre avait beau être un imbécile, la discipline et le respect était de rigueur. Il allait continuer sa ronde quand soudain il aperçut un élève de sa maison approcher de la jeune fille : Aerys Farwynd. Il ne manquait plus que lui ! Dans la catégorie "chercheur d'embrouilles" il était champion ! Or ce n'était vraiment pas le moment ! Anthony fit mine de s'approcher mais Neville Londubat le devança. Le professeur de métamorphose fit un sourire reconnaissant à son collègue puis repartit. Nul doute que Londubat saurait gérer la situation. Il avança de quelques mètres quand soudain une voix s'éleva de la foule.

- Monsieur le ministre... J’aurais une question. S’il vous plaît.

Comme si on avait appuyé sur le bouton "pause", chaque personne interrompit ce qu'elle faisait et se retourna pour dévisager avec étonnement la deuxième année. Est-ce que tout le monde avait bien entendu ? Est-ce qu'elle venait bien de lever la main pour s'adresser au ministre ? Anthony fut partagé entre l'exaspération et l'amusement de voir une fillette de 12 ans interpeler le chef du gouvernement. Le professeur se demanda quelle question elle allait bien pouvoir lui poser tout en la redoutant. Jane Hardwick était connue pour sa franchise déconcertante et on ne pouvait deviner ce qui lui était passé par la tête. Greenfield croisa les bras en espérant qu'elle n'aurait pas la mauvaise idée de le provoquer. Avec un peu de chance, elle serait assez intelligente pour saisir qu'il ne fallait pas le titiller. Quoiqu'il en soit la suite promettait d'être mémorable.
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Tenessy F. Cooper

Tenessy F. Cooper

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MessageSujet: Re: Discours du Ministre de la Magie (Ouvert à tous)   Discours du Ministre de la Magie (Ouvert à tous) Icon_minitimeMer 14 Juil - 22:32

« On va être en retard ! Allez, allez, allez !… dépêche-toi ! »
« Tu attendras je dois aller aux toilettes. »
« Pas question, ce n’est pas le jour ! Dépêche-toi un peu, je veux absolument le voir ! »
« Je me dépêcherais quand les bicornes seront devenus végétariens. »
« Ah, ah. C’est hilarant…on peut y aller maintenant ? »


Tenessy observa son amie qui la regardait avec ses yeux de chiens battus et se résigna à la suivre docilement. Maxandre était une petite sorcière blonde, banale, mais têtue et obstinée, un peu trop parfois, et qui parvenait toujours à ses fins. Et depuis l’annonce de la grande nouvelle, elle n’avait plus que cette idée à la tête : voir le ministre de la magie, Ronald Brooks, le seul et l’unique. Elle lui avait expliqué qu’elle n’avait jamais vu de ministre auparavant et qu’elle deviendrait la fierté de la famille si elle pouvait l’approcher de près. Comme si elle, elle en avait eu l’occasion. Les deux Serdaigles furent dans les premières arrivées pourtant la blondinette sortit sa baguette et fit mine de maudire son amie avec, ses rêves s’étaient brisés en plein vol, elle ne pourrait jamais dire avec fierté qu’elle avait rencontré le ministre ou si elle le pourrait, mais personne ne la croirait : ce n’est pas le deuxième rang que le ministre remarquerait et ce n’est pas le deuxième rang que les journalistes photographieront. Petit à petit, d’autres élèves les rejoignirent, par groupe parfois par classe entière encadrés par leurs professeurs. La foule se fit compacte, l’atmosphère plus lourde. Il devenait difficile de faire un pas sans percuter quelqu’un ou même de se retourner sans se retrouver collé à un camarade inconnu, ou plutôt une camarade inconnue, la gente féminine occupant apparemment l’ensemble des premiers rangs. Le ministre fut annoncé sur scène et apparu sous les applaudissements, fournis, de la foule. La jeune Serdaigle fit claquer ses mains ensemble un cours instants, histoire de faire bonne figure parmi le troupeau de groupie qui l’entourait. Pas qu’elle soit insensible à son charme, non, plutôt insensible à ce phénomène d’hystérie générale. Entre discours politique et concert de rock, la frontière était parfois mince.

