-Tu crois que ça changera quelque chose, si elle l’apprend un jour?
-Bien sûr que oui! Tu crois qu’elle ne va pas s’en rendre compte, qu’elle va grandir comme une moldue, comme les autres? Tu vois bien ce qu’elle vient de faire!
-N’utilise pas ce mot devant moi, tu veux?
-Et quel autre mot tu veux que j’utilise?
Mrs Hardwick, récemment redevenue Mlle Stinson, baissa les yeux, tandis que le rouge qui lui était progressivement monté aux joues s’estompait quelque peu.
-Elle ne sera jamais “normale”, John, mets-toi ça de la tête. Elle marqua une pause. Je n’ai pas l’intention de te la prendre ou quoi que ce soit, je te demande juste d’être lucide. Elle va grandir, et ses pouvoirs aussi... Tu ne pense pas qu’elle sera mieux avec moi?

La petite Jane Hardwick avait regardé la scène du haut de ses yeux bruns, toujours grand écarquillés... Elle n’avait que trois ans, le jour où cette dispute avait eu lieu, et à vrai dire, elle ne se souvenait plus très bien de ce qui s’était passé, même si elle se souvenait encore, de façon très flou, de ce bruit d’une porte que l’on claque, et de l’image de son père qui avait disparu derrière elle. Jane tint toujours sa mère responsable de cette dispute. Sa mère Natasha Stinson, était une sorcière qui tenait un petit commerce sur le chemin de traverse. C’était par hasard qu’elle avait rencontré son père, en se rendant au travail, son père, John Hardwick, banquier qui officiait à la city, scrupuleusement terre-à-terre, qui riait aux seuls termes de magie ou sorcier. Oui, son père était un moldu, et réalisant que John ne l’apprécierait sans doute jamais, ou l’apprécierait moins si elle lui disait la vérité, elle décida de lui cacher son identité magique, jusqu’à abandonner la magie elle-même, pour s’installer à Londres avec celui qui devint son mari. trouvant un emploi dans une boutique de souvenir. Natasha Hardwick s’était reconstruit une vie de toutes pièces, une vie dont elle avait dû exclure sa famille et ses amis, afin que son mari ne découvre pas la vérité.

Seulement voilà, cela devait bien arriver un jour, ils eurent une fille, Jane, et il s’avéra très vite que cette petite fille n’était pas comme les autres, bien que sa mère eut prié (assez cruellement il est vrai) qu’elle fut une cracmol. Les pouvoirs de la petite se déclarèrent très tôt, durant le troisième mois de sa troisième année, alors qu’après avoir renversé un vase d’une assez grande valeur par mégarde, son père l’ait privé de sa peluche. Jane ne comprit pas très bien ce qui s’était passé, mais le résultat était là, la peluche s’envola, sous le nez de son père, jusqu’à retomber entre ses bras. John crut d’abord à une illusion, une hallucination due à la fatigue, mais quand de tels événement se reproduirent encore et encore, il dût se rendre à l’horrible évidence : sa fille n’était pas comme les autres, non, elle avait un pouvoir... un drôle de pouvoir.

Ce fut alarmé et complètement déboussolé qu’il accourut auprès de Natasha, qui ne vint malheureusement pas lui apporter le récomfort qu’il escomptait, bien au contraire. Obligée de lui avouer la vérité, elle lui sortit tout en bloc, qu’elle était une sorcière, qu’il y en avait beaucoup d’autres, qu’elle avait abandonné la magie pour lui. Pour John, il ignorait ce qui était le pire, ces années de mensonge, ou le fait que ni sa femme, ni sa fille, n’étaient des gens normaux. Il chercha un moment à rassembler ses esprits, en dépit de tout cela, il continuait d’aimer sa famille, bien sûr... Mais c’était trop pour lui. Alors il prit la décision de s’enfuir, et de réclamer le divorce.
Seulement voilà, il voulait récupérer sa fille, l’extraire de ce monde qu’il imaginait ne “pas être bon pour elle”, cette dispute à laquelle assista Jane fut la première d’une longue succession d’autres disputes... Mais au final, ce fut la mère de Jane qui gagna, et qui obtint la garde de la petite...