« […] En fait je mériterais le prix du sorcier le plus décoré ! »

*Et du sorcier le plus modeste évidemment.*

« Il a, il a… »
« Il a quoi, Maxandre ? »
demanda la jeune sorcière en murmurant.

L’air passablement agacée, d’une part par le fait d’être là et d’autre part car son amie l’interrompait dans une contemplation de ce séducteur de ministre qui malgré tout ne lui déplaisait pas, elle tourna la tête vers la voix qui lui parlait et arqua un sourcil devant le visage devenu rouge de son amie.

« Il m’a souri, il…il m’a fait un clin d’œil…il, il… » commença-t-elle la voix tremblante, les mains moites.
« Non, ça c’est une illusion, ce n’est que sa stratégie politique, Maxandre. Même les premières années le savent. »
« Je t’assure, il…il… m’a vu moi, quand je vais dire ça à ma mère…Tenessy…je crois que je vais… »
« Oh non Maxandre, ne me dis pas que tu vas… si tu me fais ça je t’assure que… »


Tenessy n’eut pas le temps de terminer sa phrase que la pauvre fille s’écroula pathétiquement sur l’herbe du parc. Elle passa une main sur son visage en priant pour que personne ne remarque « le comportement étrange » de son amie la Serdaigle d’ordinaire si calme, se demandant si elle devait la laisser sur le sol et attendre qu’elle se réveille piétinée par les élèves ou l’extraire de ce groupe qui s’extasiait devant la scène. Elle fut sortit de son dilemme interne par le professeur Londubat qui se précipita pour l’aider et l’extraire des hordes d’admiratrices qui poussaient pour se rapprocher.

Tenessy commença, elle à marcher à reculons, laissant sa place à qui la voulait. Elle repéra une ou deux têtes familières mais préféra rester à l’écart. Elle n’avait jamais aimé la politique et les actes du ministre donnait plus à penser à une propagande qu’à une réelle stratégie de communication. Ou alors elle était loupée. On ne parle pas de politique devant des enfants à peine sortis du berceau. A onze ans, personne n’a besoin de savoir que son pays est en ruine, est une ruine. Personne de cet âge ne devrait être confronté à la dure réalité de la vie, il devrait simplement grandir, pas entendre un ministre parler du tiers de sorciers qui sont sans toit, sans foyer, qui vivent au jour le jour dans la misère parfois. Et encore moins entendre un ministre parler de réduire le budget car quand on a onze ans, on a toujours peur qu’un voleur rentre dans la maison le soir, alors quand on est sorcier et qu’on a onze ans, on a toujours peur qu’un ogre vienne nous dévorer le soir. Et quand on a dix sept ans, on a simplement peur de voir le cauchemar se répéter : la guerre, les clans, la haine. Peur qu’un autre mage noir émerge et rassemble tous ces hommes et ces femmes qui vivent cachés dans l’ombre de leurs maisons, dans celle des prisons attendant patiemment l’heure de leur grand retour, sans qu’aucun Harry Potter ne soit là pour les sauver cette fois.

Des professeurs de l’école avaient déjà été assassinés et même si elle ne connaissait pas les détails de ces meurtres, elle ne pouvait que se sentir inquiète. Si comme tout le monde semblait le croire, un tueur en série rodait bien autours de Poudlard, ces deux assassinats ne seraient pas les derniers. Et même si elle doutait qu’un des élèves puisse être une victime, elle percevait bien l’impact qu’une mort supplémentaire pourrait avoir sur chacun d’entre eux, ainsi que les conséquences qui en découleraient quant à leur scolarité. Mais le sourire du ministre était bien - son seul - et plus grand argument. Un argument indiscutable pour beaucoup. Mais après tout, la politique est ainsi faite. Il suffit d’un leader charismatique au centre pour attirer l’attention et faire passer quelques réformes en douceur sans que personne ne se rende compte de rien, ou sans que personne ne veuille s’en rendre compte.

« Monsieur le ministre... J’aurais une question. S’il vous plaît. »

Tenessy tourna vivement la tête vers l’origine de la voix qui s’était élevée de la foule. Une blondinette de Gryffondor au vue des couleurs de son blason venait juste de lever la main avant d’interpeller le ministre. La Serdaigle eut à la fois un sourire nerveux, moqueur et admiratif. Leur bourreau des cœurs de ministre ne devait certainement pas être habitué à se faire interrompre par une enfant, car la jeune fille n’était encore qu’une fillette de douze, treize, ou peut-être quatorze ans. Et comme tous les autres élèves, elle attendit silencieusement les prochains mots qui sortiraient de sa bouche - de celle du ministre.
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James Barrie

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MessageSujet: Re: Discours du Ministre de la Magie (Ouvert à tous)   Discours du Ministre de la Magie (Ouvert à tous) Icon_minitimeMer 28 Juil - 18:02

James Barrie avait été informé comme tous ses collègues que le ministre de la magie venait faire un discours dans le parc de Poudlard. A cet instant les poings de l'enseignant se serrèrent. Ronald Brooks connaissait la lycanthropie de James et n'avait pas voulu le garder pour cette raison. De plus Harry n'était pas en bons termes avec le ministre, le survivant n'avait pas voulut lui en parler mais James sentait que quelque chose de pas clair se passait entre les deux hommes. Tout d'abord le jeune professeur refusa d'y aller mais le directeur Calamitous ordonna aux enseignants de maintenir l'ordre dans les foules, il ne voulait pas de dérapage en ce jour car il risquait son poste de directeur de l'école. James s'était donc finalement décidé à y aller.

Lorsque l'homme arriva dans le parc, quelques minutes après être sortit de l'infirmerie il n'avait pas une belle mine. Il semblait malade et épuisé et préféra rester en arrière pour que ses élèves ne le voient pas dans cet état et ne se posent pas de question – et pour cause James avait passé la nuit dernière enfermé dans son bureau, à détruire meubles et objets. Heureusement la magie pouvait arranger le mobilier mais chaque transformation était de plus en plus douloureuse.

James posa son regard sur la foule. Le ministre venait d'entamer son discours, récitant tous ses titres et ventant sa gloire comme un poissonnier son poisson frais pêché du matin. L'enseignant n'écouta que d'une oreille discrète, il venait de remarquer la présence de Anthony Greenfield. Tous deux avaient été au ministère ensembles et ils se retrouvaient à Poudlard également. James se dirigea vers le professeur de métamorphose en boitillant légèrement et lui serra la main. Il posa ensuite son regard entouré de cernes sur l'homme et lui sourit faiblement.

- Alors, j'ai entendu dire qu'ils avaient écourtés ton cours de métamorphose ? Te connaissant je suis sûr que tu dois te retenir pour ne pas aller balancer ton poing sur le crane de Brooks ?

Il sourit une nouvelle fois et promena son regard sur les élèves. Le parc était vraiment plein. James aperçut Jane Hardwick qu'il avait sauvé quelques jours plus tôt des mains de Wilson. Ce fou furieux n'en voulait qu'à James mais il aurait tué la jeune fille sans hésitation si le professeur n'avait pas eut le bon réflexe de suivre Bill Sandwich jusque dans la forêt interdite. Le combat entre James et Saha avait été explosif mais le mangemort avait prit la fuite sans demander son reste. James avait ensuite ramené Jane dans Poudlard et l'avait confié à madame Pomfresh.

Monsieur Potter travaille très dur et pourra prochainement vous assurer que le monde magique est en par-fai-te sécurité !

- Imbécile !

Ces mots avaient résonné un peu trop fort et quelques têtes se tournèrent vers l'enseignant qui essaya de se tasser dans un coin pendant que Jane Hardwick demandait la parole pour poser une question au ministre incompétent. Restait à voir comment aller se débrouiller Brooks dont tous les discours étaient écrits et préparés à l'avance.