Ma petite Jane,
Je pense qu’on ne se verra plus, je préfère qu’on ne se voit plus, c’est sans doute mieux ainsi, entre ta mère et moi, les choses sont un peu trop compliquées, et je doute que cela s’arrange un jour. Sache que je ne t’oublie pas pour autant, tu es toujours ma petite Jane, et je continuerais à t’écrire autant que je le pourrais. S’il te plaît reste toujours aussi belle que quand je t’ai quitté (envoie moi de tes photos et de tes nouvelles autant que tu le veux), et grandis comme une enfant normale.

Quand Jane eut l’âge de lire et de comprendre ses mots, elle en voulut plus encore à sa mère qu’auparavant. La petite fille la tenait pour entière responsable du départ de son père... et rendit la vit de sa mère terriblement compliqué. Ils étaient allé s’installer sur le chemin de traverse, et Natasha avait repris son poste de boutiquière. Jane refusait tout dialogue avec sa mère, ou, quand il lui arrivait de lui adresser la parole, c’était d’une façon agressive, elle devint chaque jour un peu plus agressive et renfermée vis à vis de sa mère, tandis qu’elle pouvait se montrer parfaitement souriante et joyeuse auprès de ses autres amies. Natasha crut un temps pouvoir canaliser l’énergie négative de sa fille, mais bientôt, l’agressivité de la petite ne s’adressa plus seulement à sa mère.

-Je veux que tu t’excuses tout de suite!
-Et pour quoi faire?
Natasha fronça les sourcils. Elle désigna Humphrey d’un geste de la tête. Humprey était son nouveau petite amie, et il venait d’être accueilli à grands renforts de pruneaux dans les narines. Jane avait huit ans. Et jamais au grand jamais elle ne voudrait qu’on ne remplace son père... Et surtout pas par lui.

Ce fut pareil pour toutes les conquêtes que Natasha présenta à sa fille, elle ne les aimait pas, et elle pouvait se montrer assez violente avec les personnes qu’elle n’aimait pas. Afin d’éviter que de tels “accidents” se reproduisent, Natasha emmena régulièrement sa fille chez le psychologue, mais sans succès...
Jane continuait de refuser tout dialogue avec sa mère, à la place, elle passait ses journées à arpenter les rues du chemin de traverse, à s’imprégner de cet univers magique. Elle fit plusieurs fugues afin d’aller retrouver son père, mais ce fut peine perdue, bien sûr, bientôt, elle compta les jours qui la séparaient de celui où elle serait admise à Poudlard, l’école où sa mère avait fait elle-même ses études, histoire d’être loin... très loin d’elle.

Ce jour arriva en effet, et elle put avec plaisir découvrir le château et toutes les possibilités qu’il avait à offrir. Là-bas, elle se fit un certain nombre d’amis, mais aussi une sacrée réputation... Car Jane, il ne vaut mieux pas l’avoir à dos. D’où l’adorable surnom dont on l’affubla finalement : Calamity Jane. Cette année, elle entame sa quatrième année à poudlard (elle aura 14 ans en décembre).

Jane est une jeune fille lunatique. Inconstante, elle peut passer d'une idée à l'autre, du coq à l'âne avant que vous ayez eu le temps de dire "quidditch". Rêveuse, elle semble passer plus de temps à contempler son imaginaire que cette chose que beaucoup appellent la vie réelle, et que Jane considère comme étant une notion sur faite et injustement vénérée. Surtout parce que pour elle, la vie réelle, c’est franchement pas le bonheur... Franche et spontanée, elle n'hésite jamais à dire ce qu'elle pense, même si ce qu'elle pense peut paraître vraiment farfelu et incompréhensible... ou même si ce qu’elle pense peut-être méchant ou insultant, elle ne se soucie pas de ménager les autres.