[511 mots]
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Raphaël Lénen

Raphaël Lénen

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MessageSujet: Re: Discours du Ministre de la Magie (Ouvert à tous)   Discours du Ministre de la Magie (Ouvert à tous) Icon_minitimeJeu 29 Juil - 16:00

Raphaël avait une assez bonne vue de l’assemblée d’où il était et pouvait alors observer tous les gens qui la composaient. Il remarqua une jeune fille, surement dans les premières années, qui avait l’air passionné mais à la fois exaspérée. Une lionne à première vue par ses couleurs rouge et or. C’est là qu’il vu un jeune homme, plus âgé, allait vers elle et entamer la discussion. Une discussion qui ne devait pas être des plus chaleureuses étant donné la maison du garçon et la réaction de son interlocutrice.

« Le ministre de la Magie a reçut de nombreuses lettres, et tous vos messages de soutien ont été appréciés. Le ministre a donc décidé de relancer un vaste plan de reconstruction de notre pays. Nous savons qu'aujourd'hui, encore trois sorciers sur dix n'ont toujours pas trouvés de foyers. La dernière bataille a quasiment tout détruit. Votre école, qui aujourd'hui est quasiment entièrement retapée a demandé près de dix millions de gallions de travaux. Mais le ministre de la Magie aime tous les étudiants et a donc fait de gros sacrifices pour leur confort...»

*Quel imbécile !* L’ancien poufsouffle pestiféra entre ses dents mais se calma rapidement pour ne pas attirer l’attention.

« Doucement Raph.
– Désolé mais ça m’énerve qu’on fasse tous des efforts pour entendre ça !
– Je sais mais pour le moment on doit faire avec. »

Pendant que le ministre et son assistant poursuivaient leur conversation discrètement au fond sans que personne ne les entende, Mr Brooks continuait son discours en vantant ses mérites et en jetant quelques fausses informations par la même occasion.

«Malheureusement beaucoup de bâtiments importants restent encore en ruine. Votre Ministre de la Magie, Moi, ai donc décidé d'investir près de trente millions de gallions dans la reconstruction urgente de dix grands bâtiments dont quatre se situant à Pré-au-lard. J'ai le plaisir de vous annoncer que nous avons pu faire des économies sur le budget de la sécurité. Monsieur Potter travaille très dur et pourra prochainement vous assurer que le monde magique est en par-fai-te sécurité ! Les mesures de contrôle d'Azkaban seront également doublées prochainement.»

Le français ne savait pas du tout comment réagissait la foule et ce qu’en pensaient les gens. En parfait accord avec le premier ministre ou au contraire en complet désaccord. Ce qui était sûr c’est que la population se divisait dans ces deux catégories, mais restait à savoir laquelle était la plus grande.
Raphaël remarqua quelques professeurs, dont deux qu’il connaissait de nom : Mr Londubat, connu pour s’être battu avec Harry et James Barrie qui travaillait auparavant au ministère en tant qu’auror. Il ne put cependant apercevoir Anthony car son regard, comme celui de tout le monde d’ailleurs, se porta sur la jeune gryffondor qu’il avait observé juste avant. En effet celle-ci prit la parole en voulant poser une question et toute l’assemblée attendit alors la réaction de Ronald.
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Ronald Brooks

Ronald Brooks

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MessageSujet: Re: Discours du Ministre de la Magie (Ouvert à tous)   Discours du Ministre de la Magie (Ouvert à tous) Icon_minitimeDim 1 Aoû - 17:31

Ronald battait des paupières en lançant d'immenses sourires à la foule tombée sous le charme du ministre de la Magie.

- J'ai également l'honneur de vous annoncer la nomination de monsieur Joseph Brown au poste de ministre de la Sécurité Magique. Il s'occupera de tout ce qui touche à la sécurité directe mais aussi indirecte. Par exemple il aura en charge la Brigade d'Intervention Magique ou encore le bureau des aurors. Il s'occupera également du pénitencier d'Azkaban et de la sécurité dans des lieux comme Poudlard ou Gringotts... Je mets donc un terme aux mauvais langues qui continuent à clamer que notre monde n'est pas sécurisé... Retenez bien ceci : c'est le plus gros mensonge ! Azkaban a été fortifié au plus haut point si bien que personne ne s'en enfui depuis que je suis arrivé en fonction. Pour ceux qui ne me croient pas je vous invite à poser vos questions à monsieur Brown à la fin de cette intervention.

Encore Poudlard pouvait bien se passer de mesures supplémentaires concernant la sécurité, mais Ronald n'avait pas envie que son coffre à la banque soit cambriolé. Il eut un frisson d'ailleurs en songeant à l'importante pile de gallions qu'il avait subtilisé aux impôts pour son propre profit personnel.

Monsieur le ministre... J’aurais une question. S’il vous plaît.

Ronald posa son regard sur la jeune fille qui venait de demander la parole. Tous les regards étaient à présent fixés soit sur la jeune fille soit sur le ministre. Par Merlin, qu'est ce que c'est jeune fille allait bien pouvoir lui demander, lui dont tous les discours étaient écrits à l'avance. Et si elle mettait le doigt sur un problème et que le Ministre ne sache quoi répondre ? Il serait obligé de faire faire un lavement de cerveau à toutes les personnes présentes. Non impossible, il y avait trop de monde.

Comme paralysé pendant quelques instants, un grand sourire réapparut sur le visage du ministre de la Magie qui s'adressa à la fillette à couettes.

- Je vous écoute mademoiselle.

Après tout il devait rien négliger pour sa campagne. Si la jeune fille posait une question et que Ronald se débrouille pour lui répondre correctement, sa popularité ne s'en trouverait qu'améliorer. Attendant que la jeune fille prenne la parole le ministre de la Magie observa les alentours. Il remarqua Anthony Greenfield et James Barrie qui bavardaient au loin. Ces deux hommes étaient à craindre, ils avaient travaillés au ministère et le ministre savait, de source sûre qu'ils n'appréciaient pas les méthodes de Ronald Brooks. Celui-ci se tourna vers son assistant et lui chuchota quelques mots.

- Arthur, pourquoi Greenfield a-t-il l'air si en colère contre moi ?
- C'est parce que vous avez écourté son cour de métamorphose monsieur le Ministre.
- Ah... et bien faites lui envoyer une boite de chocolat et une photo dédicacée par mes soins pour calmer sa colère, ça devrait marcher.
- Mais...
- Ne discutez pas Arthur.

L'assistant du ministre descendit discrètement les marches pendant que la jeune fille de gryffondor prenait enfin la parole pour s'adresser à son ministre de la Magie préféré.

[513 mots]
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Jane Hardwick

Jane Hardwick

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MessageSujet: Re: Discours du Ministre de la Magie (Ouvert à tous)   Discours du Ministre de la Magie (Ouvert à tous) Icon_minitimeLun 9 Aoû - 1:26



    Gloups... Jane se sentait de plus en plus mal à mesure que tous les regards convergeaient dans sa direction. Elle n’avait évidemment rien voulu de tel... Enfin... elle ne croyait pas. A vrai dire, elle avait tout simplement agit sans réfléchir, ce qu’elle faisait les neuf-dixième de son temps. Sauf qu’en temps normal, cela ne prêtait pas tant à conséquences que cela. Ce genre de réactions était certes était idiote, mais tant qu’elle s’adressait seulement à l’un de ses camarades, ou à la limite à un de ses professeurs, ce n’était pas si grave que ça, elle pouvait toujours avoir le dessus sur la situation, et ne pas perdre la face. Sauf que là, ce n’était pas à un quelconque élève de Poudlard, qu’elle s’était adressé, mais au ministre de la magie en personne. Certes, il était vrai que son physique de tombeur aurait pu faire oublier à beaucoup sa profession initiale, et qu’il n’inspirait pas à Jane beaucoup de respect, mais pour autant, il restait l’autorité suprême chez tous les sorciers de Grande-Bretagne. Et elle, elle, ce n’était qu’une pitoyable gamine de treize ans qui avait la langue un peu trop bien pendue et une fâcheuse tendance à ne jamais savoir quand il était préférable de se la fermer.