En effet, Jane est du genre à facilement porter un jugement sur autrui, pour elle, la première impression est quelque chose de capitale, et elle revient rarement sur le jugement qu’elle porte sur une personne à l’instant où elle fait sa connaissance. Sa franchise attire donc à Jane un certain nombre d’ennemis, mais cela est loin d’inquiéter ou d’intimider la jeune fille, qui sait faire preuve de répartie... Mais sait aussi se montrer quelque peu agressive si la situation vient à se compliquer. Prenant facilement la mouche, elle peut vous en vouloir pour tout et pour rien... Mais mieux vaut pour vous qu’elle ne vous ait pas dans le colimateur, car Jane peut être limite violente quand elle se décide à brandir sa baguette pour défendre son honneur/ son égo... Enfin, ce que vous voudrez. Comme si elle n’était pas tout à fait consciente de la réalité, elle n’hésite pas non plus à s’attaquer à plus fort qu’elle, quitte à s’en tirer avec quelques dents cassées. Oui, les sortilèges d’attaque, ça, elle connaît, pour ce qui est du reste, les choses deviennent plus compliquées. Jane n’est pas vraiment une élève sérieuse ou assiduë. Oh, ce n’est pas non plus qu’elle n’est pas intelligente, c’est surtout qu’elle n’a pas envie de fournir le moindre effort afin d’augmenter son niveau. Les devoirs et tout ça, ça l’ennuie profondément, elle laisse ça aux autres... D’ailleurs il lui est déjà arrivé de faire chanter deux-trois élèves histoire qu’ils fassent son travail à sa place.

Jane, par ailleurs, est tout sauf ordonnée, tous ses lieux de vie ont tendance à se trouver dans un état de déangement considérablement, à l'image, peut-être, de l'embrouillamini que son personnage a l'air de représenter. Si, rêveuse comme elle l'est, elle peut parfois paraître à côté de la plaque, il ne faut pas s'y fier pour autant, elle peut s'avérer lucide et réfléchie.

Ne dévoilant pas aisément ses sentiments, on ne sait jamais vraiment ce que Jane ressent, elle est toujours souriante, dans n’importe quelle circonstance, bonne ou mauvaise, elle cache pourtant au fond d'elle quelques blessures qu'elle ne montre jamais, et qui peuvent sans doute expliquer l’agressivité dont elle peut parfois faire preuve, comme s’il s’agissait d’un rempart qui la protègerait de nouvelle déceptions.

Oui, Jane il ne vaut mieux pas la chercher, elle sait plutôt bien se défendre, et elle sait s‘affirmer et hausser le ton quand la situation l‘exige. Revancharde, il vaut mieux pas lui faire de crasses, sinon vous vous en mordrez les doigts, tout ce qu‘elle considère comme un affront à sa personne, elle le fait payer, d‘une façon ou d‘une autre. Oeil pour oeil, dent pour dent. Pourtant elle n‘a pas l‘air antipathique, avec ce petit sourire espiègle qu’elle affiche en toutes circonstances, mais il ne faut pas se fier aux apparences. Jane est relativement solitaire, mais c’est une question de choix, ‘mieux vaut être seul que mal accompagné”, comme on dit, et avec les amis qu’elle a, elle ne manque pas d’être fidèle, et ceux qui leur voudraient du mal n’ont qu’à bien se tenir. Elle n‘a pas peur d‘être franche, directe, et blessante avec tous ceux qui ont le malheur de lui parler.

Moi c’est ‘lice, j’ai 19 ans, et j’ai connu le forum grâce à un ancien forum dont je regrette encore la disparition (sur les simpson - je jouais Tahiti Bob -au passage l’épisode sur Tahiti Bob de la saison 21 m’a déçu T.T aucun rapport ^^). Le forum est très classe, hâte de commencer le rp. Pour la disponibilités ça va dépendre. Je passerais tous les jours, mais je ne sais pas trop à quelle rythme je vais poster - assez régulièrement, ne vous en faites pas.