    Elle hésita un moment, son regard se perdait de droite à gauche, comme si elle recherchait un visage amical, un signe d’encouragement parmi la foule, mais si tous les regards étaient tournés vers elle, c’était avant tout sous l’effet de la surprise, et tous avaient l’air avant tout curieux de savoir ce qu’elle pouvait bien avoir à raconter... Elle aussi était assez curieuse à ce sujet, maintenant qu’elle y repensait. Aaaaah mais qu’est-ce qui lui avait pris!! Elle méritait de se donner une centaine de coups sur la tête à l’aide d’une massue géante pour ce qu’elle venait de faire. Si elle disait ce qu’elle voulait dire, elle allait se faire rembarrer à coup sûr, mais en même temps, elle avait plus vraiment d’autre option, à présent, et la fierté naturelle de Jane voulait qu’elle fasse tout pour ne pas perdre la face, comme toujours. On attendait encore sa réponse. La foule était terriblement silencieuse, au point qu’on aurait sans doute pu très distinctement entendre une mouche voler si une mouche était venue à passer par là. Alleeez! Il fallait y aller, maintenant! Elle l’avait voulu, eh bien il était temps qu’elle l’assume. Calamity Jane ne faisait jamais marche arrière, c’était une question de principe (même s’il s’agissait là d’un principe vraiment idiot)... Une fois de plus, et avant de définitivement prendre la parole (parce qu’il le fallait bien) elle se tourna en direction des personnes à proximité, toujours pas de regards encourageants... Cependant, ses yeux tombèrent sur James Barrie, celui grâce à qui elle avait pu avoir la vie sauve, et sa confiance en -elle remonta soudainement en flèche, en même temps que ses souvenirs, vagues, peut-être, mais qui n’en étaient pas moins douloureux pour autant. Bon. Elle pouvait le faire. Le ministre ne pourrait de toute manière pas la rembarrer en présence d’un tel public, il devait être trop attaché à sa popularité pour se permettre de faire le moindre pet de travers, et puis, elle n’avait que treize ans, avantage non négligeable, si jamais sa question semblait hors-de-propos, tout le monde mettrait ça sur le compte de sa jeunesse, et personne ne viendrait l’en blâmer... Elle n’avait rien à perdre, et au moins, une fois sa ‘question’ posée, ce serait sur le ministre que les regards convergeraient, à son grand soulagement. Après une grande inspiration, elle se lança donc enfin :

    « Vous parliez à l’instant de la sécurité de Poudlard, alors je me demandais juste... »

    Elle hésita un moment. Elle avait vraiment peur d’aller trop loin, et cela s’entendait dans le ton de sa voix, quelque peu chevrotante, un timbre plus aigu qu’à l’ordinaire qui ne correspondait absolument pas à la jeune fille... Elle-même regrettait de ne pas réussir à parler plus normalement, mais les mots sortaient ainsi de sa bouche, sans qu’elle sache comment ils en étaient arrivé à s’exprimer sous une forme si différente que leur forme habituelle. Pas grave, elle continuerait, voix chevrotante ou non, cette-fois, elle était décidé. Et si elle mettait le ministre dans l’embarras? Eh bien ce serait tant mieux, il n’avait pas à se la ramener comme il le faisait, avec son sourire freedent, son ignoble broshing et ses réflexions à deux noises, si quelqu’un devait le remettre à sa place, il valait sans doute mieux qu’il s’agisse d’une gamine à couette que d’un quelconque adulte important, qui pourrait risquer bien plus gros à remettre en cause la parole du ministre de la magie. Elle marqua une légère pause, avant tout histoire de décider de la tournure qu’elle allait employer afin de poursuivre son discours, puis elle reprit :


    « J’ai... disons... Une hypothèse à vous soumettre. »

    Son regard croisa celui du ministre, et elle s’en sentit dans un premier temps une nouvelle fois destabilisé... Puis, étrangement plus du tout, et elle fut ravie de constater que sa voix avait retrouvé un timbre à peu près normal lorsqu’elle poursuivit.

    « Imaginons - juste comme ça- qu’un quelconque fou-furieux ait réussi (pour des raisons qui nous échappent à tous, Poudlard est siiii bien protégé) à pénétrer dans l’enceinte du château, à ensorceler un élève au hasard avant de l’entrainer dans la forêt, de le torturer, tous ça pour qu’il finisse par assister au meurtre d’un des professeur de Poudlard... » Sa voix se brisa l’espace d’un instant. Elle ne s’était jamais exprimé au sujet de l’épisode de la forêt à haute voix avant ce jour, et l’évoquer de cette manière rendait, assez étrangement, ces événements bien plus réels qu’ils ne l’avaient été jusqu’alors dans son esprit. « Qu’est-ce que le ministère propose dans ce genre de situations? »

    ça y est, c’était sortie. Elle n’était toujours pas certaine d’avoir bien fait, mais bizarrement, ça lui avait fait énormément de bien... même si elle appréhendait totalement la réaction du ministre, qui l’enverrait sans doute sur les roses. Mais enfin quoi! Etait-il possible de servir de telles salades à des élèves, alors que chacun d’entre eux savaient que l’un de leur professeur était mort au sein même de cette école si peu de temps auparavant. Jane trouvait cela presque irrespectueux. Même si elle-même n’avait pas fait preuve de beaucoup de respect, pour le coup...
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Neville Londubat

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MessageSujet: Re: Discours du Ministre de la Magie (Ouvert à tous)   Discours du Ministre de la Magie (Ouvert à tous) Icon_minitimeLun 9 Aoû - 18:38

Neville s'était rapproché doucement de Jane, il ne connaissait pas bien la jeune fille, il s'avait seulement qu'elle était à Gryffondor et qu'elle avait été prise en otage par Sacha Wilson dans la forêt interdite de Poudlard. Il comprennait donc très bien pourquoi elle avait pris la parole et ce qu'elle voulait dénoncer. Neville qui avait vécu des moment assez dure lui aussi trouvait que l'incompétence du ministre pouvait être très dangereux pour le monde des sorciers. Si un véritable mage noir venait à apparaitre Ronald Brook ne serait pas à la hauteur.

Nev' connaissait cependant assez bien le ministre pour savoir que dans toute situation il garderait la tête haute, il était aussi près à tout pour arriver à ses fins. Heureusement il y avait beaucoup trop de monde et de sorciers expérimentés pour espérer rendre tout le monde amnésique. Le professeur Londubat resta cependant sur ses gardes, le ministre n'allait surement pas aimer la remarque tout à fait vrai de la jeune fille. Il se plaça donc à coté d'elle pour faire comprendre au ministre qu'il n'était pas nécessaire de tenter quelque chose de stupide.

Nev' regarda aux alentours pour voir comment étaient disposés les élèves ainsi que ses collègues professeurs. Anthony Greenfield n'était pas loin, ils échangèrent un regard, puis Nev' se tourna vers le James Barrie. Tous les adultes se tennaient près quoi qu'il se passe. Leur boulot était de faire reigner l'ordre au sein de cette foule et même le ministre en personne ne pourrait rien faire contre ça.

Londubat se tourna ensuite vers le ministre attendant une réaction de sa part. Il entendait aussi des voix indignées de chaque coté, certaines personnes pensaient surement que Jane avait été impoli en s'adressant de cette manière au ministre. Neville quand à lui reconnaissait bien l'intrépidité des Gryfondor, il était très fier de cette maison. Jane Hardwick avait osé dire une chose que la plupart des adultes de Poudlard pensaient à cet instant précis. Elle prenait des risques qu'ils auraient eux du prendre était des adultes respondables. Enfin peut être qu'au fond cela ferait moins de dégat que si c'était un adulte qui avait pris la parole. Pou l'instant nul ne savait ce qui allait se passer et tous attendait dans un silence de mort la réaction de ce cher ministre freedent.
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